samedi 30 juin 2018

LECTURE : Homo Deus !

Salut à tous,  

 Du site YNHARARI : Sapiens, une brève histoire de l’humanité décrivait la façon dont les humains ont conquis le monde par leur capacité unique de croire à des mythes collectifs tels que les dieux, l’argent, l’égalité et la liberté. Homo Deus, une brève histoire du futur nous offre une vision de ce que le monde deviendra quand à ces mythes millénaires s’allieront des nouvelles technologies démiurgiques comme l’intelligence artificielle et la manipulation génétique. 

   ¨ Que deviendra la démocratie quand Google et Facebook connaîtront mieux que nous nos goûts et nos préférences politiques ? Qu’adviendra-t-il de l’Etat providence lorsque les humains seront évincés du marché de l’emploi par les ordinateurs, devenant ainsi une nouvelle « classe inutile » massive ? Quelle utilisation l’Islam fera-t-il de la manipulation génétique ? La Silicon Valley finira-t-elle par créer de nouvelles religions, plus que de nouveaux gadgets ? 
   Alors que l’Homo Sapiens devient un Homo Deus, quel nouveau destin sommes-nous en train de nous forger ? Pour nous qui nous sommes élevés nous-mêmes au rang de dieux de la terre, quels projets entreprendre, et comment protéger cette planète si fragile et l’humanité même de nos propres pouvoirs de destruction ? Le livre Homo Deus nous donne un aperçu des rêves et des cauchemars qui façonneront le 21e siècle.
    Sapiens expliquait comment l’humanité s’est rendue maître de la planète terre. Homo Deus examine notre avenir. Faisant appel aux sciences, à l’histoire et à la philosophie, et à toutes les disciplines intermédiaires, il livre une vision de demain qui semble d’abord incompréhensible, puis très vite indéniable : l’humanité va bientôt perdre non seulement le contrôle mais son sens même. Et n’attendons pas pour organiser la résistance – si nos scénarios de science-fiction préférés décrivent la lutte des humains contre les machines au nom de la liberté et de l’individualisme, ces mythes humanistes seront abandonnés avant longtemps, aussi dépassés que les cassettes audio ou les danses de la pluie. Ça peut paraître alarmant, mais le changement fait toujours peur.
   Au siècle dernier, le genre humain a réussi l’impossible : maîtriser la famine, les épidémies et la guerre. Aujourd’hui, il y a plus de victimes de l’obésité que de la faim, plus de gens qui meurent de vieillesse que de maladies contagieuses, et plus de personnes qui se suicident que de victimes de guerre. De toute la longue histoire de la terre, nous sommes la seule espèce qui, à elle seule, a changé la planète entière, et nous n’attendons plus qu’un être supérieur forge notre destin à notre place¨.

 Pégé

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jeudi 14 juin 2018

Bruno David : «On ne pourra pas toujours s’en tirer, il n’y a pas de planète B» !

Salut à tous,

 Du site Libération : Il y a dix ans, on était réveillé par les oiseaux, plus aujourd’hui. Un constat parmi mille autres de l’extinction majeure des espèces qui bouleverse la planète de façon irréversible.  

¨  Le naturaliste Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle, partage le constat alarmiste de ses pairs. Et craint que l’homme ne soit pas capable de réagir à temps.
Les scientifiques n’ont plus de mots assez durs pour qualifier l’état de la biodiversité : «Anéantissement biologique», «défaunation aux conséquences catastrophiques»… La situation est-elle si grave ?
   J’aime bien prendre du recul. Lors des derniers 500 millions d’années, il y a eu cinq crises d’extinction majeures de la biodiversité et une cinquantaine d’autres plus petites. On peut en tirer des leçons. Premièrement, il n’y a pas deux crises identiques, elles sont toujours conjoncturelles. Deuxièmement, les crises ne tuent pas, elles ne provoquent pas une hécatombe mais sont plus pernicieuses : de génération en génération, les espèces sont moins peuplées. Une crise est mondiale et touche différents groupes d’espèces. Dernière caractéristique : elles sont brutales à l’échelle géologique, de l’ordre du million d’années en moyenne. La deuxième leçon à retenir des crises passées est qu’elles ont toutes été multifactorielles.

