jeudi 23 avril 2020

COVID-19, Chine, Walmart et centre d’achats des Colocs !

Salut à tous,

 Du site LeDevoir : «La COVID-19 a forcé toute la planète à se mettre sur "pause" et tous les pays prennent maintenant conscience de la faiblesse de leur économie locale et de leur dépendance face aux grandes puissances économiques».

¨ Pourquoi ces quatre entités font autant peur aux économies locales ? En fait, elles ont en commun de chercher à les réduire à néant.

   La COVID-19 a forcé toute la planète à se mettre sur « pause » et tous les pays prennent maintenant conscience de la faiblesse de leur économie locale et de leur dépendance face aux grandes puissances économiques qui contrôlent l’approvisionnement de plusieurs secteurs économiques, dont entre autres les fournitures médicales et pharmaceutiques. Que restera-t-il de notre tissu économique après la pandémie ? Les sociétés vont compter leurs morts autant dans leur population que chez les PME et petits commerces qui n’y survivront pas. En conséquence, il est fort à parier que le discours mondialiste changera de manière importante.

   À l’échelle planétaire, la Chine est le Walmart de l’humanité. C’est la raison pour laquelle Donald Trump en a autant peur et lui a imposé des mesures pour contrer les dommages causés dans l’économie américaine locale. À l’image du centre d’achats chanté par les Colocs, il a sorti le bulldozer et a fait passer à la Chine un mauvais quart d’heure.

   Actuellement, le Québec prend aussi conscience que la santé de sa population et la protection des travailleurs de la santé sont dépendantes des livraisons de matériel médical et de fournitures pharmaceutiques en provenance de la Chine et d’ailleurs. Quelles sont ses options pour devenir autonome ?

Petites et grandes surfaces !
   Difficile à comprendre pourquoi le gouvernement du Québec demande d’acheter local et laisse les Walmart et Costco entièrement ouverts pendant la pandémie. En effet, tous les produits offerts dans nos petits commerces fermés sont actuellement disponibles dans ces grandes surfaces. Alors que les ventes de nos PME et petits commerces sont à zéro, celles des grandes multinationales sont au maximum. C’est le monde idéal pour ces grandes entreprises, car la concurrence est nulle, neutralisée et placée sur respirateur artificiel par les gouvernements canadien et provinciaux. Nos cultivateurs jettent leur lait pendant que Walmart vend des produits laitiers américains sur ses tablettes. Ce qui est paradoxal, c’est que de nombreux consommateurs achètent des produits dans ces grandes surfaces avec de l’argent qui leur est versé à même nos taxes parce qu’ils ont perdu leur emploi dans une de nos PME. Où sont la justice et l’équité dans tout ça ? Où iront les profits réalisés par ces multinationales avec une partie de nos taxes pendant que nos entrepreneurs locaux subissent des pertes importantes ?¨... ( Voir l'article au complet )

 https://www.ledevoir.com/opinion/idees/577445/covid-19-chine-walmart-et-centre-d-achats-des-colocs?fbclid=IwAR3PNyQRxlJc1KkElW4hruyxLKaqWaKCKoJhst-XMq82_flM-Jv4zetAvRs

 Pégé

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mardi 21 avril 2020

Cosmologie : quelle est notre place dans l'Univers ?

Salut à tous,

 Du site Futura Sciences : Non, la Terre n’est pas au centre de l’Univers. Le Soleil non plus. Notre Planète, notre Galaxie sont des anonymes perdus dans l’immensité du cosmos. Découvrez ici quelques notions de cosmologie qui vous permettront de mieux comprendre quelle est notre place dans l’Univers. 

¨  Situé à la périphérie de la galaxie qui l'héberge (la Voie lactée), notre Soleil n'est qu'une étoile quelconque parmi les centaines de milliards d'autres étoiles qui forment la traînée blanche si visible les nuits d'été. Notre Galaxie n'est elle-même qu'un individu banal parmi les milliards d'autres galaxies que l'on observe dans l'Univers. Mais le plus étonnant est que ces observations ne révèlent que la face visible d'un univers réel dominé par la matière noire et l'énergie noire, hypothèses qui rendent Copernic toujours plus contemporain. 

   Y a-t-il spectacle plus magnifique que celui du ciel d'une nuit d'été ? On peut y chercher avec bonheur les zébrures fugaces des « étoiles filantes » ou contempler sans se lasser l'éclat des milliards d'étoiles de la Voie lactée.

   Y a-t-il plus belles images que celles des planètes de notre Système solaire, envoyées par les sondes spatiales au cours de leur périple ? Et pourtant, ces images sont en partie trompeuses ! Le cosmos qu'elles nous révèlent ne serait qu'une infime part de l'univers réel.

   C'est ce réel que nous allons tenter ici d'appréhender en nous rappelant en premier lieu le rôle fondamental de l'astronomie et de la cosmologie dans l'évolution des idées scientifiques et philosophiques.

