jeudi 21 septembre 2017

Judaïsme: le Dieu jaloux et vengeur de la Bible !

Salut à tous,  

Du site Slate : Les exactions de certains ultraorthodoxes radicaux obligent à réviser le lien entre judaïsme et violence.

   ¨ Victimes d’une remontée brutale de l’antisémitisme, héritiers d‘un passé d’exodes, d’exils, de crimes, jusqu’au plus grand génocide du XXe siècle, les juifs les plus attachés à leur tradition et à Israël le reconnaissent aujourd’hui très volontiers: la réalité politique de l’Etat d’Israël et la violence commise par certains partis et groupes ultraorthodoxes radicaux obligent à réviser le lien entre le judaïsme et la violence. «Reconnaître cette réalité, ce n’est pas s’en satisfaire, écrit le rabbin David Meyer. C’est trouver les ressources permettant, de l’intérieur même de la tradition, d’y faire face et de la dépasser.»

    Pourquoi le cacher? La Bible est un livre violent. Loin des polémiques antisémites des siècles derniers, les rédacteurs du Talmud et les codificateurs de la Loi juive n’ont jamais cherché à nier cette réalité originelle.

   La Bible est un livre de chair et de sang, parce qu’elle a été écrite par des hommes et pour des hommes

L'argent, la gloire, le sexe !  
  Autant dire que, dans la Bible, les périodes de paix sont rares. Le peuple israélite est convaincu que les guerres pour protéger sa terre sont voulues par Dieu même. Un Dieu jaloux et vengeur. Dans le livre de l’Exode (15,3), il est nommé «le Maître des batailles». Le livre des Nombres retentit de sa fureur quand il ordonne à Moïse de venger la tribu des Madianites, dont les femmes avaient séduit les enfants d'Israël et fait adopter le culte des idoles: «N’épargnez ni les enfants mâles, ni toute femme qui a connu un homme par cohabitation» (Nombres 31,16). A cette époque, dans un Orient instable et assoiffé de sang, la vengeance, la violence, le fait de rendre coup pour coup, était, pour le petit peuple hébreu élu par Dieu, une question de vie et de mort.

 Messianisme et <<Grand Israël>> !       
   Ainsi faut-il démentir le mythe d’un «pacifisme juif», né d‘une interprétation de l’histoire qui confondrait fatalité et mérite. Les exégètes et rabbins juifs les plus raisonnables admettent aujourd’hui qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre la guerre et le judaïsme. Celui-ci ne remet pas en cause le droit à défendre une «juste cause», au besoin par l’action militaire: «S’il veut te tuer, prends les devants pour le tuer», ordonne le Talmud. Chaque fois que le peuple d’Israël entrait en guerre, c’est un prêtre qui encourageait et bénissait les combattants (Deutéronome 20,2). Certes la guerre, la violence ne sont jamais des buts en soi, mais sont perçues comme des nécessités conjoncturelles impérieuses.

<< Un peuple ne tirera plus l`épée contre un autre peuple>> !    
   Cette lecture radicale de la tradition juive semble ignorer les valeurs morales impératives aussi contenues dans la Bible et la Loi de Moïse («Tu ne tueras pas…»), reprises par les trois monothéismes et universellement répandues, au point qu’on identifie encore l’Europe et l’Occident à la civilisation «judéo-chrétienne».

    Sans doute la religion juive prévoit-elle que tout pays a le devoir de se défendre contre les agressions militaires dont il serait la victime et de s’armer en conséquence, mais comment oublier que c’est sur le mot de shalom –paix– que se terminent toutes les bénédictions sacerdotales, hier dans le Temple de Jérusalem, aujourd’hui dans le rituel quotidien des synagogue¨...
( Voir l`article au complet )       
http://www.slate.fr/story/106311/violence-religions-judaisme
Pégé
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dimanche 10 septembre 2017

Islam: une histoire de désert et de sang !

 Salut à tous, 

Du site Slate.fr :Le Coran étant «primordial» et «incréé», son interprétation doit être absolument littérale et ses versets résonnent parfois aujourd’hui de manière effrayante. Mais ils ne peuvent se comprendre qu’en référence à une époque de guerre.

   ¨   C’est le philosophe René Girard qui a sans doute le mieux cerné le concept de «rivalité mimétique» entre pays, cultures et religions. On peut le définir par un désir puissant d'imiter l'autre pour obtenir la même chose que lui. Au besoin par la violence. Après le 11-Septembre, René Girard expliquait le terrorisme islamique par la volonté «de rallier et mobiliser tout un tiers-monde de frustrés et de victimes dans des rapports de rivalité mimétique avec l'Occident». Pour lui, les «ennemis» de l'Occident font des Etats-Unis «le modèle mimétique de leurs aspirations, au besoin en le tuant».
    
   Une «rivalité mimétique» existe entre les religions elles-mêmes autour d'un même «capital symbolique». A l'âge de Mahomet, elle oppose déjà chrétiens, juifs et musulmans autour de trois «piliers»: le monothéisme, la fonction prophétique, la Révélation.

