vendredi 29 novembre 2013

Commentaire : Combattre... Pourquoi ?

Salut à tous,  

Du journal local Le Quotidien, un commentaire d' un lecteur, Martin Belley, Saint-Nazaire, Lac-Saint-Jean.

   ¨À écouter les gens parler, c' est à croire que tout le monde ou presque combat ou se bat contre quelque chose ! Le monde médial combat la maladie, les religieux combattent les hérétiques. les enseignants combattent l`ignorance, les hygiénistes combattent la ¨malbouffe¨, les policiers combattent les criminels, les pompiers combattent les feux, les environnementalistes combattent la pollution, les travailleurs combattent pour garder leurs emplois, les employeurs combattent la compétition, les gouvernements combattent la pauvreté et le chômage, les sportifs combattent leurs adversaires, les nations combattent d'autres nations, etc.
  
   Mettez-en, çà fini plus de combattre ou de se battre ! Enfin, bien du monde est au ''bat'' et bien du monde se sent battu et parfois abattu. C'est peut être cela qui a inspiré quelqu'un à écrire sur un mur à Québec, et il a été payé pour cela : '' Vous n'êtes pas écoeurés de vous battre bande de caves ''.
  
   Pourtant, au lieu de se battre, le dictionnaire fournit les verbes  appropriés à chaque action : guérir, convertir, instruire, éduquer, arrêter, éteindre, exterminer, créer, éradiquer, dépasser, s'entendre. Mais non, il faut se battre, livrer combat  plutôt que solutionner. Que voulait-il nous dire cet artiste de Québec avec sa maxime qui détonne ? Sûrement voulait-il nous dire de voir la vie autrement qu'un combat. Car se battre, combattre, fait référence à une bataille et dans une plus grande mesure, à la guerre. Çà nécessite de l'énergie négative de colère qui cache de la peur psychologique.
  
   Puis, c'est fatiguant de se battre. Ça fait des dommages collatéraux et ça intoxique les combattants. Ça fait des vainqueurs et des vaincus. mais ça ne solutionne rien, sinon jamais de satisfaction. Que le combat soit avec soi-même ou avec d'autres, ça laisse un goût amer et de l'animosité.
  
   Se battre pour avoir raison ? Ça donne quoi avoir raison si ça ne rend pas heureux ? Ça flatte l'ego et ça le fait grossir. Qui dit combat, dit armes. Que ce soit en pensée ou avec des armes matérielles, le résultat est le même dans l`esprit. La pensée, c`est très puissant et çà l`est davantage lorsqu`elle est devenue une croyance, c`est-à-dire une pensée entretenue.
  
   Une pensée venant seulement du mental, c`est peu lumineux. C`est comme s`éclairer à la chandelle. Si le combat égale la guerre, son contraire, c`est la paix. Une pensée de paix vient de l`intelligence du cœur. Elle est lumineuse et véridique. Combattre, c`est voir un ennemi peu importe la forme et de le tuer du moins en pensée. Il n`y a pas d`autre façon de solutionner un problème que par la lumière intérieure et la vérité.
  
   Celles-ci sont en soient simples et n`ont pas besoin d`être défendues. La défense et l`attaque sont les deux côtés d`une même médaille. Comme pour les plantes, nous n`avons pas à dire à la lumière du soleil quoi faire. L`humilité est de mise. Mais, notre mental qui veut diriger notre vie ne l`entend pas ainsi. C`est seulement un outil à notre service. Mais quand c`est lui qui mène, il ment lamentablement en proposant de faire de la vie un combat plutôt que de vivre l`instant présent, sans peur et sans reproche, mais avec la paix intérieur¨.

Pégé

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dimanche 17 novembre 2013

Géopolitique : Les leçons de l`Histoire... mais que nous oublions, volontairement ou non !

Salut à tous,  

   Pour ceux qui s`intéressent un tant soit peu à l`étude et au suivi de la géopolitique savent bien que la grande majorité des sujets d`actualité que les médias nous présentent régulièrement ne sont que de nouveaux chapitres de faits et de situations déjà vécus, à quelques exceptions près...

