dimanche 27 octobre 2019

Avoir ou Être ? Un choix dont dépend l'avenir de l'homme !

Salut à tous,

Du site philo.5 :  

   ¨  Différence entre avoir et être !
      Le choix entre avoir et être  en tant que notions contraires, ne frappe pas le sens commun. Avoir, semblerait-il, est une fonction normale de notre vie : pour pouvoir vivre, il faut avoir certaines choses. En outre, nous devons avoir certaines choses afin d'en tirer plaisir. Dans une culture dont le but suprême est d'avoir — et d'avoir de plus en plus — et où on peut dire d'un individu qu' « il vaut un million de dollars », comment peut-il y avoir une alternative entre avoir et être? Au contraire, il semblerait qu'avoir est l'essence même d'être ; et que celui qui n'a rien n'est rien.

  Origine des termes !
     « Avoir » est une expression faussement simple. Tout être a quelque chose : un corps [2], des vêtements, un toit... ou, pour l'homme et la femme modernes, une auto, un poste de télévision, une machine à laver, etc. Vivre sans rien avoir est pratiquement impossible. Pourquoi, alors, avoir serait-il un problème? Cependant, l'histoire linguistique d' « avoir » montre que le mot est bel et bien un problème. Ceux qui croient qu'avoir est l'une des catégories les plus naturelles de l'existence humaine seraient très surpris d'apprendre que de nombreux langages n'ont aucun mot correspondant à « avoir ».

 Concepts philosophiques d'être !
   L'étude du concept d'être se complique de surcroît par le fait qu'être a été l'objet de milliers d'ouvrages philosophiques et que la question « qu'est-ce que être? » a été l'une des plus importantes qu'ait posé la philosophie occidentale. Le concept d'être sera traité ici du point de vue anthropologique et psychologique, mais il est évident que l'étude philosophique n'est pas sans rapport avec les problèmes anthropologiques.

Avoir ou être l'autorité !
   Un autre exemple de la différence entre le mode avoir et le mode être est l'exercice de l'autorité. Le point essentiel s'exprime par la différence entre avoir de l'autorité et être une autorité. [...] le mot « autorité » représente un terme général qui a deux acceptions totalement différentes : l'autorité peut être « rationnelle » ou « irrationnelle ». L'autorité « rationnelle » est fondée sur la compétence et aide la personne qui s'appuie sur elle à se développer. L'autorité « irrationnelle » est fondée sur le pouvoir et sert à exploiter la personne qui lui est soumise.

Aimer !
   « Aimer » a aussi deux significations, selon que le mot est exprimé sur le mode avoir ou sur le mode être. Peut on avoir un amour? Si c'était possible, l'amour serait nécessairement un objet, une substance que l'on a, que l'on possède. En réalité, il n'existe pas d'objet qui s'appelle « amour ». L' « amour » est une abstraction, peut-être une déesse, ou un être étranger, mais personne n'a jamais vu cette déesse. En réalité, seul existe l'acte d'aimer. Aimer est une activité productive, qui suppose qu'on ait un penchant, qu'on connaisse, qu'on réagisse, qu'on affirme, qu'on prenne plaisir ; qu'il s'agisse d'une personne, d'un arbre, d'une peinture, d'une idée. Aimer signifie donner vie, accroître l'intensité de sa propre vie. C'est un processus qui renaît et s'accroît de lui-même.

    Quand l'amour est expérimenté selon le mode avoir, cela signifie qu'on limite, qu'on emprisonne, qu'on contrôle l'objet « aimé ». C'est étrangler, étouffer, asphyxier, ce n'est pas donner vie. Ce que les gens appellent amour est le plus souvent un mauvais usage du mot, en vue de cacher la réalité du fait qu'ils n'aiment pas¨...  ( Voir l'article au complet )

 http://www.philo5.com/Mes%20lectures/Fromm_AvoirOuEtre.htm?fbclid=IwAR3f0H80ldBRC79jNEgH5gDPAqSZ0XwRZLNxRvEhF_6YOXdX-ben83dVJNo

Pégé
 
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samedi 19 octobre 2019

Uluru, site sacré en terre aborigène !