   Pendant des siècles, ce capital symbolique avait été monopolisé par l’Ancien Testament biblique et par le message de Jésus de Nazareth. Or voici qu'un troisième acteur surgissait au VIIe siècle et affirmait que ce qui avait été transmis par les précédents prophètes n'était pas complet, que leur message avait été altéré.

   Cette rivalité a engendré de la violence entre les «peuples du Livre» dès les premiers temps de l'islam. Au point qu’aujourd’hui encore, on dit que les monothéismes sont porteurs d'une violence structurelle, car ils ont fait naître une notion de «vérité» unique, exclusive de toute articulation concurrente.
Mahomet !      
   Mahomet qui garda des troupeaux, est devenu orphelin précoce, puis un notable puissant, et fut aussi un chef de guerre conquérant.

   Mahomet a 40 ans, en 610, quand il reçoit la «Révélation» sur le mont-Hira, près de La Mecque, en Arabie, où il est né. C’est un site recherché par les polythéistes qui y pratiquent le culte des ancêtres et les rites païens de la Kaaba. C’est là qu’un ange, du nom de Gabriel (Jebrail en arabe), souffle à Mahomet l’ordre de «réciter» la parole de Dieu. «Réciter» vient du verbe arabe qara'a, qui a donné le mot quran (lecture ou récitation) ou Coran. Le dialogue de Mahomet avec Gabriel va durer douze ans.

   Pour les musulmans, la «Révélation» n'est donc pas, comme pour les chrétiens, celle d'un homme-Dieu, Jésus-Christ, venu sur la terre. C'est par la Parole et l'inspiration que Dieu est descendu parmi les hommes. «Dieu parle derrière un voile», écrit ainsi la sourate 62¨...  (Voir l`article au complet) 
http://www.slate.fr/story/106619/islam-une-histoire-de-desert-et-de-sang

 Pégé
  
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mardi 5 septembre 2017

Faut-il avoir peur… de la sixième extinction ?

 Salut à tous,   


   Du site l`Actualité : À la lumière d’une nouvelle étude, il apparaît que la vie sur terre pourrait se terminer bientôt. Bref, que nous sommes foutus. Mauvaise conclusion, dit notre chroniqueuse !

   ¨  Le monde vit actuellement une sixième extinction massive des espèces, encore plus sérieuse que prévu, qui pourrait conduire à l’anéantissement du vivant si rien n’est fait d’ici 20 ou 30 ans.

   Voilà la nouvelle on ne peut plus catastrophique que vous avez sans doute apprise récemment à la suite de la publication d’une nouvelle étude, dans la revue PNAS, par les chercheurs Geraldo Ceballos, de l’Université autonome du Mexique, et Paul Ehrlich, de l’Université Stanford.
Mais quelques précisions s’imposent, car la vérité est — heureusement — un peu plus nuancée. Il ne faudrait surtout pas croire que tout espoir est vain !

   L’étude publiée par les deux chercheurs est intéressante dans la mesure où ils ont tenté d’évaluer non pas le nombre d’espèces qui ont déjà disparu ou qui sont menacées de disparition, comme le fait l’Union internationale pour la conservation de la nature avec sa Liste rouge, mais de cartographier et de quantifier le déclin des populations d’animaux qui appartiennent à ces espèces.

   Pour bien comprendre ce dont on parle, prenons, par exemple, le cas du béluga, dont le nom d’espèce est Delphinapterus leucas. Selon la classification de l’UICN, Delphinapterus leucas ne fait pas partie des espèces menacées. Cette baleine est classée dans la catégorie « quasi menacée », qui, à l’échelle des menaces, se situe entre vulnérable (la moins grave des menaces) et préoccupation mineure (aucune menace établie).

   Sur terre (ou plutôt dans les mers), les bélugas sont répartis entre environ 16 populations ou sous-populations, par exemple celles de l’estuaire du Saint-Laurent, de la baie d’Ungava, de l’est de la baie d’Hudson, etc. Certaines de ces populations sont en voie de disparition, comme celle du Saint-Laurent, d’autres, comme celle de l’est de la mer de Beaufort, ne sont pas menacées.

   En s’intéressant au sort des populations plutôt qu’à celui des espèces, la nouvelle étude dresse donc un portrait plus précis de l’état de la biodiversité.
  
   La superficie des aires protégées, concept inexistant ou presque en 1900, a été multipliée par quatre depuis 40 ans : elles couvrent désormais 15 % de la superficie terrestre, 10 % des aires côtières et 5 % des océans, et des progrès sont attendus. On pourrait faire bien mieux, et plus vite, mais on va nettement dans la bonne direction.

   Qu’on se le dise, cette sixième extinction n’est pas une fatalité. Si, plutôt que de se complaire dans le catastrophisme, on agissait ?¨...   ( Voir l`article au complet )  
  http://lactualite.com/sante-et-science/2017/07/13/faut-il-avoir-peur-de-la-sixieme-extinction/
  Pégé 


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