¨ Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire¨ ( Albert Einstein )
 
Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes. (Martin Niemöller, 1892-1984)
   ¨Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés.

   Quand on lui demandait combien d'allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.
   Peu de gens sont de vrais nazis, disait-il, mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention. J'étais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines.»
    La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d'environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n'était pas concernée.
    L'immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix  millions de personnes.
    Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n'était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l'Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d'épée, de pelle ou de baïonnette.
   Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie. N'aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour «la Paix et l'Amour»?
   Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées : les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.
   Aujourd'hui, des «experts» et des «têtes bien pensantes», ne cessent de nous répéter que l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire        que vivre en paix.  Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée.  C'est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam.
Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l'une après l'autre.  Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La réalité, brutale et quantifiable est que la «majorité pacifique», la «majorité silencieuse» y est étrangère et se terre.
    Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s'éveilleront un jour pour constater qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
   Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples, sont morts parce que la majorité pacifique n'a pas réagi avant qu'il ne soit trop tard.
   Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques.   
   «Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
   Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
   Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
   Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
   Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester.»¨.
Pégé
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mardi 12 novembre 2013

Réflexion : Le doute... un loup pour l`homme !

Salut à tous, 

Extrait du journal local Le Quotidien, un excellent commentaire du journaliste Joël Martel :

   `C`est un homme sans histoire. Le type travaille dans une espèce de CPE et tous les enfants l`adorent. Il a toujours l`énergie et le temps de jouer avec eux. La vie est belle quoi.
   Et puis, par un beau matin, sa patronne l`avertit qu`une plainte à son égard est présentement sous étude. Comme le gars n`a absolument rien à se rapprocher quand à ses agissements, il s`inquiète quand même un peu mais se dit que ça n`ira certainement pas plus loin.
   Or le mal est déjà fait...
   Voilà la prémisse du long-métrage La chasse (Jagten), mettant en vedette le comédien Mads Mikkelsen. Le film est superbement réalisé mais surtout, il invite le spectateur à se plonger dans une réflexion troublante.
   Car tout au long du film, une question vient nous hanter, pour ensuite nous habiter au cours des jours suivant : une fois que le doute s`est installé, est-il possible d`en faire abstraction ?
   La question est troublante car, à bien y penser, chaque jour on parle de vous, vous n`avez aucun contrôle sur ce qui sera dit à propos de vous. Vous devenez malgré vous le personnage d`un film, et vous n`avez aucun mot à dire sur la nature du rôle que vous tiendrez, sur le scénario comme pour le montage.
   Par exemple, çà peut être un de vos collègues qui raconte à sa femme un truc anecdotique et comme vous étiez sur les lieux, il fera  mention de vous, et de fil en aiguille, sa femme en profitera pour prendre des nouvelles de vous. Et comme votre collègue est plus ou moins d`humeur bavarde, il fournira alors le strict minimum. Et là, qui sait, peut être que sa femme interprétera cela comme une espèce de fuite et à ce moment là, sans aucune raison, le doute s`installera. Du jour au lendemain, vous deviendrez à ses yeux une menace à sa vie conjugale. Vous riez, mais c`est le genre de trucs qui arrive tous les jours.
   Ce qui donne le vertige dans tout çà, c`est que le doute est contagieux.
   Si je vous demandais : Penses-tu que Ginette X pourrait avoir une liaison avec Laurent X, le mari de Denise X ? Et je ne suis pas prêt à parier que même s`il s`agissait de l`hypothèse la plus débile que vous ayez entendue, ce sera plus fort que vous. Dans les jours qui viendront, vous ne pourrez pas résister et vous finirez par demander  à l'un de vos amis s` il pense que Ginette couche avec Laurent. Probablement aussi qu`afin de ne pas avoir l`air de la personne qui colporte de fausses informations, vous utiliserez la bonne vieille formule qui consiste à rigoler en disant : ¨Imagine-toi que quelqu`un m`a sérieusement demandé si je pensais que Ginette couchait avec Laurent¨. C`est ainsi que le doute se propage.
   Évidemment, dans un monde idéal, la vérité finirait par triompher de tout çà, mais dans le monde dans lequel nous vivons,, n`a rien de bien idéal. Vous auriez beau faire revenir la vie à l`homme dont on vous a faussement accusé du meurtre afin qu`il rétablisse les faits, vous demeurerez toujours aux yeux des autres ce gars qui a peut être tué quelqu`un.
   Les choses ne risquent pas de s`améliorer au cours des années à venir car le doute a maintenant la vie encore plus facile qu`il l`a eue auparavant. Comme la planète est désormais connectée, une affirmation, qu`elle soit fondée ou non, peut faire le tour de la boule une dizaine de fois en l`espace de quelques heures seulement. C`est peu dire mais nous sommes plus fragiles que jamais. Du même coup, nous sommes tout aussi de potentielles armes de destructions massives. Que ce soit par mots ou par clics, nous sommes collectivement à la merci des autres. J`en conviens, çà peut sembler ¨parano¨, mais c`est loin d`être faux.
   Mais ce qui est le plus cruel, c`est que le jour où l`on réalise qu`on a participé d`une façon ou d`une autre à un lynchage injustifié, on ne peut pas se mentir à soi-même afin de s`alléger la conscience. Le doute déclare forfait pour laisser toute la place à la vérité. Et la vérité, elle est sans pitié.
  
