jeudi 25 mars 2021

Ni race, ni couleur de peau, ni religion pour l'excision !

 Salut à tous,

Du site France Culture : Les mutilations génitales féminines sont communément infligées dans trente et un pays en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique. Si rien n’est fait d’ici 2030, 68 millions de filles risquent de subir une excision. Tour d'horizon alors que la pandémie de Covid-19 entrave la lutte contre ces pratiques. 

 ¨ "Des interventions qui altèrent ou lèsent intentionnellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons non médicales." Cette définition de la mutilation génitale féminine donnée par l’Organisation mondiale de la Santé englobe trois pratiques aux noms méthodiques : la clitoridectomie, ablation totale ou partielle du clitoris, l’excision, ablation du clitoris et des petites lèvres entourant le vagin, et l’infibulation, le rétrécissement de l’orifice vaginal par la création d’une fermeture. D’autres violents traitements existent : des organes génitaux piqués, percés, incisés, raclés ou cautérisés.

La pandémie ralentit la lutte contre les mutilations sexuelles féminines

    La crise sanitaire mondiale entrave lourdement les actions des associations de lutte contre ces pratiques. L'association Vision du Monde estime qu'à cause de la pandémie de Covid-19, deux millions de jeunes filles supplémentaires risquent de se faire exciser dans les prochaines années. Ce risque s'explique notamment par le fait qu'elles sont plus isolées à cause de la fermeture des écoles, et donc plus exposées à ces violences. Par ailleurs, la distanciation sociale ralentit les campagnes de sensibilisation menées par les ONG.

   Par ailleurs, la distanciation sociale ralentit les campagnes de sensibilisation menées par les ONG. Or moins les jeunes filles savent ce qu'est l'excision, plus elles risquent d'en être victimes selon Camille Romain des Boscs, directrice générale de Vision du Monde : "Ces filles sorties de l'école n'ont plus la possibilité de parler au personnel de la protection de l'enfance ou à l'école, et sont donc plus sujettes à ces violences. Par ailleurs, on observe actuellement une augmentation de 30% des mariages forcés d'enfants. Et on sait que dans bon nombre de pays, qui dit mariage d'enfants dit aussi mutilation des petites filles pour les préparer à faire de bonnes épouses."

L'excision partout, pour toutes

   Condamnée pour être une atteinte à l’intégrité physique et psychologique, l’excision est imposée à des êtres humains pour la simple raison qu’ils sont de sexe féminin. Les fondements sur lesquelles reposent ces usages divergent selon les communautés. Observées en Ethiopie, en Indonésie, en Inde, à Djibouti, au Sénégal, en Egypte, en Mauritanie, au Kenya, au Yémen, dans trente et un pays dont vingt-deux des nations les moins développées au monde, ces pratiques transmises de descendances en descendances sont un "passage obligé" pour toute fille avant douze ans, au nom du respect des coutumes, des croyances déistes, et de la place de la femme¨...  ( Lire l'article au complet )

 https://www.franceculture.fr/societe/ni-race-ni-couleur-de-peau-ni-religion-pour-lexcision?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1612599757

Pégé

Windows 7 / Windows 10 / Ubuntu 18.04 LTS / Linux Mint 20.1

samedi 13 mars 2021

[MATIÈRE À RÉFLEXION] : «Infobésité» sur les médias sociaux !

Salut à tous,

Du site Le Quotidien : Les médias sociaux occupent une place importante dans nos vie. Les gens les utilisent pour garder contact, mais aussi faire connaître leurs points de vue et émettre des opinions. Nous sommes tous témoins de leurs aspects positifs, mais aussi des effets néfastes, voire dévastateurs, qu’ils peuvent entraîner.    

 ¨ Les médias sociaux font partie de nos vies depuis plusieurs années déjà, mais la pandémie semble avoir accentué l’importance qu’ils occupent dans nos journées. Qu’en est-il ?   

     Il est peut-être trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur cette question. Ce que j’entends de la part de mes étudiants semble néanmoins suggérer que la pandémie accroit le sentiment d’isolement de plusieurs, et que les médias sociaux dans ce contexte permettent de garder contact avec des personnes qu’il n’est plus possible de voir, mais aussi de meubler le temps et de gérer l’anxiété ressentie. 

   Le contexte du télétravail favorise probablement un usage décuplé des médias sociaux, qui sont davantage associés à l’espace domestique qu’à l’environnement professionnel. Regarder des photos de voyage sur Instagram permet de se projeter dans un lieu paradisiaque, loin de l’hiver. C’est une manière de sortir de la maison et de continuer à voyager, alors que ce n’est justement plus possible de le faire. Mais le remède et le poison en viennent à se confondre, car le sentiment d’évasion nous rappelle également, et cruellement, que nous ne pouvons pas nous évader, alors les contacts médiatisés avec nos proches nous exposent paradoxalement à la distance qui nous sépare. 