Salut à tous,

 Du site France Culture : L'origine des mondes culturels | Uluru ou Ayers Rock est un imposant rocher situé au centre de l’Australie, dans le Territoire du Nord. Lieu incontournable du tourisme sur le continent, c’est avant tout un site sacré pour les peuples aborigènes qui vivent dans cette partie du désert australien. 

¨ C’est un symbole de l'Australie, une de ses représentations dans le monde entier : le rocher Uluru ou Ayers Rock dans le Territoire du Nord.
   Les touristes sont environ 300 000 à s’y presser chaque année, certain.es n’hésitant pas à escalader le mastodonte de près de 350 mètres de haut. Mais pour les peuples aborigènes présents dans cette région, ce site est avant tout sacré, témoin de leur histoire. A partir du 26 octobre prochain, l’ascension du rocher sera donc interdite. Les autorités ont dénombré une trentaine de morts depuis les années 1950 lors de l’escalade du mont, réputée dangereuse, en raison de la difficulté physique de cette montée et de la chaleur qui y règne.

Un site découvert il y a moins de deux siècles par les colons…
    "Tout ce que l’on peut dire au sujet d’Uluru ne remplacera jamais ce que vous y découvrirez par vous-même." Ainsi est décrit dans le guide touristique du Petit Futé le rocher majestueux qui s’élève au milieu du désert australien. Le monolithe en grès de 348 mètres de haut et de 9,4 kilomètres de circonférence est entouré d’histoires sacrées. Un côté mystique renforcé par sa couleur rouge orange qui change en fonction du soleil, tournant au violet à la pénombre.

…Mais sacré depuis des milliers d’années pour certains peuples aborigènes !
   Difficile donc d’évoquer Uluru comme un symbole de l’histoire aborigène. _"Le terme ‘symbole’ réduit la réalité et le pouvoir de ces endroits sacrés et de leur histoire, à la fois humaine et non humaine"pour Barbara Glowczewski. Et il est difficile de qualifier l’histoire aborigène d’unique. Car en quelques 80 000 ans de présence en Australie ("d’après des découvertes archéologiques très récentes"_ selon Barbara Glowczewski), il existe autant d’histoires que de peuples sur le continent (et il y a plus de 300 langues différentes).

 Le paysage comme patrimoine culturel !
   Dans leur livre Les Aborigènes d’Australie, Stephen Muecke (professeur émérite d’ethnographie à l’Université New South Wales de Sydney) et Adam Shoemaker (vice-chancelier de South Cross University, spécialiste de la littérature et culture aborigène) racontent ce Dreaming (qui a aussi été appelé Dream Time) qui entoure Uluru.

   "Uluru est l’un des sites sacrés les plus importants pour les Aborigènes de la région car il fut le théâtre d’une terrible bataille entre les Kuniya (les Pythons des Rochers) et les Liru (les Serpents venimeux) qui marqua la fin du temps du rêve et inaugure l’âge des hommes."...
( Voir l'article au complet )

https://www.franceculture.fr/religion-et-spiritualite/uluru-site-sacre-en-terre-aborigene

Pégé

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lundi 14 octobre 2019

Parent noir, enfant blanc ou notre trouble vision du métissage !

 Salut à tous,

Du site Slate.fr :L'effet provoqué par ce duo souligne la prégnance des questions raciales dans notre société.  

