samedi 23 décembre 2017

RAIF BADAWI... Rêver de liberté !

Salut à tous,

Du site Radio-Canada.ca :Une bande dessinée documentaire !  


   ¨  Raif Badawi est l’un des prisonniers d’opinion les plus connus de la planète. Même si le blogueur ne milite plus, ses idées, elles, continuent de voyager.

   En le fouettant à 50 reprises devant une mosquée de Djeddah, le 9 janvier 2015, les autorités saoudiennes ne se doutaient probablement pas des conséquences de ce geste sur l’opinion publique.

   Depuis, partout à travers le monde, Raif Badawi est devenu un symbole de la liberté d’expression opprimée.

   Mais qui est cet activiste? Que réclamait-il ? Pourquoi l’a-t-on condamné à 1000 coups de fouet et 10 ans de prison?¨.

   Découvrez son histoire en 127 caricatures de grande qualité, sous-titrage en français, et possibilité de visionner le dossier au complet en divers étapes sans être obligé de revenir au tout début. 

 http://ici.radio-canada.ca/regions/estrie/2017/bande-dessinee-raif-badawi/

Pégé 
 
 Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

dimanche 17 décembre 2017

La crise de l’attention..trouver le silence pour réfléchir !

 Salut à tous, 

Du site L`Actualité : Si la crise de l’attention est une affaire d’hygiène mentale, l’hyperconnectivité pourrait bien devenir la cigarette du XXIe siècle.

    ¨ De l’autre bout de la pièce, j’entends le téléphone vibrer. Un petit coup pour un message Facebook. Un double coup pour un texto. Un plus long pour un courriel.

   Toutes les cinq minutes, mon attention dérive vers la tentation de me lever et de saisir l’appareil. La distraction paraît savoureuse. Aucun doute, ce que recèle ce gadget à 1 000 dollars qui asservit mon attention est l’équivalent cognitif de la malbouffe. J’en ai envie comme d’une poutine, même si je sais que le brocoli que je lis en ce moment est nutritif, lui.

   Le légume crucifère se présente sous la forme d’un essai de Matthew B. Crawford, intitulé Contact: Pourquoi nous avons perdu le monde et comment le retrouver. C’est justement sur la crise de l’attention. Sur la difficulté croissante, dans tout ce bruit médiatique, de trouver des plages de silence pour réfléchir.

   Nous n’avons pas perdu le monde, remarquez; il nous suit partout. Il est là, tout le temps, jusque dans ce petit restaurant corse de Québec où l’immense écran diffuse du soccer, ce qui attire mon regard tandis que je soupe en terrasse avec ma blonde. Le monde est partout, tout le temps. Jusque sur les écrans des aéroports, dans de nombreux taxis, dans les salles d’attente des cliniques de santé. 
   
   L’étrangeté, c’est désormais de voir quelqu’un le nez plongé dans un livre.
Mon téléphone m’accompagne jusqu’aux toilettes. Au moindre flottement dans la file d’attente, je dégaine pour consulter l’oracle numérique. Craw­ford a raison, finalement. Le monde nous suit peut-être partout, mais à travers l’écran. Le vrai, le tangible, nous ne le voyons plus. Il transite par des fenêtres à cristaux liquides. Et non, c’est pas pareil.

   Tenez, le mois dernier, j’ai échangé plus de 600 textos (je ne compte même pas les messages sur Facebook). C’est loin derrière la moyenne des ados et des jeunes dans la vingtaine, pour lesquels ce nombre atteint facilement les 2 000. Mais ce qui me fait un peu peur, c’est que parmi tous ces amis à qui j’ai texté, je n’en ai rencontré aucun face à face pour discuter devant une bière ou un café durant tout ce mois. Décompte du nombre de conversations avec un peu de profondeur, donc: zéro¨...
( Voir l`article au complet )

 Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

mardi 12 décembre 2017

Peut-on vivre sans Dieu et sans religion ? ( 3de3 )

 Salut à tous, 

 La voix du pluralisme ! 

   ¨ Plusieurs modérés religieux ont adoptés la voie, noble en apparence, du pluralisme en adoptant la valeurs égale de toutes les religions. Mais ce faisant, ils oublient de noter les affirmations irrémédiablement sectaires de chacune. Si un Chrétien croît que seuls ses frères baptisés seront sauvés au jugement dernier, ile ne peuvent respecter les croyances des autres, sachant que les flammes de l`enfer ont été attisées par ces mêmes notions et qu`elles sont la destination finale de leurs adhérents.

   Les Musulmans et les Juifs épousent le même point de vue arrogant en considérant leurs propres entreprises et ont passé des millénaires à réaffirmer avec passion les erreurs des autres fois. Il va sans dire que ces fois rivales restent imperméables à la preuve.

   Et pourtant, des intellectuels aussi variés que H. G. Wells, Albert Einstein, Carl Jung, Max Planck, Freeman  Dyson et Stephen Jay Gould ont déclarés que la guerre entre la raison et la foi  était terminée depuis longtemps. Sur ce point, nous n`avons pas besoin de croyances cohérentes au sujet de l`univers. Un Chrétien peut craindre Dieu le dimanche et retourner à la science le lundi matin, sans avoir à justifier la partition créée dans sa tête durant son sommeil. Si les gens peuvent toujours se permettre de raisonner ainsi, c`est que les Églises ont été  entravées en Occident. là où les érudits peuvent toujours être lapidés à mort s`ils doutent publiquement  de la véracité du Coran, la notion de Gould d`un concordat d`amour  entre la foi et la raison serait parfaitement délirante.

   Cela ne signifie pas que les préoccupations les plus profondes des croyants, modérés ou extrêmes , soient banales ou malavisées. Chez la plupart d`entre nous. il existe des besoins émotionnels et spirituels qui trouvent leur réponse dans les grandes religions, quoique indirectement et à un prix terrible. Une simple compréhension scientifique ou autre de notre monde ne saurait les combler.    Mais nous découvrirons que cette démarche, pour être menée à terme, n`exige pas de croire des propositions invérifiables telle Jésus est né d`une vierge  et le Coran est la parole de Dieu.

   Notre existence a clairement une dimension sacrée, et arriver à l`accepter pourrait bien être l`objectif le plus noble de la vie humaine¨.

