jeudi 27 décembre 2018

Fuir son pays en temps de paix !

Salut à tous,  

Du site AFP :  Le Venezuela n’est pas un pays en guerre. Son peuple l’abandonne par nécessité économique. Il y a une pénurie de médicaments, ils ne peuvent pas acheter de nourriture pour leur famille même quand ils ont un travail et gagnent un salaire. Il y a quelque chose de vraiment tragique à être le témoin d’un peuple obligé de fuir un pays en paix.

    ¨ Huaquillas (Equateur) -- La couverture de la crise des réfugiés vénézuéliens est un sujet très personnel pour moi. Originaire de Cucuta, une ville colombienne juste à la frontière, ma vie est faite d’aller-retour entre les deux pays. J’ai pris l’habitude de me rendre au Venezuela pour voir des amis, me promener ou aller au restaurant, ou encore profiter de sa côte sur les Caraïbes.
  
   Cela fait plusieurs semaines que nous suivons la situation des migrants vénézuéliens. Cette année, ils ont été toujours plus nombreux à quitter leur pays, -où ils ne peuvent plus pourvoir aux besoins de leurs familles-, pour chercher un travail et un avenir ailleurs.

Des conditions d`entrée durcies !
     Ils tentent de rejoindre l’Equateur, le Pérou, le Chili. Des milliers se sont installés en Colombie, où il leur a été assez facile d’obtenir des autorisations de travail. 
Certains pays ont répondu à cet exode en durcissant les conditions d’entrée sur leur territoire.

   l’accès à l’Equateur étant interdit, environ 700 personnes ont décidé de prendre le chemin du Pérou. Le pays andin ayant annoncé qu’il imposerait un contrôle des passeports à sa frontière à partir du 24 août, le voyage est devenu une course contre la montre. La température nocturne avait déjà commencé à tomber, autour de 3 degrés Celsius. Beaucoup de migrants avaient le ventre vide.   

Un ange gardien !   
  Les deux familles étaient affamées, et comme par miracle un ange gardien est apparu sur le bord de la route : une vénézuélienne, arrivée là quelques semaines plus tôt et qui travaillait dans un restaurant. Quand elle a vu les deux familles, elle s’est mise à pleurer parce qu’elles lui rappelaient sa propre expérience une fois arrivée jusque-là.  Elle leur a apporté un repas pour le déjeuner, que les deux familles ont partagé.

Finalement la frontière ! 
    Après quelques heures, nous sommes finalement arrivés à la frontière, où nous attendait une bonne nouvelle. L’Equateur allait fournir des bus pour transporter les migrants jusqu’au Pérou. Ils ont attendu des heures durant par un froid glacial, 4 degrés Celsius¨...

      ( Voir l`article et les nombreuses photos au complet )

 https://making-of.afp.com/fuir-son-pays-en-temps-de-paix?fbclid=IwAR3jjZCRUuA28yUt3r871qDnj_zdPzBoewF-9TzcdfmSV2nIC3C3HgulO7I

Pégé 

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jeudi 20 décembre 2018

Les réseaux sociaux et notre démocratie !

Salut à tous,

 Du site France Culture : Ne pas laisser des acteurs étatiques et non étatiques déstabiliser nos démocraties !  

   ¨Quand une journaliste découvre qu'elle est "directrice éditoriale" d'un compte dont elle n'a jamais entendu parler... 

   Una Mullally est une référence parmi les journalistes en Irlande. Editorialiste au Dubliner, elle collabore aussi au Guardian britannique et au Irish Times. Elle a été nommée « journaliste de l’année » en 2015. Fin août, des amis l’ont contactée pour s’étonner du contenu de certains des articles publiés sur le site dont elle est la directrice éditoriale, The British Left. Problème : Una Mullally n’a jamais créé de site intitulé The British Left.Elle commande une enquête à une compagnie privée de cybersécurité, FireEye.

   Ce qu’il découvre : le site The British Left a été créé par le gouvernement iranien à destination du monde anglophone. Et ses lointains concepteurs n’ont rien trouvé de plus malin que d’utiliser son nom pour attirer du public. Aujourd’hui, Google a retiré ce site de propagande iranien de ses références. Mais il en naît d’autres tous les jours.

la lutte pour le contrôle de l’information et l’influence des esprits ne date pas d’hier…
    La guerre de propagande est centenaire. Le fondateur de la science des médias, Walter Lippman, travaillait durant la Première guerre mondiale au Committee on Public Information, cet organisme gouvernemental chargé de « vendre l’entrée en guerre des Américains » aux côtés des Britanniques et des Français. Il y côtoya Edward Bernays, neveu de Sigmund Freud et créateur de l’industrie des relations publiques. Comme le rappelle le chercheur Vasily Gatov, la propagande était considérée l’une des armes décisives de la guerre par le régime hitlérien. Et les communistes au pouvoir en Russie y voyaient l’outil politique réellement décisif. A l’ère des masses, la capacité à faire basculer les opinions publiques, à influencer la conscience collective, devenait capitale.

 ...mais le numérique et les réseaux sociaux attisent l'extrémisme et la violence¨...
( Voir l`article au complet )

 https://www.franceculture.fr/emissions/le-tour-du-monde-des-idees/le-tour-du-monde-des-idees-du-vendredi-07-decembre-2018

Pégé 


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