Salut à tous,  

   Du site Radio-Canada : Quand l'école est un cauchemar quotidien !

   ¨Radio-Canada a appris que le nombre de suspensions dans les écoles ontariennes a non seulement augmenté en ce qui a trait à l'intimidation, mais aussi en ce qui a trait aux agressions physiques et aux menaces proférées au cours des dernières années. Une équipe d'actualités de Toronto s'est penchée sur la question.

* Le tourment d'un enfant, la douleur d'une mère !

   Il n'y a rien dans la vie qui prépare une femme à toutes les blessures qu'elle connaîtra, simplement pour avoir décidé d'être mère. Comme la plupart des petites filles, j'ai souvent imaginé ce que serait de devenir une maman. Alors que la petite fille que j'étais grandissait et devenait une jeune adulte, je ne voyais que les côtés positifs à l'idée d'avoir des enfants.

   Maman me prenait dans ses bras lorsque j'étais triste. Maman me soignait lorsque je tombais malade. Maman m'avait également enseigné les choses de la vie. Mais au moment où je suis devenue moi-même une maman, personne ne m'avait expliqué ce qu'on pouvait ressentir en regardant dériver l'âme de son enfant à un point tel qu'il ne voulait plus vivre. Personne ne m'avait jamais dit qu'avec la plus merveilleuse des expériences, celle de donner naissance à un enfant, viendrait un jour le plus grand combat de ma vie, une lutte incessante pour le garder en vie.

   Pendant trois longues années, j'ai vu mon fils devenir mentalement et physiquement démoralisé tous les jours, à cause d'une poignée de camarades de classe au secondaire. Les attaques verbales continues sur son bon caractère étaient colossales. Pour eux, il était différent. Ses enseignants étaient au courant, la direction et les services policiers aussi et pourtant, ça n'arrêtait pas. J'ai vu les dommages que mon fils s'infligeait parce que dans son jeune esprit, personne ne se préoccupait assez pour mettre fin à ces gestes d'intimidation. Si personne ne s'inquiétait de lui, alors pourquoi devrait-il se préoccuper de lui-même, se disait-il. J'ai versé plusieurs larmes, parce que comme mère, moi aussi j'étais incapable de mettre un terme à tout ça. Toutes ces choses que ma mère m'a apprises ne m'ont pas équipée pour venir en aide à mon fils. En fait, j'ai pris part à sa torture en l'envoyant chaque jour à l'école, un lieu, où, plutôt que de vivre des expériences d'apprentissage, il était victime de tourments et d'isolement. Il se retrouvait tout seul pour assurer sa survie.

   Maintenant que je ne suis plus une petite fille, mais une femme mûre qui fait confiance peut-être un peu trop, je me suis tournée vers ma communauté. Je ne savais pas vers qui d'autre me tourner. J'ai tendu la main pour obtenir de l'aide, mais rien n'est venu. Les lacunes de notre société m'ont forcée à me débrouiller toute seule et à faire face à une situation qui n'aurait jamais dû survenir. Les services policiers m'ont laissé tomber moi et ma famille. Notre conseil scolaire aussi, de même que tous ces adultes à qui j'ai tendu la main. Pourtant on m'avait appris qu'il existait de l'aide dans notre système. Comment cela est-il possible? Tous avaient les mains liées!¨... (Lire la suite)

   Également, je vous invite à visionner des rencontres sur ce même sujet d'actualité :

* Des jeunes de l'école Étienne-Brûlé suivent des ateliers de sensibilisation à l'intimidation !

* Intimidation : Quoi faire ?

* Hausse des suspensions dans les écoles ontarinnes !

* Violence et cyberintimidation chez les jeunes : un phénomène en croissance ?

* Entrevue avec le Dr Égide Royer : Psychologue !

http://www.radio-canada.ca/sujet/intimidation

http://www.radio-canada.ca/regions/ontario/dossiers/detail.asp?Pk_Dossiers_regionaux=495

http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/dossiers/detail.asp?Pk_Dossiers_regionaux=530

Pégé

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