¨  «Mon fils, il est tout blanc. En plus, il a les cheveux raides. Je trouve que ça ne se voit pas du tout qu'il est métis, à part son nez: il a un petit nez de Black, mais uniquement si on y prête attention, expose Jessica, 32 ans, cheffe de projet dans l'industrie pharmaceutique. Mes nièces étaient des enfants blanches quand elles sont nées. Elles avaient foncé au bout d'un mois. Mais lui, les mois passent et j'ai compris assez vite qu'il allait rester blanc» –et qu'il n'arborerait pas les couleurs martiniquaises de son grand-père maternel, mais aurait une carnation plus proche de celle de son père, d'origine irlandaise, sans l'inconvénient de rougir autant au soleil.

Identité épidermique !

   Bien sûr, la mélancolie que peut susciter cette disparité physionomique entre parent et enfant traduit une envie familiale plutôt répandue: celle que l'enfant ait des traits similaires à ceux de ses ascendants.

  Pour Jessica, qui supposait lorsqu'elle était enceinte que son enfant serait «plus foncé», avoir donné naissance à un petit blanc a été «un peu perturbant»: «Dans ma tête, quand j'imaginais mon fils, je pensais qu'il allait être métis et me ressembler plus.» Idem pour Mike: «J'aurais bien voulu que mes enfants aient une couleur de peau un peu plus mate.» 

Échapper au stigmate !
   C'est bien le contexte social qui colorie cette filiation bigarrée. C'est d'ailleurs pour cela qu'un des frères de Mike s'est exclamé, lors de la naissance de leur neveu, «un petit blond aux yeux bleus, avec des cheveux bouclés»: «Il est sauvé!»
 
Coloration visible !
 Si ce colorisme persiste, c'est notamment parce que l'apparence phénotypique des personnes racisées ne leur attire pas seulement des questions sur leurs origines mais aussi son lot de discriminations.
Certes, celles-ci sont difficiles à objectiver sur le territoire français sans statistiques ethniques, mais le volet «Les discriminations en France: entre perception et expérience» de l'enquête «Trajectoires et origines» est probant.

¨ La différence est constatée quand on se confronte aux autres, 
  lorsqu'il y a des interactions sociales¨
(Marie-France Malonga, sociologue)¨ ... ( Voir l' article au complet )
 
http://www.slate.fr/story/180906/parent-noir-enfant-blanc-metissage-racisme
Pégé

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mercredi 9 octobre 2019

Travailler quatre jours pour mieux vivre !

Salut à tous,

Du site le Soleil :  « Nous devrions travailler pour vivre et non vivre pour travailler ». 

¨ Voilà ce qu'a déclaré John McDonnell dans son discours à la Conférence du Parti travailliste britannique, le 23 septembre dernier. 

   Le député travailliste s'est ensuite engagé à respecter l'engagement d'instaurer la semaine de travail de 32 heures ou de quatre jours. Cet objectif, a ajouté John McDonnell, serait atteint dans un délai de dix ans, et ce, sans perte de salaire.

   La réduction de la semaine de travail à quatre jours serait une véritable révolution. Il s'agirait d'une rupture radicale avec la culture du travail inhérente à notre société capitaliste contemporaine.

   Mais cette transformation radicale présente aussi des défis. Les entreprises accepteront-elles une réduction de la semaine de travail ? Quel type de législation sera nécessaire pour réaliser cette réduction ? Le système capitalisme peut-il s'adapter à une semaine de quatre jours ou nous faudra-t-il imaginer - et créer - un avenir au-delà du capitalisme ?

Améliorer le bien-être !
   Les arguments en faveur d'une réduction du temps de travail sont convaincants. Des semaines plus courtes nous permettraient d'avoir plus de temps pour se réaliser et exister en dehors du travail. Cela nous permettrait d'avoir une vie meilleure.

Le règne du travail !
   Par ailleurs, le système dans lequel nous vivons nous incite à travailler davantage. On a supposé dans le passé que l'évolution du capitalisme aboutirait à des semaines de travail plus courtes. En 1930, l'économiste John Maynard Keynes prévoyait la semaine de travail de 15 heures en 2030. Il pensait que cela se ferait sans réforme fondamentale du capitalisme.

