mercredi 30 mai 2012

Géopolitique du crime organisé : Le monde des mafias !

Salut à tous,  

   Une autre intéressante et instructive lecture d'un livre-choc sur ce monde souterrain qu'est la mafia mondiale. En voici donc quelques extraits qui vous permettront de vous faire une bonne idée de son envergure et de sa puissance d'action à la grandeur de la planète :

   ¨Qu'est-ce qu'une mafia ? Qu'est-ce qui la différencie d'une simple association criminelle ? Pourquoi sa puissance et son action s'avèrent-elles plus redoutables aujourd'hui ? Que sait-on vraiment de l'histoire récente de la mafia italienne, de la mafia albanaise, des triades chinoises ou des yakuza japonais ? Quels sont désormais les points chauds de leur influence, quels sont leurs objectifs, quelles sont leurs armes nouvelles ?

   Le monde des mafias nous invite à changer de paradigme criminologique. Il s'agit ici de modifier le regard quelque peu compatissant et culpabilisant que nous portons traditionnellement sur le fait criminel.

   L'après-guerre froide n'a pas laissé la place à un monde apaisé. Au contraire. Passé les illusions et les naïvetés sur le ¨nouvel ordre mondial¨, (1991-2001), il a bien fallu revenir à la réalité. L'ours soviétique disparu, de multiples serpents venimeux sont sortis de leur trou, au point d'en faire presque regretter l'ancien monde.

   La compréhension de ces outils atypiques que sont les mafias implique l'utilisation d'outils intellectuels différents de ceux de la criminologie classique (même pluridisciplinaire). Il faut puiser ailleurs, vers des disciplines pour nous originales : la géopolitique certes, mais aussi la topographie, la sociologie des sectes secrètes, les sciences politiques, l'éthologie, l'anthropologie, l'économie, la géographie, etc. Car l'objet mafia ne ressemble à nul autre au sein de l'espèce criminelle.

   Terrorisme et mafias entretiennent de notables différences qui éclairent crûment l'attitude de l'État à leur égard.
   La plus évidente réside dans leurs objectifs respectifs :Le pouvoir ou le triomphe d'une idée pour l'un ( le terrorisme ) et le profit pour l'autre ( les mafias ).

   Il existe cependant une autre différence (pouvoir-profit), peu comprise et fondamentale, mettant en exergue la nature essentiellement autre que leur fonctionnement. les entités mafieuses et terroristes naissent et croissent dans le secret, et leur genèse est souterraine. Toutefois, la clandestinité est la raison d'être permanente et indépassable d'une mafia alors qu'elle n'est qu'une parenthèse entre deux apparitions (attentats, revendications, textes de doctrine) pour une entité terroriste.

   Cette clandestinité permanente de la mafia est à ce point constitutive qu'elle s'accommode à merveille de sa négation officielle; au point même que la mafia y oeuvre elle-même, pour mieux se faire oublier. En revanche, le terrorisme se doit pour exister d'émerger de temps à autre : son destin est fatalement éclatant puisque sa justification ultime réside peu ou prou dans une reconnaissance publique, quel qu'en soit le mode (horrifié, apeuré, etc.).

   La géopolitique professe une ambition de dévoilement des intentions cachées des acteurs internationaux : ne devrait-elle pas aussi démasquer ses acteurs dissimulés ? Car il est bien question ici de masques : des apparences ¨politiques¨ dissimulant trop souvent des réalités criminelles¨.

   Le constat qu'une démocratisation mal maîtrisée peut se révéler source d'oppression politique et sociale n'est pas en soi réjouissant ni d'ailleurs très nouveau. Il l'est moins encore lorsque l'on réalise que ce processus historique majeur est concomitant d'un autre phénomène : la criminalisation du monde moderne. Simple corrélation ou vraie causalité, il est indéniable que le jeu démocratique s'avère d'une grande perméabilité aux pouvoirs criminels. Car nous n'assistons pas seulement au divorce entre la démocratie et la liberté, mais également à celui de la démocratie et de la légalité.

  Ce qui en définitive revient au même puisqu'il n'y a pas de vraie liberté dans légalité. Seul la nature de l'oppression peut sembler différente dans ses origines, politique pour l'une, sociale pour l'autre.

* Le monde des mafias / Jean-François Gayraud / Édition Odile Jacob.

Pégé

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dimanche 27 mai 2012

Dans les souterrains de Paris des hackers veillent au patrimoine culturel !

Salut à tous,

   Du site Framablog :     

¨Connaissiez-vous l’existence, l’histoire et les agissements de ce réseau clandestin parisien appelé Urban eXperiment ou UX ? Peut-être bien que non et pour cause car ses membres cultivent à juste titre le secret et la discrétion[1].

   Mais ils cultivent également autre chose qui les rapproche avant l’heure d’un activiste d’Anonymous, d’un développeur de logiciel libre ou d’un contributeur de Wikipédia.

   Difficile de ne pas y voir une sorte de parabole de l’Internet actuel…

   Il y a trente ans, au cœur de la nuit, un groupe de six adolescents parisiens réussissait ce qui allait se révéler être un vol fatidique. Ils s’étaient rencontrés dans un petit café près de la tour Eiffel pour réviser leurs plans une dernière fois avant de se mettre en chemin dans le noir. En soulevant une grille dans la rue, ils descendirent par une échelle dans un tunnel, un passage en béton ténébreux pourvu d’un câble qui se perdait dans l’inconnu.