 * Article du journal La Presse.ca du 9/10/2004.

 https://www.cairn.info/revue-l-annee-sociologique-2010-1-page-93.htm

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/511433/l-insoutenable-contradiction-propre-aux-religions

Pégé
  
Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

dimanche 10 décembre 2017

Peut-on vivre sans Dieu et sans religion ? ( 2de3 )

Salut à tous,

   Une errance de quelques minutes dans le cimetière des mauvaises idées suggère que les révolutions conceptuelles sont possibles. Prenez le cas de l`alchimie : l`idée a fasciné les humains pendant plus de mille ans, et pourtant, toute personne qui se dirait aujourd`hui alchimiste serait immédiatement écartée de la plupart des postes de responsabilité dans notre société. Les religions doivent suivre la même glissade vers la désuétude.

   Demander s`il existe des solutions de rechange aux religions tel qu`on le connaît,c`est poser la mauvaise question ! La chimie n`était pas une solution de rechange à l`alchimie, mais un troc d`ignorance à son plus rococo contre un savoir véritable. Nous découvrirons qu`à l`instar de l`alchimie, parler de solution de rechange à la foi religieuse, c`est mal comprendre la question.

   Bien sûr, des gens de toutes croyances se situent sur un continuum : certains tirent consolation et inspiration d`une tradition spirituelle particulière, et pourtant embrassent pleinement la tolérance et la diversité, tandis que d`autres carboniseraient la planète pour en extirper l`hérésie. Ils existent donc des modérés et des extrémistes religieux, et leurs passions et projets ne doivent pas être confondus.

   L`un des thèmes centraux de ce livre, cependant, c`est que les modérés sont eux-mêmes porteurs d`un dogme terrible : ils s`imaginent que nous préparerons le terrain de la paix en en apprenant à respecter les croyances injustifiées des autres. J`espère démontrer que l`idéal même de la tolérance religieuse - la notion que chaque humain doit être libre de croire ce qu`il veut au sujet de Dieu - constitue l`une des forces principales qui nous mène au précipice.

   Nous avons été trop lents à reconnaître à quel point la foi religieuse contribue à perpétuer l`inhumanité des humains envers les autres humains. Il ne faudrait pas s`en surprendre, étant donné que bon nombre d`entre-nous  croyons toujours que la foi forme un élément essentiel de la vie humaine.  Deux mystères mettent la foi à l`abri de la critique rationnelle, et il semble susciter autant l`extrémiste que la modération religieuse.

   La plupart d`entre-nous  croyons que la religion comporte des effets bénéfiques, comme par exemples, des communautés fortes, un comportement éthique, des expériences spirituelles; plusieurs d`entre-nous croyons aussi que les gestes terribles qui sont parfois commis au nom de la religion ne résultent pas de la religion comme telle mais de nos plus bas instincts  - des forces comme la convoitise, la haine et la peur - contre lesquelles les croyances religieuses constituent  le meilleur (voir le seul) remède. Conjugués, ces deux mythes nous ont légué une parfaite immunité contre les sursauts de raison dans notre discours public.

  * Article du journal La Presse.ca du 9/10/2004.

 http://quebec.huffingtonpost.ca/andre-gagne/les-religions-et-leurs-textes-sacres-incitent-ils-a-la-violence-et-a-la-radicalisation_b_6109312.html?utm_hp_ref=tw

* Dernier volet très bientôt.

Pégé

Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 16.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

jeudi 7 décembre 2017

Peut-on vivre sans Dieu et sans religion ? (1 de 3)

Salut à tous, 
Dans son livre, Sam Harris prétend  non seulement qu`on peut vivre sans religion, mais qu`il faut vivre sans religion.  

  Notre situation est la suivante : La plupart des humains sur cette planète croient que le Créateur de l`univers a écrit un livre. Par malheur, nous avons plusieurs de ces livres, chacun affirmant son infaillibilité , et les gens ont tendance à se regrouper en factions sur l`acceptation de l`une de ces affirmations incompatibles, plutôt que sur des bases linguistique, raciale, géographique ou tribale.

   Chacun de ces textes incite ses lecteurs à adopter une variété de croyances et de pratiques plus souvent malveillantes que bienfaisantes. Cependant tous s`entendent perversement sur un point fondamental : le respect d`autres croyances ou de points de vue d`incroyants n`est pas une attitude que Dieu endosse.

    Même si toutes ces fois ont été touchées çà et là par l`œcuménisme, la principale doctrine de chaque tradition religieuse, c`est que les autres ne sont que des réceptacles d`erreurs ou, au mieux, dangereusement incomplètes. L`intolérance est donc un élément intrinsèque de chaque foi. Une fois qu`une personne croit  vraiment  que certaines idées ou leur antithèse, peuvent mener au bonheur éternel, elle ne peut tolérer la possibilité que des personnes qu`elle aime puissent être détournées du droit chemin par des cajoleries d`incroyants. La certitude au sujet de l`après-vie ne s`accorde pas avec la tolérance dans la vie présente.

   De telles observations créent un problème immédiat, cependant, parce que critiquer la foi d`une personne reste à peu près partout chez nous un tabou culturel. Sur cette question, libéraux et conservateurs ( au sens américain ) s`entendent pour une fois : les croyances religieuses sont au-delà de la portée du discours rationnel. S`en prendre aux idées d`une personne au sujet de Dieu ou de l`après-vie est impolitique d`une manière différente que de critiquer ses idées sur la physique ou de l`histoire. Ainsi, quand un Musulman commet un attentat-suicide à Jérusalem et qu`il se tue ainsi que des dizaines d`innocents, on ne tient pas compte de la façon dont sa foi a pu influencer son geste. Ses motifs doivent avoir été politiques, économiques ou entièrement personnels. Sans sa foi, des personnes désespérées continueront d`accomplir des actes terribles. Partout, toujours la foi, la foi est elle-même disculpée.

   Mais la technologie arrive à créer de nouveaux impératifs moraux. À la lumière de nos progrès techniques dans l`art de la guerre, nos différences religieuses et par conséquent nos croyances religieuses  s`opposent à notre survie. Nous ne pouvons plus feindre d`ignorer le fait que des milliards de nos voisins croient à la métaphysique du martyr, ou à la vérité littérale de l`Apocalypse, ou à toute autre notion fantastique qui se cache dans l`esprit des croyants depuis des millénaires - parce que nos voisins possèdent maintenant des armes chimiques, biologiques et nucléaires. Sans aucun doute, ces développements marquent-ils la phase terminale de notre crédulité. Des mots comme Dieu, Allah doivent suivre les traces d`Apollon et Baal, ou ils détruiront notre monde.

* Article du journal La Presse, du 9 / 10/ 2004.

**  https://fr.wikipedia.org/wiki/The_End_of_Faith

Suite très bientôt...
  