   Tous sont témoins d’exemples de dérapages via les médias sociaux. Les insultes fusent de toutes parts. Les points de vue semblent aussi de plus en plus polarisés, peu importe les sujets dont il est question. Comment peut-on expliquer ce phénomène, au-delà du fait que chacun est bien à l’abri derrière son écran ?

    Un premier élément de réponse est tout simple: ces dérapages arrivent... parce qu’ils sont possibles! On peut penser aux enfants qui se collent la langue sur des clôtures métalliques en hiver, sans raison, seulement parce que c’est possible. D’une certaine façon, les dérapages que vous évoquez ne sont pas très différents. L’ordinateur et le téléphone sont là, à portée de main, accessibles à tout moment.

   Tous sont témoins d’exemples de dérapages via les médias sociaux. Les insultes fusent de toutes parts. Les points de vue semblent aussi de plus en plus polarisés, peu importe les sujets dont il est question. Comment peut-on expliquer ce phénomène, au-delà du fait que chacun est bien à l’abri derrière son écran ?

   Un premier élément de réponse est tout simple: ces dérapages arrivent... parce qu’ils sont possibles! On peut penser aux enfants qui se collent la langue sur des clôtures métalliques en hiver, sans raison, seulement parce que c’est possible. D’une certaine façon, les dérapages que vous évoquez ne sont pas très différents. L’ordinateur et le téléphone sont là, à portée de main, accessibles à tout moment¨...

( Lire l'article au complet )

 https://www.lequotidien.com/le-mag/matiere-a-reflexion-infobesite-sur-les-medias-sociaux-6a58a753bde4471147a700ff610a2d3f

 Pégé

 Windows 7 / Windows 10 / Ubuntu 18.04 LTS / Linux Mint 20.1

samedi 6 mars 2021

Des steppes au tiercé, le cheval !

Salut à tous,

Du site France Culture :  Au fil des siècles, l’homme et le cheval ont bâti une relation particulière. Chronique sur une histoire commune.  

 ¨ Ganbold chevauche dans la plaine. Juché sur une monture de petite taille, il est à la recherche d’une horde de chevaux sauvages. Il veut contempler des chevaux de Przewalski. La monture de Ganbold est un cheval mongol. Une des races les plus anciennes des chevaux domestiques, celle des nomades de la steppe. 

   Cette forme archaïque, robuste, exprime une forte diversité génétique qui témoigne de la faible pression de sélection exercée par les Hommes depuis sa lointaine domestication environ 2000 ans avant notre ère. Les chevaux de Przewalski, objets de la curiosité de Ganbold, sont les ultimes représentants véritablement sauvages – et pas retournés secondairement à la vie sauvage – de la lignée des équidés… 

   Encore que le débat subsiste puisqu’une étude de 2018 en fait des chevaux redevenus sauvages après une domestication remontant à 5500 ans avant notre ère. Quoi qu’il en soit, ces chevaux sauvages ont été découverts alors qu’ils étaient sur le point de s’éteindre, par Przewalski, un colonel russe au nom polonais. 

   En 1879, l’époque ne faisait pas dans la dentelle. Les animaux sont chassés, certains sont capturés et installés dans des zoos. L’espèce disparaît totalement dans la nature en 1969. Elle y sera réintroduite avec un certain succès depuis les populations des zoos qui souffrent néanmoins d’une forte consanguinité. 

   À travers les siècles et les sociétés, peu d’animaux domestiques ont bénéficié d’une image aussi positive que le cheval, exploité pour le transport, la guerre, le travail, la parade, le sport. 

   Au point que la place symbolique du cheval a persisté dans des unités de mesure, comme le cheval-vapeur qui traduit une équivalence entre cheval et machine à vapeur. Cette ancienne unité de puissance, valant environ 735 watts, équivalait à la puissance fournie par un cheval tirant 75 kilogrammes en marchant au pas. Une unité dont on retrouve la trace sous le capot de nos voitures et jusque dans la fiscalité des véhicules. 

Du prestige à l'assiette !

   Le cheval est depuis longtemps un animal de prestige et de parade par excellence, il est le destrier des chevaliers, puis une monture aristocratique. Pour les roturiers et paysans, il est un animal de travail : bâté, sellé, attelé, il transporte homme et marchandises, tire les herses et les charrues. Il fait tourner les meules, achemine le courrier, tracte les diligences. De ces différents usages sont nées de multiples races : andalous, ardennais, arabe, comtois, percheron, pur-sang, etc.¨... ( Voir l'article au complet )

 https://www.franceculture.fr/emissions/le-monde-vivant/des-steppes-au-tierce-le-cheval?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1614352838

Pégé 

Windows 7 / Windows 10 / Ubuntu 18.04 LTS / Linux 20.1