vendredi 29 mai 2015

HISTOIRE : Le génocide des Hereros et des Namas !

Salut à tous,

Du site Jeune Afrique : 

   ¨ Cent dix ans après, le génocide des Hereros et des Namas, l'un des épisodes les plus noirs de l'histoire africaine, reste méconnu. Élise Fontenaille-N'Diaye publie deux livres essentiels qui rappellent les faits.

   "Là-bas, un soldat allemand trouva un bébé herero d'environ neuf mois qui gisait dans les buissons, pleurant. Il l'a amené dans le camp où j'étais. Là, les soldats ont formé un cercle et se sont lancé l'enfant comme s'il s'agissait d'un ballon. L'enfant était blessé, terrifié, et pleurait. Au bout d'un moment, ils en ont eu assez, et un des soldats, après avoir fixé sa baïonnette à son fusil, a dit qu'il allait l'attraper. L'enfant fut lancé vers lui et le soldat l'a rattrapé en l'embrochant sur sa baïonnette."

Le Sud-Ouest africain : camp d`entraînement des futurs nazis !
   La litanie des noms que l'on retrouve parle d'elle-même. En 1885, le gouverneur envoyé par Bismarck comme haut-commissaire du Reich s'appelle Heinrich Göring : c'est le grand-père d'Hermann, futur proche de Hitler. Quant à Eugen Fischer, le médecin anthropologue qui débarque à Swakopmund vers l'âge de 30 ans, il a été formé par Alfred Ploetz, le fondateur de l'eugénisme allemand, et son ennemi principal est le métissage, qui entraînerait la dégénérescence de la race blanche. Ses idées, qu'il pense confirmées par les mesures de crânes, donneront naissance à un livre, Fondements de l'hérédité humaine et principes d'hygiène raciale, dont de nombreux passages se retrouvent dans Mein Kampf... Pis, le principal disciple de Fischer sera un certain Josef Mengele - le tristement célèbre "médecin" d'Auschwitz...

¨Bien trop horrible pour être écrit¨ !
    En Afrique du Sud, mais aussi à Berlin, quelques protestations se font entendre. En 1905, un missionnaire allemand, Friedrich Vedder, écrit : "Je ne puis donner les détails des atrocités dont j'ai été le témoin, particulièrement sur les femmes et les enfants. Très souvent, c'est bien trop horrible pour être écrit." De mauvais gré, l'empereur envoie Friedrich von Lindequist remplacer Von Trotha... et achever discrètement le travail. Ce qu'il fait, tout en donnant corps à ses rêves d'amoureux de la nature en créant le parc national d'Etosha, en 1907¨...  ( Voir l`article au complet )

Pégé

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lundi 18 mai 2015

GLENLIVET ou le défi industriel du whisky !


Salut à tous,  

Du site Slate.fr :

   ¨ L’affolante demande mondiale pour les simples malts est un défi pour les distilleries. Celles qui relèvent le gant opèrent une véritable révolution technologique.

   Il y a deux façons d’appréhender le whisky. En exaltant le passé, la tradition, l’artisanat jailli de la main et du cœur des hommes… Ou en glorifiant l’avenir, l’innovation, la science au service d’une industrie qui ne cesse de gagner en prospérité. La plupart des grands noms du malt se contentent de narrer la première histoire –tout en jouant en douce la seconde partition. Pas Glenlivet.

   Dès sa naissance, Glenlivet n’a jamais cherché à renier ou dissimuler la dimension industrielle de son art. Première distillerie du Speyside à obtenir une licence officielle, en 1824, elle propulsa le whisky dans l’ère moderne en changeant ses méthodes de production pour proposer une eau-de-vie plus qualitative, plus légère que les lourdes gnôles sorties des petits alambics clandestins. Avec un succès tel que, bientôt, ses voisines opportunistes n’hésitèrent pas à accoler le nom de «Glenlivet» au leur pour profiter de sa gloire.

De l`eau pour le whisky !