Pégé

Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

dimanche 12 novembre 2017

La banalité du mal s'incarne-t-elle dans la corruption ?


  

Salut à tous,

Du site Le Devoir : Eichmann « n’était pas stupide, il était inconscient — ce qui n’est pas du tout la même chose — et seule son inconscience lui a permis de devenir un des principaux criminels de son époque ».

 
    ¨ La sortie du film Hannah Arendt sur sa couverture du procès d’Eichmann à Jérusalem nous invite fortement à repenser sa thèse de la « banalité du mal » dans le contexte actuel. Cette dernière nous dit qu’« il est dans la nature même du totalitarisme, et peut-être de la bureaucratie, de transformer les hommes en fonctionnaires, en “rouages” administratifs, et ainsi de les déshumaniser. Le phénomène politique, connu sous le nom de bureaucratie, c’est le règne de personne.  »

   On a pu constater chez Alexandre Duplessis, Michael Applebaum, ou encore l’ancien ministre français du Budget Jérôme Cahuzac une froideur et un déni des accusations, comme si ces derniers ne pouvaient reconnaître leurs torts.
 
Surspécialisation du travail !  
   La segmentation du travail des cols blancs, comme le décrit très bien le philosophe Matthew B. Crawford dans son Éloge du carburateur, engage ces derniers dans une « routinisation » et conduit à une faible valorisation des tâches effectuées . C’est comme si l’ouvrier de Charlie Chaplin, vissant des boulons toute la journée [cf. Les temps modernes], se retrouvait aujourd’hui devant son ordinateur avec une souris dans la main à la place de la clé de vis.

Négation des impacts collatéraux !  
   Si un individu atteint une situation professionnelle où sa marge de liberté et de créativité est plus grande, et où son pouvoir décisionnel est par conséquent plus fort, il lui sera fort facile de légitimer son action par sa participation à une cause, qu’elle soit sociale ou écologique.

La pensée à court terme !  
   La capacité que nous avons collectivement de reporter la faute sur les individus qui sont à des niveaux différents de responsabilité dans la pyramide sociétale est intéressante à analyser. Dans le champ économique, par exemple, il a été démontré que le producteur doit agir selon la fameuse loi de l’offre et de la demande s’il souhaite que son commerce soit rentable.

Comprendre pour soigner !   
   Comme l’écrit Hannah Arendt, « la triste vérité est que la plus grande part du mal est faite par des gens qui ne se sont jamais décidés à être bons ou mauvais ». Or, nous avons la chance, dans de nombreux pays, d’avoir chacun cette possibilité de nous exprimer. Comme dirait Durkheim, l’autorité de la conscience morale n’est guère excessive et laisse libre cours à « l’originalité individuelle ». Dans les pays où les droits de liberté d’expression et d’association sont réprimés, la question se pose, bien sûr.
   Cela étant, la position sociale de certains individus implique que les décisions qu’ils auront à prendre auront une portée plus grande¨...   ( Voir l`article au complet )

 http://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/382312/la-banalite-du-mal-s-incarne-t-elle-dans-la-corruption

Pégé

Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

samedi 28 octobre 2017

La planète Titanic va couler...

 Salut à tous,   

Du site Huffpost-Le Monde : et les riches sont en train de se ruer sur les canots de sauvetage ! 

    ¨Le type d'économie mondialisée dans laquelle nous vivons laisse l'empreinte écologique annuelle des humains dépasser ce que la planète peut supporter, conduisant à long terme au naufrage, sans prévoir un nombre suffisant de canots de sauvetage pour tous.

   En 1998, dans un article paru dans Libération "L'économie-Titanic a-t-elle assez de canots de sauvetage?", je faisais le constat que l'économie libérale non régulée pillait la planète et fragilisait l'autonomie des pays les plus pauvres. J'envisageais que ce type d'économie mondialisée dont la caractéristique est de laisser l'empreinte écologique annuelle des humains dépasser ce que la planète peut supporter à long terme conduise au naufrage de la planète sans prévoir un nombre suffisant de canots de sauvetage pour tous.
    
   Nous en étions au moment où le capitaine du Titanic et ses adjoints découvraient que le bateau ne pouvait que couler. Ils restaient les seuls à savoir qu'il n'y avait pas assez de canots de sauvetage pour tous les passagers.

    Les riches passagers des premières classes ont compris par eux-mêmes ou ont été informés de l'inévitable naufrage. Ils ont réquisitionné les premiers canots mis à l'eau. Les canots d'aujourd'hui sont pour les milliardaires chinois qui fuient la pollution de l'air en Chine, leurs multiples passeports ou les 300 milliards de nos riches français placés dans les paradis fiscaux.

   Les classes dirigeantes qui pilotent les pays en tirent dans l'urgence les dernières gouttes de profit, comme le décrit le philosophe Bruno Latour "Tout se passe comme si une partie importante des classes dirigeantes était arrivée à la conclusion qu'il n'y aurait plus assez de place sur terre pour elles et pour le reste de ses habitants [...] Depuis les années 1980, les classes dirigeantes ne prétendent plus diriger mais se mettre à l'abri hors du monde.

    Nous entrons probablement dans l'ère des conséquences: la planète-Titanic va couler, plus ou moins vite, quoi que nous fassions. Son naufrage est désormais visible aux yeux de tous sur les indicateurs écologiques même si nous n'avons pas vu venir l'effondrement du substrat planétaire qui nous fait vivre à cause de son incroyable rapidité

Comment rester humain et rester en vie ?

    Contrairement aux passagers du Titanic, il nous est encore possible de construire des canots. Quelques-uns, par exemple en France avec Nicolas Hulot, espèrent que tous ensemble, nous puissions aussi colmater quelques brèches pour gagner du temps. Il est également envisageable de réquisitionner les canots des plus riches qui partent presque à vide, comme on peut gérer les places dans les canots pour éviter la bousculade et assurer une justice dans l'affectation des places¨...
( Voir la suite de l`article )

http://www.huffingtonpost.fr/denis-dupre/la-planete-titanic-va-couler-et-les-riches-sont-en-train-de-se-ruer-sur-les-canots-de-sauvetage_a_23249950/


Pégé   


Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

samedi 21 octobre 2017

L’industrie de l’eau en bouteille est une vraie arnaque !