Explorer l'Univers !

   L'aspect trompeur des belles images du cosmos n'est pas dû à la limitation de nos sens usuels. Si nos yeux ne sont sensibles qu'à une infime part (« le domaine visible ») du spectre électromagnétique, la technologie actuelle permet d'explorer ce spectre dans sa totalité, du domaine radio aux rayons gamma.

   En dépit de ces moyens extraordinaires, l'essentiel de la masse, cause de la rotation des étoiles dans les galaxies spirales ou des mirages gravitationnels au sein des amas de galaxies, reste indétectable. Cette « masse cachée » ne se manifeste en effet que par son action gravitationnelle.

Les secrets de la cosmologie !

   La matière noire, 5 à 10 fois plus abondante que la matière visible, joue également un rôle irremplaçable dans le mécanisme de formation des grandes structures de l'Univers, des galaxies et des amas, dont les parties visibles sont offertes à nos regards.

   Le modèle du Big Bang est devenu le standard de la cosmologie et rend compte avec succès (avec de nombreux autres phénomènes) de l'expansion de l'Univers, expansion dévoilée par la « fuite des galaxies ». ( Voir l'article au complet )


 Pégé

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samedi 18 avril 2020

Chronique : Vive les vieux !

Salut à tous,

Du site LaPresse+ : On a tout faux. Les aînés ne sont pas derrière nous. Ils sont devant nous. Les aînés ne sont pas notre passé. Ils sont notre avenir. Ils sont déjà rendus là où l’on s’en va. Ils nous ont devancés. Ils ont marché avant nous. Parlé avant nous. Dansé, chanté, aimé, volé, gagné, avant nous. Trahi, chuté, perdu avant nous, aussi. 

 ¨ Ce ne sont pas les derniers. Ce sont les premiers. Ce sont nos Neil Armstrong. Nos découvreurs. Nos pionniers. Ce que l’on sait, ils nous l’ont appris. Lire, compter, s’intéresser, donner. Ignorer, blesser et prendre, aussi. Selon qui ils étaient sur notre chemin, on peut tout leur devoir ou leur en vouloir pour tout. Ils sont bons ou cons, comme nous. Ou, plutôt, on est cons ou bons, comme eux.

   Ce qu’ils sont aujourd’hui, c’est ce que nous serons demain. Les crèmes, la chirurgie esthétique et les filtres Instagram n’y changeront rien. On ne rajeunit pas. On vieillit. Tous autant que nous sommes. Les jeunes, aussi. Le temps d’une virgule, ils sont déjà moins jeunes. On vieillit. Chaque seconde de notre vie. Parce que vieillir, c’est vivre. Et mourir, c’est ne plus vieillir.

   Alors, voulez-vous bien me dire pourquoi, nous qui sommes si remplis de promesses pour l’avenir, sommes si peu préoccupés du sort des aînés ? Ce que nous leur faisons, c’est ce qu’on nous fera. Ce que nous ne leur faisons pas, c’est ce qu’on ne nous fera pas. Si on n’agit pas envers eux par altruisme, agissons, au moins, envers eux par égoïsme.

   Vous pouvez même le faire pour vos enfants. Parce que, je vous le souhaite, vos enfants seront vieux un jour. Pourquoi tant de sacrifices pour qu’ils aient une belle vie, si leur fin est triste et malheureuse  ? Tous les vieux sont les enfants de quelqu’un.

   La société a laissé de côté les personnes âgées. Pas juste depuis le virus. Depuis une éternité. Parce qu’on ne veut pas se voir en eux. La société vit bien dans le déni. La société croit qu’elle a 18 ans et se fait croire qu’elle s’amuse tout le temps.

   Le plus dérangeant dans cette histoire, c’est lorsqu’on lit le chiffre des décès, et que ça nous rassure de constater que les victimes sont surtout des gens de 70 ans et plus. Comme si c’était moins grave. Honte à nous. Une vie est une vie. Un être humain n’est pas un char. Il ne perd pas de la valeur avec le temps.

   Je sais que la mort d’un enfant nous brise le cœur. La mort d’un vieil enfant devrait le briser aussi. On comptera en combien de morceaux après. On part toujours trop tôt quand on aurait pu partir plus tard.
( Lire la chronique au complet )

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Pégé   

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dimanche 12 avril 2020

Les nouveaux cavaliers de l’apocalypse !

Salut à tous,

 Du site Radio-Canada : La guerre, la famine, la maladie et la mort ne sont plus les seuls dangers qui guettent l'humanité.  

¨ Si le livre de l'Apocalypse du Nouveau Testament symbolisait par quatre cavaliers les grands maux annonciateurs de la fin des temps, des scientifiques singapouriens ont revu le concept pour les temps actuels.
 
   Les fléaux qui menacent maintenant l’humanité sont, selon eux, la surpopulation, la mondialisation, l’hyperconnectivité et la diminution du nombre de chaînes d'approvisionnement.