Pour le bien de la planète !
   Le défi pour tout parti politique qui s'engage à adopter la semaine de travail réduite est de surmonter ces obstacles.

   De manière générale, il semble qu'il y ait maintenant une pression plus forte pour obtenir une semaine de travail de quatre jours ou même de trois jours.

 https://www.lesoleil.com/actualite/travailler-quatre-jours-pour-mieux-vivre-e2a42fdc71f20d60e1b6f2055e8cbf36?fbclid=IwAR0s9xH5jZY9GNX0QfRCssv3NU4JI55FsIeC4EEYEfZXYcjtPulYPtOzsmc

Pégé

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mercredi 2 octobre 2019

ÉCONOMIES : La fin de l'argent ?

Salut à tous,

Du site Le Soleil : La disparition de la monnaie et des billets de banque a été plusieurs fois annoncée. Peut-être plus souvent que le retour des Nordiques à Québec? Mais en attendant la fin, la monnaie n’a pas tout à fait dit son dernier mot. 

¨  L’argent «liquide» a mauvaise réputation. On l’accuse de nourrir «l’évasion fiscale, le marché noir, la corruption, le terrorisme et tous les trafics».(1) Rien de mieux qu’une transaction en «argent comptant» pour éviter de laisser des traces. Plus les coupures sont grosses, plus elles se transportent facilement. En Europe, le défunt billet de 500 € [565 $] était si prisé par le crime organisé, qu’on l’avait rebaptisé le «ben Laden».

   Sur les milliards de billets de banque américains qui existent à travers le monde, plus de 80 % sont des coupures de 100 $. «De ce nombre, la moitié circulent en dehors des États-Unis», rappelle Stephen Gordon, professeur d’économie à l’Université Laval.(2) On devine que ces billets ne servent pas tous à financer les œuvres des Petits Frères des pauvres ou la sauvegarde de la salamandre à nez court des Appalaches...

Liquider l’argent liquide ?
   En 1661, la Suède a été le premier pays d’Europe à imprimer un billet de banque. Aujourd’hui, elle est devenue le laboratoire d’un monde débarrassé du cash. En 2019, à peine 1 % ou 2 % des transactions impliquent des billets ou de la monnaie. La moitié des grands magasins suédois n’accepteront plus d’argent comptant, à partir de 2025. IKEA, le géant national, soutient que ses employés passent 15 % de leur temps à compter et à classer des billets, même s’ils ne représentent plus que 1 % des paiements.

La grande métamorphose !
   Les jours de la monnaie et du billet de banque sont-ils comptés? Peut-être. Mais la mort s’annonce lente. À travers le globe, environ 85 % des transactions s’effectuent encore avec de l’argent comptant. En Égypte, au Pérou ou en Malaisie, les différents modes de paiements électroniques représentent à peine 1 % des échanges. En Inde, 9 transactions sur 10 se font en liquide.
Pour l’instant, «le monde sans cash» reste d’abord l’affaire de riches.

L’argent du grand Satan
   Non, la monnaie n’a pas dit son dernier mot. À travers le monde, on en dénombre encore au moins de 136 différentes. Un peu partout, la monnaie «nationale» reste d’ailleurs un sujet délicat. Très sensible. Au Canada, des citoyens se sont émus lorsqu’ils ont cru distinguer une feuille d’érable de Norvège sur les nouveaux billets, au lieu du sacro-saint érable à sucre. En Grande-Bretagne, la nouvelle coupure de cinq livres a soulevé la colère des vegan, parce qu’elle contient des traces de… graisse de mouton.

   Et que dire de l’embarras de la réserve australienne, lorsqu’elle a constaté qu’elle venait d’imprimer 47 millions de nouveaux billets de 50 $ comportant trois fautes d’orthographe?¨...   
( Voir l'article au complet )

https://www.lesoleil.com/actualite/la-fin-de-largent-cd536f1655e1c1d34878fea9e2cad7ad

Pégé

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