Salut à tous,
Du site France Culture : Les Etats-Unis et la Russie se pressent dans cette région du nord où la glace fond. La route maritime qui s'ouvre permet d'accéder plus facilement aux énergies fossiles. Washington et Moscou y développent aussi des activités militaires mais jouent la carte de l'apaisement au Conseil de l'Arctique. 
¨ Les pays de l'Arctique réunis face à la montée des températures et des tensions géopolitiques : Une première rencontre "constructive" pour préparer le terrain à un probable sommet entre Joe Biden et Vladimir Poutine: les ministres américain et russe des Affaires étrangères ont affiché mercredi en Islande leur volonté d'apaisement sans masquer le profond fossé qui sépare les deux pays rivaux. Les scientifiques s'inquiètent de voir de gigantesques incendies ravager, cet été, l'Arctique, comme l'an dernier, car les feux ont couvé, cet hiver, dans les tourbières riches en carbone, écrivent des chercheurs dans la revue "Nature", la neige jouant le rôle d'isolant.
Ces scientifiques ont examiné des données satellites sur près de vingt ans et estiment que ces feux dits "zombies" pourraient devenir plus fréquents, avec le changement climatique. Il va faire 30°C, par exemple, près du cercle polaire arctique en Sibérie, aujourd’hui. Ambiance plus glaciale, à Reykjavik, en Islande, pour la première rencontre officielle entre Russes et Américains depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche. Les relations sont tendues entre Washington et Moscou, ces dernières années.
L'Arctique attire aussi les multinationales comme Total qui veut développer un projet gazier, peut-être avec l'aide de l'Etat français via la Banque publique d'investissement : inadmissible pour les défenseurs de l'environnement qui rappelle Paris à ses obligations climatiques. La fonte accélérée des glaces et l’ouverture de nouvelles voies maritimes - qui évitent de passer par le canal de Suez - attirent aussi les multinationales pétrolières françaises comme comme Total. Avec l’aide de la société russe Novatek et, Total l’espère, de l’Etat français via la Banque publique d'investissement, le groupe pétrolier français souhaite développer un nouveau projet gazier baptisé "Arctic LNG 2", pour livrer deux fois plus vite ses clients asiatiques. "Total demande 700 millions d'euros d'argent public pour ce projet en Arctique. L'agence internationale de l'énergie a pourtant dit qu'il fallait abandonner tout nouveau projet gazier et pétrolier dans le monde", explique Clémence Dubois de l'ONG 350.org, indignée d’un éventuel soutien de l’état. Reportage de Véronique Rebeyrotte¨...
Pégé
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