   On serait donc en train de provoquer et vivre la sixième extinction majeure des espèces ?
Rappelons les faits. Nous constatons un déclin mondial et extrêmement brutal de la biodiversité, qui touche des groupes extrêmement divers, les vertébrés, les insectes et la microfaune du sol. Ça n’a jamais été aussi rapide dans l’histoire. La vitesse est le facteur le plus inquiétant.
Si on extrapole les chiffres du Millenium ecosystem assessment (1) étudiant les 200 dernières années, on aboutit à une éradication de tous les mammifères en environ 10 000 ans. Et cela peut s’accélérer. De même pour le changement climatique, on est sur des vitesses de bouleversement qui ne sont pas compatibles avec la vie végétale et animale.
Vous dites que la crise actuelle est multifactorielle. Quels sont ces facteurs ?
   On parle beaucoup du réchauffement climatique, mais la plus grosse pression sur la biodiversité est le changement d’usages. C’est l’utilisation qu’on fait de la planète qui touche le plus la biodiversité. Les études sur le déclin des oiseaux communs publiées par le Muséum et le CNRS, fin mars, montrent que dans les plaines agricoles, l’utilisation des produits phytosanitaires et l’intensification des pratiques empêchent les oiseaux de se reproduire correctement. La pollution, l’agriculture, le changement climatique sont autant de facteurs qui s’additionnent.
 ( Voir l`article au complet ) 

http://www.liberation.fr/planete/2018/05/17/bruno-david-on-ne-pourra-pas-toujours-s-en-tirer-il-n-y-a-pas-de-planete-b_1650875

Pégé

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samedi 2 juin 2018

La biopiraterie, ce scandale du vol des savoirs ancestraux !

Salut à tous,

 Du site consoGlobe : Les savoirs ancestraux représentent toutes ces traditions pluri-millénaires conservées par les populations autochtones. Les problèmes surviennent quand des brevets sont posés par des laboratoires étrangers de recherche et développement. On parle alors de biopiraterie. 

   ¨   La biopiraterie, commence a faire de plus en plus parler d’elle ces derniers temps. Récemment encore, le brevet déposé par un l’Institut de recherche pour le développement sur une molécule antipaludique utilisée en Guyane depuis des siècles, a fait grand bruit.

Le vol des savoirs ancestraux, qu’est-ce que c’est ?

   Derrière les mots biopiraterie ou vols des savoirs ancestraux, se cache une réalité douloureuse pour les peuples autochtones.

  Il s’agit de brevets remis notamment par l’Office européen entre autres, à des laboratoires, des instituts, des groupes agroalimentaires ou pharmaceutiques occidentaux, sur des savoirs, des aliments, des traditions ou des médecines locales millénaires.

  Concrètement, comment ça marche ? Les occidentaux viennent sur place s’informer des pratiques ancestrales et vont ensuite utiliser ces savoirs pour découvrir une molécule, fabriquer un médicament, le commercialiser, le tout en profitant du monopole qu’offre le précieux brevet, que les populations autochtones n’ont, elles, jamais réclamé.

Le cas de la Guyane

   Le cas de la Guyane n’est pas isolé mais reste très parlant. Le 21 février 2018, l’Office européen des brevets a confirmé la délivrance d’un brevet à l’Institut de recherche pour le développement pour sa « découverte » de la molécule Simalikalactone E (SkE) en 2009.

    Cette molécule a été extraite de la plante Quassia amara, plus communément connue sous le nom de quinine. Une découverte ou un vol de savoirs ? Car en réalité cette plante est utilisée à cet usage depuis des siècles par le peuple guyanais.

    L’Association France Libertés a contesté ce brevet et accuse l’Institut de recherche pour le développement de biopiraterie. De leur côté, les principaux intéressés expliquent par l’intermédiaire de leur porte-parole, le jeune Tapo Aloïke que « l’Institut de recherche pour le développement (IRD) est venu en Guyane s’approprier le droit d’utilisation exclusive de la propriété antipaludique de cette plante. Ce que nous demandons ici est tout simplement le respect ».¨...
 L’Association France Libertés a contesté ce brevet et accuse l’Institut de recherche pour le développement de biopiraterie. De leur côté, les principaux intéressés expliquent par l’intermédiaire de leur porte-parole, le jeune Tapo Aloïke que « l’Institut de recherche pour le développement (IRD) est venu en Guyane s’approprier le droit d’utilisation exclusive de la propriété antipaludique de cette plante. Ce que nous demandons ici est tout simplement le respect ».¨...
( Voir l`article au complet )

https://www.consoglobe.com/biopiraterie-vol-savoirs-ancestraux-scandale-cg?utm_source=twitter&utm_medium=social 
    
  Pégé

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