Salut à tous,  
Du site consoGlobe : 1 million de bouteilles en plastique sont consommées chaque minute dans le monde. Cela pose un véritable problème pour l’environnement, puisqu’on le sait bien le plastique n’est pas biodégradable. Pourtant l’industrie de l’eau est florissante…

    ¨  Le problème est d’autant plus dramatique si on jette un coup d’oeil à la consommation d’eau en bouteille, qui représente 9,3 milliards de litres par an rien que pour la France. Pourquoi consommons-nous autant d’eau en bouteille, alors que l’eau du robinet est parfaitement potable en France, et que l’eau embouteillée coûte 300 fois plus cher que l’eau courante ? Que cache l’industrie de l’eau en bouteille ?

 Nous supportons cette industrie de l’eau hautement polluante, et qui pille des ressources naturelles au Pakistan et au Brésil par exemple.

Alors que Donald Trump vient de ré-autoriser la vente de bouteilles d’eau en plastique dans les parcs naturels américains, il s’agirait de s’interroger sur notre empreinte écologique.

Disons que nous consommons 10 bouteilles d’eau par semaine. Qu’advient-il de ces bouteilles après consommation ?

 En moyenne, en France :
  • 3 seront enfouies, libérant – via la pluie – des produits toxiques dans les sols et dans l’eau, et donc dans notre nourriture. Ces bouteilles mettront pour certaines 1000 ans à se biodégrader.
  • 2 seront incinérées, libérant là aussi des toxines dans l’air.
  • 5 seront recyclées… enfin, presque. Il est en effet, très difficile de recycler le plastique, puisqu’il ne peut être transformé qu’en plastique de moindre grade. Cela signifie qu’une bouteille en plastique ne peut pas être transformée en nouvelle bouteille en plastique, mais, par exemple, en tapis. Et ce tapis ne sera, lui, pas recyclable.
Alors, comment faire pour adopter un comportement plus responsable et plus respectueux de l’environnement ? Nous pouvons commencer par limiter notre consommation de plastique, et privilégier l’eau du robinet – via l’achat d’une gourde par exemple. En Allemagne, le projet Refill(1)permet à chacun d’aller remplir sa gourde gratuitement chez les cafés, bars ou restaurant partenaires. À quand son développement en France, et ailleurs dans le monde ?¨...
( Voir les photos accompagnant cet article )
https://www.consoglobe.com/industrie-de-l-eau-en-bouteille-est-une-vraie-arnaque-cg

Pégé

Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

dimanche 1 octobre 2017

Christianisme: Jésus n'est pas le pacifiste que vous croyez !

 Salut à tous,  


   Voici le troisième volet de cette trilogie sur les grandes religions et leur côté guerrier largement développé à la lecture de leurs livres saints.

Du site Slate.fr : La religion chrétienne n'est pas seulement, par essence, la religion d'amour que l'on croit parfois. Rien n’est plus faux par exemple que de brosser le portrait de Jésus-Christ, fondateur du christianisme, comme celui d’un prophète non-violent.

   ¨ Il ne faut pas confondre toutes les formes d’intégrisme religieux. Il y a sans doute peu en commun entre le militant juif ultraorthodoxe qui puise dans le messianisme biblique sa revendication en faveur du «Grand Israël», le musulman salafiste qui rêve d’un retour aux premiers temps idéalisés de l’islam et le protestant évangélique radical ou le traditionaliste catholique qui rêve d’une «reconquête» chrétienne du monde.

1- Jésus n'était pas si pacifique !   
    Rien n’est plus faux que de brosser le portrait de Jésus-Christ, fondateur du christianisme, comme celui d’un prophète non-violent, une sorte d’ancêtre de Gandhi ou de Martin Luther King. Rien n’est plus faux également d’affirmer que le Nouveau Testament (Evangile et premiers écrits chrétiens) est celui de la conversion au «Dieu d’amour», rompant ainsi avec l’Ancien Testament, les récits bibliques de guerre et d’extermination.

2-Une religion persécutée devenue persécutrice !     
    La mémoire chrétienne hérite aussi d’une idéologie de «guerre sainte». Il a fallu près de mille ans pour passer du «pacifisme», originel et relatif, de Jésus dans l’Evangile au concept chrétien majeur de «guerre juste», défini à la suite de Saint-Augustin et de Thomas d’Aquin. La guerre est «juste» quand elle vise à défendre un pays, à récupérer des terres et des biens. Ainsi, c’est au cri de «Dieu le veut» que les premiers croisés de l’Occident latin se lancent à l‘assaut des lieux saints chrétiens de Jérusalem profanés par les «infidèles».

3-Croisade contre djihad !    
   La mémoire chrétienne hérite aussi d’une idéologie de «guerre sainte». Il a fallu près de mille ans pour passer du «pacifisme», originel et relatif, de Jésus dans l’Evangile au concept chrétien majeur de «guerre juste», défini à la suite de Saint-Augustin et de Thomas d’Aquin. La guerre est «juste» quand elle vise à défendre un pays, à récupérer des terres et des biens. Ainsi, c’est au cri de «Dieu le veut» que les premiers croisés de l’Occident latin se lancent à l‘assaut des lieux saints chrétiens de Jérusalem profanés par les «infidèles».

 4-Contre l'hérésie et la démocratie !     
     Après le fracas des armes, des excommunications et des anathèmes, il faudrait encore évoquer la longue lutte contre toute forme de «modernité» menée, après les Révolutions en Europe, par une Eglise romaine obscurantiste. Elle est illustrée par la violence des déclarations de guerres contre les idées libérales et sociales, contre les développements de la science, des Lumières, de la liberté et de la démocratie.
 
5- Protestants évangéliques et catholiques intégristes !      
    Après les protestants réformés, émancipés à la Révolution, devenus des fers de lance dans les combats européens pour la liberté, la démocratie et la laïcité, les catholiques ont donc retrouvé le meilleur de leur histoire, renoué avec les accents de leur fondateur, pris leur parti de la laïcisation du monde, redoublé d’efforts envers les populations les plus pauvres, les exclus, les migrants, tous les défavorisés. Mais comment ne pas voir aussi que ces progrès sont aujourd’hui menacés par des comportements qui défient l’esprit des Evangiles et les déclarations des chefs d’Eglise, et par une certaine fascination pour la violence¨...   ( Voir l`article au complet ) 

http://www.slate.fr/story/106313/christianisme-jesus-pacifiste-et-religion-persecutrice


Pégé 
   
   

Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

jeudi 21 septembre 2017

Judaïsme: le Dieu jaloux et vengeur de la Bible !

Salut à tous,  

Du site Slate : Les exactions de certains ultraorthodoxes radicaux obligent à réviser le lien entre judaïsme et violence.

