mardi 27 février 2018

Les leçons de l`Histoire... mais que nous oublions, volontairement ou non !

Salut à tous,  


   Pour ceux qui s`intéressent un tant soit peu à l`étude et au suivi de la géopolitique savent bien que la grande majorité des sujets d`actualité que les médias nous présentent régulièrement ne sont que de nouveaux chapitres de faits et de situations déjà vécus, à quelques exceptions près...

¨ Le monde est dangereux à vivre non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire¨ ( Albert Einstein )
 
Le silence des pantoufles est plus dangereux que le bruit des bottes. (Martin Niemöller, 1892-1984)
   ¨Un homme dont la famille faisait partie de l'aristocratie allemande, avant la seconde guerre mondiale, possédait un certain nombre de grandes usines et de propriétés.

   Quand on lui demandait combien d'allemands étaient de véritables nazis, il faisait une réponse qui peut guider notre attitude au regard du fanatisme.
   Peu de gens sont de vrais nazis, disait-il, mais nombreux sont ceux qui se réjouissent du retour de la fierté allemande, et encore plus nombreux ceux qui sont trop occupés pour y faire attention. J'étais l'un de ceux qui pensaient simplement que les nazis étaient une bande de cinglés. Aussi la majorité se contenta-t-elle de regarder et de laisser faire. Soudain, avant que nous ayons pu réaliser, ils nous possédaient, nous avions perdu toute liberté de manœuvre et la fin du monde était arrivée. Ma famille perdit tout, je terminai dans un camp de concentration et les alliés détruisirent mes usines.»
    La Russie communiste était composée de russes qui voulaient tout simplement vivre en paix, bien que les communistes russes aient été responsables du meurtre d'environ vingt millions de personnes. La majorité pacifique n'était pas concernée.
    L'immense population chinoise était, elle aussi, pacifique, mais les communistes chinois réussirent à tuer le nombre stupéfiant de soixante-dix  millions de personnes.
    Le japonais moyen, avant la deuxième guerre mondiale, n'était pas un belliciste sadique. Le Japon, cependant, jalonna sa route, à travers l'Asie du sud-est, de meurtres et de carnages dans une orgie de tueries incluant l'abattage systématique de douze millions de civils chinois, tués, pour la plupart, à coups d'épée, de pelle ou de baïonnette.
   Et qui peut oublier le Rwanda qui s'effondra dans une boucherie. N'aurait-on pu dire que la majorité des Rwandais était pour «la Paix et l'Amour»?
   Les leçons de l'Histoire sont souvent incroyablement simples et brutales, cependant, malgré toutes nos facultés de raisonnement, nous passons souvent à côté des choses les plus élémentaires et les moins compliquées : les musulmans pacifiques sont devenus inconséquents par leur silence.
   Aujourd'hui, des «experts» et des «têtes bien pensantes», ne cessent de nous répéter que l'Islam est la religion de la paix, et que la vaste majorité des musulmans ne désire        que vivre en paix.  Bien que cette affirmation gratuite puisse être vraie, elle est totalement infondée.  C'est une baudruche dénuée de sens, destinée à nous réconforter, et, en quelque sorte, à diminuer le spectre du fanatisme qui envahit la Terre au nom de l'Islam.
Ce sont les fanatiques qui posent des bombes, décapitent, massacrent ou commettent les crimes d'honneur. Ce sont les fanatiques qui prennent le contrôle des mosquées, l'une après l'autre.  Ce sont les fanatiques qui prêchent avec zèle la lapidation et la pendaison des victimes de viol et des homosexuels. La réalité, brutale et quantifiable est que la «majorité pacifique», la «majorité silencieuse» y est étrangère et se terre.
    Les musulmans pacifiques deviendront nos ennemis s'ils ne réagissent pas, parce que, comme mon ami allemand, ils s'éveilleront un jour pour constater qu'ils sont la proie des fanatiques et que la fin de leur monde aura commencé.
   Les Allemands, les Japonais, les Chinois, les Russes, les Rwandais, les Serbes, les Albanais, les Afghans, les Irakiens, les Palestiniens, les Nigériens, les Algériens, tous amoureux de la Paix, et beaucoup d'autres peuples, sont morts parce que la majorité pacifique n'a pas réagi avant qu'il ne soit trop tard.
   Quant à nous, qui contemplons tout cela, nous devons observer le seul groupe important pour notre mode de vie : les fanatiques.   
   «Quand ils sont venus chercher les communistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.
   Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.
   Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.
   Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n'ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.
   Et lorsqu'ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour protester.»¨.
Pégé

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dimanche 4 février 2018

HISTOIRE : Diogène de Sinope, philosophe et bien plus...

Salut à tous,

 Du site Philo5.com :   


   ¨  Diogène, fils du banquier Ikésios, naquit à Sinope [2]. Il s'enfuit, raconte Dioclès, quand son père, qui tenait la banque publique, fabriqua de la fausse monnaie. Eubulide, dans son livre sur Diogène, accuse de ce crime notre philosophe, et dit qu'il s'enfuit avec son père. Quoi qu'il en soit, Diogène lui-même s'accuse dans le Pordalos d'avoir falsifié la monnaie.
    
   Venu à Athènes, il s'attacha à Antisthène. Celui-ci le chassa parce qu'il ne voulait pas de disciples, mais il ne put rien contre la ténacité de Diogène. Un jour où il le menaçait d'un bâton, notre philosophe tendit sa tête et lui dit : « Frappe, tu n'auras jamais un bâton assez dur pour me chasser, tant que tu parleras ! » Il devint donc son auditeur et vécut très simplement, comme il convenait à un homme exilé. 
    
   Ayant vu un jour une souris qui courait sans se soucier de trouver un gîte, sans crainte de l'obscurité, et sans aucun désir de tout ce qui rend la vie agréable, il la prit pour modèle et trouva le remède à son dénuement. Il fit d'abord doubler son manteau, pour sa commodité, et pour y dormir la nuit enveloppé, puis il prit une besace, pour y mettre ses vivres, et résolut de manger, dormir et parler en n'importe quel lieu. Aussi disait-il, en montrant le portique de Zeus [3] et le Pompéion, que les Athéniens les avaient construits à son intention, pour qu'il pût y vivre.

   Étant tombé malade, il s'appuyait sur un bâton. Par la suite, il le porta partout, à la ville et sur les routes, ainsi que sa besace. Il avait écrit à un ami de lui indiquer une petite maison ; comme l'ami tardait à lui répondre, il prit pour demeure un tonneau vide qu'il trouva au Métroon [4]. Il le raconte lui-même dans ses lettres. L'été il se roulait dans le sable brûlant, l'hiver il embrassait les statues couvertes de neige, trouvant partout matière à s'endurcir.

    Un jour où il parlait sérieusement et n'était pas écouté, il se mit à gazouiller comme un oiseau, et il eut foule autour de lui. Il injuria alors les badauds, en leur disant qu'ils venaient vite écouter des sottises, mais que, pour les choses sérieuses, ils ne se pressaient guère.

   Les Athéniens l'aimaient beaucoup. Ils fessèrent un jeune homme qui avait brisé son tonneau, et remplacèrent le tonneau. Denys le stoïcien raconte que, fait prisonnier à Chéronée, il fut conduit auprès de Philippe. Le roi lui demanda qui il était et Diogène répondit : « Je suis l'espion de ton avidité. » Philippe en fut tout éberlué et lui rendit la liberté¨...   
( Voir l`article au complet ) 

http://www.philo5.com/Les%20philosophes%20Textes/Diogene_OntDitSur.htm

Pégé

 
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