C`est pour çà qu'on ment parfois... Et c`est pour çà qu`on doute !¨.

Pégé

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mercredi 6 novembre 2013

Le Devoir de philo - Marx, cet écologiste méconnu !

Salut à tous,  

Du site Le Devoir, par Florent Michelot :

   ¨Projet d’extraction du pétrole d’Anticosti, passage en force pour construire la minicentrale de Val-Jalbert, maintien du Plan Nord… Voilà une triste litanie pour ceux que les préoccupations environnementales invitent à renier la stratégie de courte vue qui a longtemps primé.  
   Considérant les réalités environnementales qui ne sont plus guère contestées que par quelques iconoclastes, ces points de crispation ne feront que s’accroître dans un avenir proche. Dans ce domaine, la gestion de l’urgence n’est certainement pas la meilleure conseillère.

   Ainsi, plutôt que d’aborder les problématiques d’environnement à la pièce, un cadre de réflexion structurant peut être trouvé chez Karl Marx, dont la pensée comporte de solides éléments de réponse sur le plan analytique, méthodologique et idéologique.

 L`illusion du capitalisme vert !

   En effet, l’idée d’une décroissance ne tient pas compte de l’ensemble de l’effort gigantesque qu’il faudra concéder pour accomplir la nécessaire transformation écologique. Bref, dans un cas comme dans l’autre, du consumérisme à l’ascèse, il y a cette voie médiane du bonheur juste et raisonné que constitue la pensée d’Épicure, à laquelle a adhéré le jeune Marx.

Une planification d’essence marxienne !

   Pour parvenir à ce grand objectif, un préalable marxien serait de reconnaître que les rapports sociaux actuels, produits du capitalisme, sont une contrainte, une gangue, dont il faut préalablement assurer le dépassement.

Le concept de durabilité !

    Pour réaliser ce défi exaltant d’ingénierie, la puissance publique aurait ainsi comme responsabilité de mettre à la disposition des secteurs public, privé et surtout de l’économie sociale et solidaire, des outils pour parvenir à ces nouvelles orientations.

Un défi technologique stimulant !

   Sans nul doute, aujourd’hui, Karl Marx représenterait donc un écologisme moderne et serait tout à fait exalté par ce qu’impliquerait le projet de transition écologique, particulièrement sur le plan des sciences.
   Si tant est que le besoin énergétique soit réel, plutôt que l’absurde harnachement de la Romaine il verrait dans l’exploitation des forces marémotrices ou de la géothermie profonde un défi technologique stimulant¨... (Lire au complet)

 http://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/375590/marx-cet-ecologiste-meconnu

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