   ¨ Victimes d’une remontée brutale de l’antisémitisme, héritiers d‘un passé d’exodes, d’exils, de crimes, jusqu’au plus grand génocide du XXe siècle, les juifs les plus attachés à leur tradition et à Israël le reconnaissent aujourd’hui très volontiers: la réalité politique de l’Etat d’Israël et la violence commise par certains partis et groupes ultraorthodoxes radicaux obligent à réviser le lien entre le judaïsme et la violence. «Reconnaître cette réalité, ce n’est pas s’en satisfaire, écrit le rabbin David Meyer. C’est trouver les ressources permettant, de l’intérieur même de la tradition, d’y faire face et de la dépasser.»

    Pourquoi le cacher? La Bible est un livre violent. Loin des polémiques antisémites des siècles derniers, les rédacteurs du Talmud et les codificateurs de la Loi juive n’ont jamais cherché à nier cette réalité originelle.

   La Bible est un livre de chair et de sang, parce qu’elle a été écrite par des hommes et pour des hommes

L'argent, la gloire, le sexe !  
  Autant dire que, dans la Bible, les périodes de paix sont rares. Le peuple israélite est convaincu que les guerres pour protéger sa terre sont voulues par Dieu même. Un Dieu jaloux et vengeur. Dans le livre de l’Exode (15,3), il est nommé «le Maître des batailles». Le livre des Nombres retentit de sa fureur quand il ordonne à Moïse de venger la tribu des Madianites, dont les femmes avaient séduit les enfants d'Israël et fait adopter le culte des idoles: «N’épargnez ni les enfants mâles, ni toute femme qui a connu un homme par cohabitation» (Nombres 31,16). A cette époque, dans un Orient instable et assoiffé de sang, la vengeance, la violence, le fait de rendre coup pour coup, était, pour le petit peuple hébreu élu par Dieu, une question de vie et de mort.

 Messianisme et <<Grand Israël>> !       
   Ainsi faut-il démentir le mythe d’un «pacifisme juif», né d‘une interprétation de l’histoire qui confondrait fatalité et mérite. Les exégètes et rabbins juifs les plus raisonnables admettent aujourd’hui qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre la guerre et le judaïsme. Celui-ci ne remet pas en cause le droit à défendre une «juste cause», au besoin par l’action militaire: «S’il veut te tuer, prends les devants pour le tuer», ordonne le Talmud. Chaque fois que le peuple d’Israël entrait en guerre, c’est un prêtre qui encourageait et bénissait les combattants (Deutéronome 20,2). Certes la guerre, la violence ne sont jamais des buts en soi, mais sont perçues comme des nécessités conjoncturelles impérieuses.

<< Un peuple ne tirera plus l`épée contre un autre peuple>> !    
   Cette lecture radicale de la tradition juive semble ignorer les valeurs morales impératives aussi contenues dans la Bible et la Loi de Moïse («Tu ne tueras pas…»), reprises par les trois monothéismes et universellement répandues, au point qu’on identifie encore l’Europe et l’Occident à la civilisation «judéo-chrétienne».

    Sans doute la religion juive prévoit-elle que tout pays a le devoir de se défendre contre les agressions militaires dont il serait la victime et de s’armer en conséquence, mais comment oublier que c’est sur le mot de shalom –paix– que se terminent toutes les bénédictions sacerdotales, hier dans le Temple de Jérusalem, aujourd’hui dans le rituel quotidien des synagogue¨...
( Voir l`article au complet )       
http://www.slate.fr/story/106311/violence-religions-judaisme
Pégé
Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

dimanche 10 septembre 2017

Islam: une histoire de désert et de sang !

 Salut à tous, 

Du site Slate.fr :Le Coran étant «primordial» et «incréé», son interprétation doit être absolument littérale et ses versets résonnent parfois aujourd’hui de manière effrayante. Mais ils ne peuvent se comprendre qu’en référence à une époque de guerre.

   ¨   C’est le philosophe René Girard qui a sans doute le mieux cerné le concept de «rivalité mimétique» entre pays, cultures et religions. On peut le définir par un désir puissant d'imiter l'autre pour obtenir la même chose que lui. Au besoin par la violence. Après le 11-Septembre, René Girard expliquait le terrorisme islamique par la volonté «de rallier et mobiliser tout un tiers-monde de frustrés et de victimes dans des rapports de rivalité mimétique avec l'Occident». Pour lui, les «ennemis» de l'Occident font des Etats-Unis «le modèle mimétique de leurs aspirations, au besoin en le tuant».
    
   Une «rivalité mimétique» existe entre les religions elles-mêmes autour d'un même «capital symbolique». A l'âge de Mahomet, elle oppose déjà chrétiens, juifs et musulmans autour de trois «piliers»: le monothéisme, la fonction prophétique, la Révélation.

   Pendant des siècles, ce capital symbolique avait été monopolisé par l’Ancien Testament biblique et par le message de Jésus de Nazareth. Or voici qu'un troisième acteur surgissait au VIIe siècle et affirmait que ce qui avait été transmis par les précédents prophètes n'était pas complet, que leur message avait été altéré.

   Cette rivalité a engendré de la violence entre les «peuples du Livre» dès les premiers temps de l'islam. Au point qu’aujourd’hui encore, on dit que les monothéismes sont porteurs d'une violence structurelle, car ils ont fait naître une notion de «vérité» unique, exclusive de toute articulation concurrente.
Mahomet !      
   Mahomet qui garda des troupeaux, est devenu orphelin précoce, puis un notable puissant, et fut aussi un chef de guerre conquérant.

   Mahomet a 40 ans, en 610, quand il reçoit la «Révélation» sur le mont-Hira, près de La Mecque, en Arabie, où il est né. C’est un site recherché par les polythéistes qui y pratiquent le culte des ancêtres et les rites païens de la Kaaba. C’est là qu’un ange, du nom de Gabriel (Jebrail en arabe), souffle à Mahomet l’ordre de «réciter» la parole de Dieu. «Réciter» vient du verbe arabe qara'a, qui a donné le mot quran (lecture ou récitation) ou Coran. Le dialogue de Mahomet avec Gabriel va durer douze ans.

   Pour les musulmans, la «Révélation» n'est donc pas, comme pour les chrétiens, celle d'un homme-Dieu, Jésus-Christ, venu sur la terre. C'est par la Parole et l'inspiration que Dieu est descendu parmi les hommes. «Dieu parle derrière un voile», écrit ainsi la sourate 62¨...  (Voir l`article au complet) 
http://www.slate.fr/story/106619/islam-une-histoire-de-desert-et-de-sang

 Pégé
  
 Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

mardi 5 septembre 2017

Faut-il avoir peur… de la sixième extinction ?