   Et les défis s’enchaînent. L’eau, d’abord. Croyez-le ou non, même dans un pays où les dieux de la pluie passent leurs journées à pleurer, cette précieuse ressource naturelle commence à poser problème. Il faut des quantités phénoménales de flotte pour produire du whisky, à chaque étape de la production: pour brasser, fermenter, distiller (refroidir les condenseurs), diluer… Et Glenlivet en pompe 7 à 8 millions de litres par semaine. Un océan qui passera à 14 millions de litres hebdomadaires quand la prochaine tranche sera mise en service.

Protéger le goût !

   Autre défi posé par le gigantisme: le goût. Comment conserver au nectar dont vous avez l’habitude toute sa qualité, avec la même constance, quand on double deux fois la production en huit ans?

   Reste l’âge. Et là, rien à faire, Glenlivet rajeunit. Plus exactement, il n’a plus le temps de vieillir. Le 12 ans s’apprête à disparaître des rayons (faites des stocks) en Europe, remplacé par le Founder’s Reserve sans compte d’âge¨...   (  Lire l`article au complet )


http://www.slate.fr/story/101519/glenlivet-defi-industriel-whisky


Pégé


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samedi 9 mai 2015

Environnement et (anti)capitalisme: histoire d'un malaise !

Salut à tous,   

   ¨ Il y a un débat qui revient de façon pérenne dans le mouvement environnemental: est-ce qu'on est pour ou contre le système capitaliste? Plus précisément: est-ce vraiment possible qu'une société réellement verte et durable puisse émerger dans un système économique comme celui-ci?

   Pour certains, cela va de soit. Le capitalisme est un système qui encourage un rapport parasitaire (colonialiste) avec le territoire et entretient les privilèges de quelques uns au grand détriment de la majorité. Pas de réelle protection environnementale possible sans transformation sociale.

   Pour les autres: les affaires vont bien. Pas de salut pour la planète à moins que les environnementalistes ne mettent de l'eau dans leur vin et s'allient avec les multinationales, la droite néolibérale, le patronat, les lobbies industriels forestiers, miniers et pétroliers. Chaque petite «victoire» doit bien compter pour quelque chose. Puis acheter, c'est voter, alors ça va, on se calme.

   C'est un débat qui crée des malaises, qui divise. On préfère toujours pelleter vers l'avant. Mais vous savez quoi? Je vais mettre le doigt sur le bobo!

Le jeu en ville !
      Alors que le 20e siècle a été marqué par des luttes entre les idées et les systèmes politiques, la chute du Mur de Berlin en 1989 a consacré la victoire du capitalisme à l'échelle du globe. L'époque où les défenseurs du capitalisme allaient sur la place publique clamer les vertus
du libéralisme économique est révolue. Avec le temps, on finit par cesser de prétendre que le choix se pose, on n'a plus besoin de convaincre qui ce soit: c'est le seul jeu en ville.

   C'est aussi à partir des années 1980 que le modèle de l'État-providence a commencé à se désintégrer et que les politiques d'austérité, mais aussi les inégalités sociales dans les pays industrialisés, ont commencé à croître.

Écologie de gauche, et de droite, et beurk !
   «Pourquoi est-ce que l'écologie serait seulement une affaire de la gauche?» est la question que deux blogueurs posaient récemment, dont l'un en réponse à votre hôte.

   Ces blogueurs, qui ne semblent pas avoir réfléchi sérieusement à la question, semblent suggérer que l'écologie ne devrait pas être si politisée, que le fait d'y associer des valeurs sociales comme l'entraide et la solidarité est antithétique et juste pas winner pantoute. Au mieux, les auteurs consentent pleinement au capitalisme comme hyperidéologie et ne comprennent pas pour quelle raison quiconque aurait envie de penser «en dehors de la boîte». Au pire, leur raisonnement suggère que l'accès à un environnement sain devrait être réservé à l'élite qui peut se payer un billet au paradis post-effondrement¨...  (Lire au complet )


http://quebec.huffingtonpost.ca/bruno-masse/protection-environnement-compatible-systeme-capitaliste_b_7213706.html?ncid=tweetlnkcahpmg00000011


Pégé



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