     ¨La pandémie actuelle dévoile de graves problèmes dans la dynamique mondiale du commerce, de la gouvernance et de la santé publique¨. (  Kang Hao Cheong, SUTD )

1- La surpopulation !
   La planète compte presque 8 milliards d’humains, et leur nombre augmente particulièrement vite depuis la révolution industrielle. La population mondiale a atteint un premier milliard d’humains autour de 1800, un deuxième milliard en seulement 130 ans vers 1930, puis un troisième milliard en 30 ans, vers 1960. Le quatrième milliard en 15 ans, en 1974, et le cinquième milliard en seulement 13 ans, en 1987. 

2- L’hyperconnectivité !
   L’explosion démographique a mené à une urbanisation importante et à l’apparition de mégapoles partout sur la planète. Ces villes où vivent des millions de personnes sont desservies par des systèmes de transport très connectés : bus, métro, avions et voitures. 

 3- La mondialisation !
   Les activités humaines, qu’elles soient économiques, sociales, sanitaires ou politiques, se déroulent de plus en plus à l’échelle planétaire. Elles sont liées et interdépendantes. Cette réalité découle de l'évolution technologique des transports, des communications et du commerce, et a mené à la création d’organisations telles que l’ONU et le Fonds monétaire international (FMI).

4- Des chaînes d'approvisionnement fragiles !
La mondialisation a favorisé l’apparition d’entreprises multinationales. De nos jours, les grands ensembles démographiques sont alimentés par des chaînes d'approvisionnement concentrées et moins nombreuses, dont les produits se trouvent rarement en quantités excédentaires. Si la survie d’une partie de la population nécessite une ressource en particulier pour sa survie, comme des respirateurs, la situation peut rapidement entraîner une catastrophe. 

Pégé
 
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mercredi 8 avril 2020

Regard de philosophe : « Non, tout n’ira pas bien si on continue comme on le fait » !

Salut à tous,

 Du site Radio-Canada : « Il faut vraiment saisir cette occasion pour travailler à une régionalisation des modes d’organisation et à une modération de notre rapport à la consommation. ».  

¨ Au-delà de l’urgence sanitaire, Alain Deneault pense que la pandémie du coronavirus, aussi douloureuse soit-elle, doit être l’occasion pour la planète d’observer une halte salvatrice et de repenser son modèle de production et de consommation. 

   Le philosophe est sans détour. Dans la fièvre du coronavirus qui s’empare du monde, avec son lot de morts et d’effets collatéraux, il est naturel de s’allier solidairement pour faire front commun à la pandémie, mais il faut se garder de verser dans un optimisme béat. 

   Il recommande de ne pas trop se gargariser de slogans triomphants, du genre Tout ira bien, car, prévient-il, non, tout n’ira pas bien si on continue comme on l’a fait. C’est la leçon qu’il faut tirer, il ne faut pas se fermer les yeux en disant : tenons bon et bientôt tout continuera comme avant.

   En entrevue à l’émission Désaultels le dimanche, le professeur de philosophie à l’Université de Moncton prône une espèce de catharsis en ces temps de crise. C’est un moment existentiel, c’est un moment aussi intellectuel où on peut collectivement se demander d’où on vient et où on va. Et qu’est-ce qu’on fait, comment on s’organise et comment s’explique la crise dans laquelle on est?

   En d’autres termes, il faudrait faire du problème un élément déclencheur pour penser plus largement notre rapport au monde.
      
   La fulgurance avec laquelle le virus, originaire d’une ville chinoise, s’est propagé dans le monde a mis à nu les failles de notre système économique mondialisé, soutient-il. 

On a complètement intégré, par la délocalisation des entreprises, toutes les parties du monde à un même réseau de production. Ce qui suppose énormément de rapports de dépendance et d’interdépendance.
Aujourd’hui, l’organisation du travail, la production capitaliste est tellement réseautée à l’échelle mondiale que lorsqu’un Chinois éternue, la planète devient malade.
Alain Deneault, philosophe et auteur
   Le chaos mondial auquel on assiste a également révélé que les tenants du capitalisme peuvent s’avérer des géants aux pieds d’argile. On est dans un moment où on se rend compte que la mondialisation financière est très fragile. Elle n’est pas assise sur du roc, comme on a pu le penser.

Mettre le capitalisme sur pause

Il est bon que la planète fasse une halte, clame l’auteur de La médiocratie. On se rend compte qu’on est malheureux au travail très souvent. En témoignent le recours aux psychotropes, l’alcoolisme et grand nombre de phénomènes sociaux qu’on observe.

   Le modèle économique capitaliste a été pensé pour pouvoir faire travailler des gens dans des conditions de misère, pour contourner les règles sociales que nous sommes données dans la modernité, en Occident, déplore le philosophe¨...   ( Voir l'article au complet )


 Pégé

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