 Salut à tous,   


   Du site l`Actualité : À la lumière d’une nouvelle étude, il apparaît que la vie sur terre pourrait se terminer bientôt. Bref, que nous sommes foutus. Mauvaise conclusion, dit notre chroniqueuse !

   ¨  Le monde vit actuellement une sixième extinction massive des espèces, encore plus sérieuse que prévu, qui pourrait conduire à l’anéantissement du vivant si rien n’est fait d’ici 20 ou 30 ans.

   Voilà la nouvelle on ne peut plus catastrophique que vous avez sans doute apprise récemment à la suite de la publication d’une nouvelle étude, dans la revue PNAS, par les chercheurs Geraldo Ceballos, de l’Université autonome du Mexique, et Paul Ehrlich, de l’Université Stanford.
Mais quelques précisions s’imposent, car la vérité est — heureusement — un peu plus nuancée. Il ne faudrait surtout pas croire que tout espoir est vain !

   L’étude publiée par les deux chercheurs est intéressante dans la mesure où ils ont tenté d’évaluer non pas le nombre d’espèces qui ont déjà disparu ou qui sont menacées de disparition, comme le fait l’Union internationale pour la conservation de la nature avec sa Liste rouge, mais de cartographier et de quantifier le déclin des populations d’animaux qui appartiennent à ces espèces.

   Pour bien comprendre ce dont on parle, prenons, par exemple, le cas du béluga, dont le nom d’espèce est Delphinapterus leucas. Selon la classification de l’UICN, Delphinapterus leucas ne fait pas partie des espèces menacées. Cette baleine est classée dans la catégorie « quasi menacée », qui, à l’échelle des menaces, se situe entre vulnérable (la moins grave des menaces) et préoccupation mineure (aucune menace établie).

   Sur terre (ou plutôt dans les mers), les bélugas sont répartis entre environ 16 populations ou sous-populations, par exemple celles de l’estuaire du Saint-Laurent, de la baie d’Ungava, de l’est de la baie d’Hudson, etc. Certaines de ces populations sont en voie de disparition, comme celle du Saint-Laurent, d’autres, comme celle de l’est de la mer de Beaufort, ne sont pas menacées.

   En s’intéressant au sort des populations plutôt qu’à celui des espèces, la nouvelle étude dresse donc un portrait plus précis de l’état de la biodiversité.
  
   La superficie des aires protégées, concept inexistant ou presque en 1900, a été multipliée par quatre depuis 40 ans : elles couvrent désormais 15 % de la superficie terrestre, 10 % des aires côtières et 5 % des océans, et des progrès sont attendus. On pourrait faire bien mieux, et plus vite, mais on va nettement dans la bonne direction.

   Qu’on se le dise, cette sixième extinction n’est pas une fatalité. Si, plutôt que de se complaire dans le catastrophisme, on agissait ?¨...   ( Voir l`article au complet )  
  http://lactualite.com/sante-et-science/2017/07/13/faut-il-avoir-peur-de-la-sixieme-extinction/
  Pégé 


 Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

samedi 5 août 2017

Pourquoi et comment oublions-nous ?

Salut à tous,  


Du site The Conversation : 

   ¨ Oublier semble être une chose que le cerveau fait facilement à notre insu. Pour preuve, nous oublions tous des rendez-vous, des dates d'anniversaire et des compétences. L'oubli est même utile s'il s'agit d'un souvenir douloureux ou obsolète.

   En fait, c'est tout l'inverse : nous n'oublions jamais rien. On ne se rappelle plus, c'est tout ! Nos neurones ne font que mémoriser, et ce tout au long de leur vie, qui est aussi longue que celle de l'individu. La mémorisation se fait à plusieurs niveaux dans le cerveau, mais le plus connu est celui de la jonction entre deux neurones : La synapse.

    La règle de Hebb caractérise donc l'apprentissage, mais elle caractérise aussi de facto l'oubli.

Inhibition des neurones !  
   La règle de Hebb concerne tout aussi bien les connexions excitatrices (A excite B) que les connexions inhibitrices (A empêche B d'être excité). L'inhibition concerne 20 % des neurones de notre cerveau, et elle est fondamentale. De nombreuses pathologies graves (notamment l'épilepsie) sont liées à une moindre efficacité des connexions inhibitrices. Ces connexions sont difficiles à étudier : comment mesurer, en effet, quelque chose qui n'a pas eu lieu ?
 
L`oubli, une affaire de cortex !      
    Pourquoi est-ce que l'on oublie de se rappeler ? Répondre à cette question impose de comprendre la mémorisation d'un événement. Un souvenir est codé principalement par le cortex, qui représente 80 % de la masse du cerveau, mais seulement 20 % des neurones (soit 16 milliards). Le cortex consiste en une hiérarchie de 360 cartes corticales, au sein desquelles se répartissent les 160 000 colonnes corticales (composées de 100 000 neurones chacune).

Mémoire épisodique et mémoire sémantique !      
    On appelle état d'activation global (EAG) l'ensemble de toutes les colonnes actives à un instant donné. L'EAG est la représentation corticale de notre souvenir. Deux dimensions appartiennent à tous nos souvenirs : la date et le lieu de l'événement. Une structure spéciale - l'hippocampe - gère ces deux informations grâce aux time cells et aux place cells (CA1 et CA¨...
( Voir l`article au complet ) 


http://theconversation.com/pourquoi-et-comment-oublions-nous-81142




Pégé 
 

 
Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

samedi 29 juillet 2017

La religion, c'est quoi ?

Salut à tous,

 Du site Huffpost Québec :C'est étonnant qu'avec tous les débats sur la religion, personne ne semble avoir pris le temps de se demander: «qu'est-ce qu'une religion?»

   ¨ Nous croyons tous avoir la réponse, mais pourtant nous avons tous une réponse différente. Le pastafarisme est un mouvement qui se prétend religieux, plusieurs juges leur accordent effectivement ce statut. Pourtant, une courte étude de la question démontrerait que le pastafarisme n'est pas une religion. Ce mouvement a toutefois été au cœur de nombreux scandales d'accommodements et jamais nous ne semblons avoir évoqué la question d'une définition.

    Bien qu'il ne soit pas tout à fait clair si la société est née par la religion ou vice versa, il est clair que la religion célèbre avant tout la communauté. C'est Émile Durkheim, père de la sociologie, qui alla en Océanie pour étudier des tribus dites «barbares» dans le but de découvrir l'essence même de la religion. Il dénote deux facteurs importants déterminant : le mythe et la communauté.

