samedi 29 juillet 2017

La religion, c'est quoi ?

Salut à tous,

 Du site Huffpost Québec :C'est étonnant qu'avec tous les débats sur la religion, personne ne semble avoir pris le temps de se demander: «qu'est-ce qu'une religion?»

   ¨ Nous croyons tous avoir la réponse, mais pourtant nous avons tous une réponse différente. Le pastafarisme est un mouvement qui se prétend religieux, plusieurs juges leur accordent effectivement ce statut. Pourtant, une courte étude de la question démontrerait que le pastafarisme n'est pas une religion. Ce mouvement a toutefois été au cœur de nombreux scandales d'accommodements et jamais nous ne semblons avoir évoqué la question d'une définition.

    Bien qu'il ne soit pas tout à fait clair si la société est née par la religion ou vice versa, il est clair que la religion célèbre avant tout la communauté. C'est Émile Durkheim, père de la sociologie, qui alla en Océanie pour étudier des tribus dites «barbares» dans le but de découvrir l'essence même de la religion. Il dénote deux facteurs importants déterminant : le mythe et la communauté.

 Un fait social ! 
    Il découvre en 1912 que le but de la religion est de regrouper la communauté, renforcer les liens d'unité, améliorer le travail d'équipe pour assurer la survie de la tribu. La tribu se réunit autour du totem principal, le totem du clan, et célèbre ensemble. Ces rites servent à se préparer pour la chasse, le combat ou pour célébrer un événement spécial. Bref, toutes des actions nécessitant une action commune. Des rites de moindre importance pour la communauté sont célébrés dans chaque famille (le totem famille ou les armoiries familiales). Nous pouvons comparer ces événements au Noël d'antan, où tout le village se regroupait pour fêter ensemble la naissance du Christ. Une fois la messe de minuit terminée, les familles se regroupaient pour célébrer ensemble.

Le mythe sert le social ! 
   Par mythe, nous entendons aujourd'hui une légende. Pourtant, un élément différencie les deux: le mythe est source de loi et d'explication, la légende est un récit. Le mythe a deux fonctions: expliquer la nature du monde et expliquer la raison des lois.

   Le mythe est une forme de publicité pour les lois. Ils régissent la vie de la communauté et c'est ainsi que se créent les premiers codes civils et criminels. Même les dix lois juives servent la religion et la société: les cinq premières concernent la religion, les cinq dernières la vie de la société. Les textes qui suivent le décalogue sont l'équivalent de l'actuelle jurisprudence. Alors que le décalogue interdit l'esclavagisme ou, plutôt, de créer des esclaves, les textes qui suivent gèrent la vie d'un esclave. Alors que le décalogue est strict avec un «tu ne tueras point», les textes qui suivent expliquent les cas où la peine de mort est tolérable¨...   (Voir l`article au complet)


http://quebec.huffingtonpost.ca/simon-l-stonge/definition-religion-mythes-societe-communaute_b_7834500.html?ncid=tweetlnkcahpmg00000011





Pégé

  
    

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samedi 15 juillet 2017

Une île pour soi seul !

Salut à tous,

Du site Brooks :   


   ¨  L`île japonaise d’Okinoshima vient d’être inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité. Ce lieu sacré du culte shinto porte selon l’Unesco une « valeur universelle exceptionnelle ». Elle n’est pourtant habitée que par un unique prêtre. Une situation que lui envierait presque Edgar Allan Poe. Dans sa nouvelle « L’île de la fée », il souligne à quel point la solitude est essentielle à la contemplation de la nature. Mais est-il vraiment seul ?

   La Musique, dit Marmontel, dans ces Contes moraux que nos traducteurs persistent à appeler Moral Tales, comme en dérision de leur esprit, la musique est le seul des talents qui jouisse de lui-même ; tous les autres veulent des témoins. Il confond ici le plaisir d’entendre des sons agréables avec la puissance de les créer. Pas plus qu’aucun autre talent, la musique n’est capable de donner une complète jouissance, s’il n’y a pas une seconde personne pour en apprécier l’exécution. Et cette puissance de produire des effets dont on jouisse pleinement dans la solitude ne lui est pas particulière ; elle est commune à tous les autres talents.

   L’idée que le conteur n’a pas pu concevoir clairement, ou qu’il a sacrifiée dans son expression à l’amour national du trait, est sans doute l’idée très soutenable que la musique du style le plus élevé est la plus complètement sentie quand nous sommes absolument seuls. La proposition, sous cette forme, sera admise du premier coup par ceux qui aiment la lyre pour l’amour de la lyre et pour ses avantages spirituels. Mais il est un plaisir toujours à la portée de l’humanité déchue, — et c’est peut-être l’unique, — qui doit même plus que la musique à la sensation accessoire de l’isolement. Je veux parler du bonheur éprouvé dans la contemplation d’une scène de la nature. En vérité, l’homme qui veut contempler en face la gloire de Dieu sur la terre doit contempler cette gloire dans la solitude.

   Pour moi du moins, la présence, non pas de la vie humaine seulement, mais de la vie sous toute autre forme que celle des êtres verdoyants qui croissent sur le sol et qui sont sans voix, est un opprobre pour le paysage ; elle est en guerre avec le génie de la scène.

   Oui vraiment, j’aime à contempler les sombres vallées, et les roches grisâtres, et les eaux qui sourient silencieusement, et les forêts qui soupirent dans des sommeils anxieux, et les orgueilleuses et vigilantes montagnes qui regardent tout d’en haut. — J’aime à contempler ces choses pour ce qu’elles sont : les membres gigantesques d’un vaste tout, animé et sensitif, — un tout dont la forme (celle de la sphère) est la plus parfaite et la plus compréhensive de toutes les formes ; dont la route se fait de compagnie avec d’autres planètes ; dont la très douce servante est la lune ; dont le seigneur médiatisé est le soleil ; dont la vie est l’éternité ; dont la pensée est celle d’un dieu, dont la jouissance est connaissance ; dont les destinées se perdent dans l’immensité ; pour qui nous sommes une notion correspondante à la notion que nous avons des animalcules qui infestent le cerveau, — un être que nous regardons conséquemment comme inanimé et purement matériel, — appréciation très semblable à celle que ces animalcules doivent faire de nous.

   Ce fut dans un de mes voyages solitaires, dans une région fort lointaine, — montagnes compliquées par des montagnes, méandres de rivières mélancoliques, lacs sombres et dormants, — que je tombai sur certain petit ruisseau avec une île. J’y arrivai soudainement dans un mois de juin, le mois du feuillage, et je me jetai sur le sol, sous les branches d’un arbuste odorant qui m’était inconnu, de manière à m’assoupir en contemplant le tableau. Je sentis que je ne pourrais le bien voir que de cette façon, — tant il portait le caractère d’une vision¨...   ( Voir l`article au complet )
http://www.books.fr/ile-soi-seul/

Pégé



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