 Un fait social ! 
    Il découvre en 1912 que le but de la religion est de regrouper la communauté, renforcer les liens d'unité, améliorer le travail d'équipe pour assurer la survie de la tribu. La tribu se réunit autour du totem principal, le totem du clan, et célèbre ensemble. Ces rites servent à se préparer pour la chasse, le combat ou pour célébrer un événement spécial. Bref, toutes des actions nécessitant une action commune. Des rites de moindre importance pour la communauté sont célébrés dans chaque famille (le totem famille ou les armoiries familiales). Nous pouvons comparer ces événements au Noël d'antan, où tout le village se regroupait pour fêter ensemble la naissance du Christ. Une fois la messe de minuit terminée, les familles se regroupaient pour célébrer ensemble.

Le mythe sert le social ! 
   Par mythe, nous entendons aujourd'hui une légende. Pourtant, un élément différencie les deux: le mythe est source de loi et d'explication, la légende est un récit. Le mythe a deux fonctions: expliquer la nature du monde et expliquer la raison des lois.

   Le mythe est une forme de publicité pour les lois. Ils régissent la vie de la communauté et c'est ainsi que se créent les premiers codes civils et criminels. Même les dix lois juives servent la religion et la société: les cinq premières concernent la religion, les cinq dernières la vie de la société. Les textes qui suivent le décalogue sont l'équivalent de l'actuelle jurisprudence. Alors que le décalogue interdit l'esclavagisme ou, plutôt, de créer des esclaves, les textes qui suivent gèrent la vie d'un esclave. Alors que le décalogue est strict avec un «tu ne tueras point», les textes qui suivent expliquent les cas où la peine de mort est tolérable¨...   (Voir l`article au complet)


http://quebec.huffingtonpost.ca/simon-l-stonge/definition-religion-mythes-societe-communaute_b_7834500.html?ncid=tweetlnkcahpmg00000011





Pégé

  
    

Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

samedi 15 juillet 2017

Une île pour soi seul !

Salut à tous,

Du site Brooks :   


   ¨  L`île japonaise d’Okinoshima vient d’être inscrite au Patrimoine mondial de l’humanité. Ce lieu sacré du culte shinto porte selon l’Unesco une « valeur universelle exceptionnelle ». Elle n’est pourtant habitée que par un unique prêtre. Une situation que lui envierait presque Edgar Allan Poe. Dans sa nouvelle « L’île de la fée », il souligne à quel point la solitude est essentielle à la contemplation de la nature. Mais est-il vraiment seul ?

   La Musique, dit Marmontel, dans ces Contes moraux que nos traducteurs persistent à appeler Moral Tales, comme en dérision de leur esprit, la musique est le seul des talents qui jouisse de lui-même ; tous les autres veulent des témoins. Il confond ici le plaisir d’entendre des sons agréables avec la puissance de les créer. Pas plus qu’aucun autre talent, la musique n’est capable de donner une complète jouissance, s’il n’y a pas une seconde personne pour en apprécier l’exécution. Et cette puissance de produire des effets dont on jouisse pleinement dans la solitude ne lui est pas particulière ; elle est commune à tous les autres talents.

   L’idée que le conteur n’a pas pu concevoir clairement, ou qu’il a sacrifiée dans son expression à l’amour national du trait, est sans doute l’idée très soutenable que la musique du style le plus élevé est la plus complètement sentie quand nous sommes absolument seuls. La proposition, sous cette forme, sera admise du premier coup par ceux qui aiment la lyre pour l’amour de la lyre et pour ses avantages spirituels. Mais il est un plaisir toujours à la portée de l’humanité déchue, — et c’est peut-être l’unique, — qui doit même plus que la musique à la sensation accessoire de l’isolement. Je veux parler du bonheur éprouvé dans la contemplation d’une scène de la nature. En vérité, l’homme qui veut contempler en face la gloire de Dieu sur la terre doit contempler cette gloire dans la solitude.

   Pour moi du moins, la présence, non pas de la vie humaine seulement, mais de la vie sous toute autre forme que celle des êtres verdoyants qui croissent sur le sol et qui sont sans voix, est un opprobre pour le paysage ; elle est en guerre avec le génie de la scène.

   Oui vraiment, j’aime à contempler les sombres vallées, et les roches grisâtres, et les eaux qui sourient silencieusement, et les forêts qui soupirent dans des sommeils anxieux, et les orgueilleuses et vigilantes montagnes qui regardent tout d’en haut. — J’aime à contempler ces choses pour ce qu’elles sont : les membres gigantesques d’un vaste tout, animé et sensitif, — un tout dont la forme (celle de la sphère) est la plus parfaite et la plus compréhensive de toutes les formes ; dont la route se fait de compagnie avec d’autres planètes ; dont la très douce servante est la lune ; dont le seigneur médiatisé est le soleil ; dont la vie est l’éternité ; dont la pensée est celle d’un dieu, dont la jouissance est connaissance ; dont les destinées se perdent dans l’immensité ; pour qui nous sommes une notion correspondante à la notion que nous avons des animalcules qui infestent le cerveau, — un être que nous regardons conséquemment comme inanimé et purement matériel, — appréciation très semblable à celle que ces animalcules doivent faire de nous.

   Ce fut dans un de mes voyages solitaires, dans une région fort lointaine, — montagnes compliquées par des montagnes, méandres de rivières mélancoliques, lacs sombres et dormants, — que je tombai sur certain petit ruisseau avec une île. J’y arrivai soudainement dans un mois de juin, le mois du feuillage, et je me jetai sur le sol, sous les branches d’un arbuste odorant qui m’était inconnu, de manière à m’assoupir en contemplant le tableau. Je sentis que je ne pourrais le bien voir que de cette façon, — tant il portait le caractère d’une vision¨...   ( Voir l`article au complet )
http://www.books.fr/ile-soi-seul/

Pégé



Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

vendredi 9 juin 2017

GÉOPOLITIQUE : L'effondrement qui vient |

Salut à tous,   

Du site Médiapart :

    ¨Bien que nous soyons incapables de dire comment demain sera, certains d’entre nous proposent des éléments pour nous aider à comprendre, imaginer ce qu’il pourrait être ou ne pas être. Entretien avec Pablo Servigne, co-auteur du livre « Comment tout peut s’effondrer » et Renaud Duterme, auteur de « L’effondrement, de quoi est-il le nom ? ».

    La civilisation occidentale a permis à quelques groupes humains de détenir des richesses matérielles aussi incroyables par leur ampleur qu’inutiles. C’est par le libre échange imposé aux peuples, le pillage des ressources naturelles, la marchandisation généralisée de tous les biens communs, la déification de la technique et du progrès que cette prédation a été possible. Aujourd’hui, la complexité des connexions et des interdépendances, la compétition exacerbée des humains entre eux créant des inégalités insupportables, l’accélération des destructions de notre biotope fragilisent la maison commune des vivants. Bien que nous soyons incapables de dire comment demain sera, certains d’entre nous proposent des éléments pour nous aider à comprendre, imaginer ce qu’il pourrait être ou ne pas être.

Qu’entendez-vous par effondrement ?
Renaud Duterme : Dans le contexte actuel, on pourrait voir l’effondrement comme une conjonction de problèmes difficiles (voire impossibles) à résoudre, le tout perturbant nos sociétés au point de remettre en cause jusqu’à notre façon de vivre. On le constate déjà avec le terrorisme, l’afflux de réfugiés, le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources, phénomènes qui ne peuvent être résolus par la façon dont fonctionnent nos sociétés. Or, ces problèmes vont s’aggraver pour la plupart dans les années et décennies à venir. Nous nous dirigeons donc vers d’importants bouleversements, pour le meilleur ou pour le pire.

Pablo Servigne : Selon les archéologues, l’effondrement est une réduction drastique de la population humaine et/ou de la complexité politique/économique/ sociale, sur une zone étendue et une durée importante. Mais ce n’est pas une définition utilisable pour décrire ce qui est en train de nous arriver. Ainsi, nous avons choisi la définition beaucoup plus pragmatique d’Yves Cochet à savoir : une situation dans laquelle « les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, mobilité, sécurité) ne sont plus fournis à une majorité de la population par des services encadrés par la loi ».

Quels sont les éléments crédibilisant la thèse selon laquelle notre civilisation risque un effondrement ?
 PS : Il faut avant tout préciser que ce dont nous parlons est de l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle, soit le monde moderne fonctionnant aux énergies fossiles. Nous avons rassemblé un faisceau d’indices et de preuves qui montrent que non seulement un effondrement est possible, mais il est aussi imminent. Il a même déjà commencé sous certains aspects.

 RD : Ce qu’il y a d’inédit dans la situation actuelle est que ces menaces surviennent de façon simultanée et, pire encore, qu’elles s’alimentent l’une et l’autre. D’autre part, nous constatons également que les contradictions de notre système économique commencent à se faire entendre, à savoir une absence de croissance, un endettement généralisé et surtout un chômage de masse structurel qui ne pourra être résolu sans des réflexions profondes en dehors du paradigme actuel¨...
( Voir l`article au complet )

https://blogs.mediapart.fr/cadtm/blog/010616/leffondrement-qui-vient

Pégé

Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

mercredi 17 mai 2017

Bricolage : Des abeilles dans ma fenêtre ! ( 3 de 3 )

Salut à tous,

   Je vous racontais donc que mon récent essaimage d'abeilles avait pris une bonne heure a entrer tranquillement dans leur nouvelle ruche... leur habitat pour les mois a venir ! 

    Comme elles sont arrivées gavées de miel, elles pouvaient se nourrir quelques heures, le temps que les butineuses se mettent à nouveau à la tâche pour remplir graduellement leur garde-manger.    

    Pour suppléer à cet épuisement rapide de nourriture, je leurs prépare donc un sirop de sucre, plutôt clair, que je verse dans un cadre spécialement adapté à cet effet... et la vie recommence dans la ruche...                       

   Sorties continuelles des butineuses dès les premières chaleurs du matin jusqu'à la ''brûnante'' de fin de journée... Un ballet de haut voltige dont je ne me lasserai pas à observer de ma fenêtre durant ces sept merveilleuses années de la vie de la ruche !  

 
  Ma première ouverture de la ruche se fit au bout de cinq jours seulement car il fallait ne pas perturber ce jeune essaim, lui laisser le temps de s'acclimater, de bien s'occuper de leur nouvelle reine en toute tranquillité. Quelle sensation, mêlée d'un peu de crainte et d'émerveillement tout à la fois, de pouvoir assister au spectacle qui s'offre à mes yeux... ces milliers d'abeilles au travail sur plusieurs cadres déjà, quelques centaines qui tournent autour de moi, curieuses de vérifier si je suis un intrus ou un ami. Et ce murmure, ce bourdonnement incroyable qui vous enveloppe littéralement, qui vous transporte presque dans un monde irréel... Je referme la ruche, tout s'apaise... Je suis heureux de cette première rencontre avec mes amies, les abeilles !
    Et les années passent, variables tant qu'à la santé de la ruche que de la production irrégulière du miel, près de 70 kilos dès l'année suivante... mes voisins en profitent ! Puis, perte complète des essaims à deux reprises et, ô miracle, deux autres essaimages. Des hauts et des bas imprévisibles mais qu'à cela ne tienne, j'avais toujours ce grand plaisir et ce privilège de les voir évoluer sous mes yeux... toujours fasciné par leurs va et vient interminables.

   Dans la photo ci-haut, un petit assemblage très simple permettant de coller efficacement sur un cadre la plaque de cire alvéolée. Une faible résistance produite par la mise en série d`une petite plaque chauffante ou d`un grille-pains avec le fils métalliques d`un cadre crée une douce chaleur permettant à la cire de fondre légèrement et d`adhérer ainsi aux fils de fer, et tenir fermement par la suite après refroidissement.
    Des maladies déciment de plus en plus les ruches de par le monde. Depuis dix ans, les apiculteurs ont connu des pertes de 50 à 90 %, selon les endroits de la planète ! Le varroa, un parasite, et qui a été mon problème personnel, la loque européenne et un puceron venu d'Afrique s'attaquent aux larves. Le syndrome d'effondrement des colonies est un phénomène encore inexpliqué - les abeilles partent butiner et ne reviennent jamais dans la ruche et l'on ne trouve aucun cadavre ? Et il peut y avoir perte d'une colonie en une seule nuit !

   Les OGM, les produits toxiques, les pesticides, la pollution sont certainement des réponses à ce mystère de pertes d'abeilles.
  Et le drame planétaire est que 80 % des plantes ont besoin des abeilles pour être fécondées ! Albert Einstein disait que si l'abeille disparaissait complètement un jour, l'espèce humaine disparaîtrait, elle aussi, en 4 ans !

Pégé

Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.