   Ils suivirent le câble jusqu’à sa source, le sous-sol du ministère des télécommunications. Des barreaux horizontaux leur barraient le passage, mais les adolescents élancés réussirent tous à se glisser au travers et à grimper jusqu’au rez-de-chaussée du bâtiment. Là ils trouvèrent trois trousseaux de clés dans le bureau de la sécurité et un journal qui indiquait que les gardes étaient en train de faire leur ronde.

   Mais les gardes n’étaient visibles nulle part. Les six intrus passèrent le bâtiment au peigne fin pendant des heures sans rencontrer qui que ce soit, jusqu’à trouver ce qu’ils recherchaient au fond d’un tiroir de bureau : les plans du ministère pour le réseau de tunnels souterrains. Ils firent une copie de chaque document, puis ramenèrent les clés au bureau de la sécurité. En poussant péniblement la grande porte du ministère pour l’entrebâiller, ils risquèrent un œil dehors : pas de police, pas de passant, pas de problème. 

   Ils sortirent par l’Avenue de Ségur qui était déserte, et rentrèrent à pied alors que le soleil était en train de se lever. La mission avait été si facile qu’une des jeunes, Natacha, se demanda sérieusement si elle n’avait pas rêvé. Non, conclut-elle : « Dans un rêve, cela aurait été plus compliqué. »

   Cette entreprise furtive n’était pas un cambriolage ou un acte d’espionnage, mais plutôt une étape fondatrice pour ce qui allait devenir une association appelée UX, ou « Urban eXperiment ». UX s’apparente plus ou moins à un collectif d’artistes, mais loin d’être d’avant-garde et d’affronter le public en repoussant les limites de la nouveauté, ils sont eux-mêmes leur seul public¨... (Lire la suite)

http://www.framablog.org/index.php/post/2012/05/15/urban-experiment-hacker

http://www.wired.com/magazine/2012/01/ff_ux/all/1

Pégé

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mardi 22 mai 2012

Nature : Biomimétisme...les pêcheurs de nuages !

Salut à tous,  

   Du site Radio-Canada, un sujet rafraîchisant et bienfaisant tout à la fois, la capture de goutelettes de brume ou brouillard :

¨On dirait un titre de conte de fées, mais quand on y pense bien, en soi, c’en est un. « Il était une fois des pêcheurs de nuages attrapant dans leurs filets l’eau du brouillard pour alimenter des régions désertiques. » Dans certaines régions du monde, notamment sous les latitudes tropicales, les nuages bas, que sont la brume et le brouillard, sont si denses que lorsqu’ils traversent la végétation, ils y déposent de minuscules gouttelettes, qui ruissellent le long des feuilles et des branches pour aboutir sur le sol.

   Le volume d’eau ainsi récupéré est essentiel à certains milieux naturels tels que les páramos, des prairies humides de haute altitude, ou les forêts de nuages (joli nom pour parler des forêts tropicales de montagne, situées entre 1000 et 3000 mètres d’altitude). Selon certaines estimations, ces précipitations « horizontales » pourraient représenter un volume deux fois supérieur à celui apporté par la précipitation « verticale », communément appelée la pluie.

* Encore le biomimétisme…

C’est la nature qui a servi d’inspiration pour développer cette technique servant à récolter l’eau des nuages. L’Homme a observé et tiré des leçons des « arbres-fontaines » au feuillage particulièrement efficace pour capter l’eau de pluie et il a inventé… des pièges à brume!

   Ce sont de vastes filets de fines mailles en plastique (polyéthylène), pouvant atteindre une surface de 50 m2, tendus à quelques mètres de hauteur, entre deux poteaux plantés dans le sol. On les installe dans des endroits face au vent, dans des renfoncements de relief ou sur les crêtes des montagnes. En traversant les mailles, le brouillard dépose des gouttelettes qui s’écoulent jusqu’à une gouttière placée sous le bord inférieur des filets. Cette invention est vraiment simple et économique, elle ne consommant aucune énergie et peut produire chaque jour plus de 50 litres par m2 !¨... (Lire la suite)

http://blogues.radio-canada.ca/science/2012/05/18/les-pecheurs-de-nuages/

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* Du site Encyclopédie de l'Agora : Biomimétisme !

   Définition
  ¨«L'homme, disait Francis Bacon, commande à la nature en lui obéissant.» S'il ne la connaît que partiellement, il ne lui obéit que partiellement et il risque de la dégrader en la soumettant à ses ordres. C'est le reproche que l'on peut faire à la science et à technique modernes. Le biomimétisme qui, à proprement parler n'est pas une science mais une fin et une méthode assignées à la science, consiste à comprendre la nature dans toute sa complexité pour mieux lui obéir. À mesure que l'on s'engage dans cette voie, on renonce à commander à la nature pour composer avec elle.

Dans son livre intitulé Biomimicry, Janine Benyus raconte ses visites dans plusieurs centres de recherche, de diverses disciplines, où biologistes et ingénieurs travaillent ensemble à mettre au point des produits et des procédés qui utilisent la Nature comme modèle et comme instrument de mesure. Il y a plusieurs façons de se faire l'émule de la Nature¨... (Lire la suite)


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* Du site ARTE+7, plusieurs vidéos exceptionnelles sur les techniques empruntées au biomimétisme !



Pégé
   
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mercredi 16 mai 2012

Géopolitique : L'Afrique et ses guerres qui n'en finissent pas !

Salut à tous,  

   Du site Slate.fr, un sujet constamment d'actualité pour ceux qui suivent l'échiquier mondial car depuis des décennies, les guerres se succèdent, ou perdurent, et comme un cancer généralisé, un nouveau conflit apparaît, souvent là où l'on se n'attendait le moins : Guerres de religion, de pouvoir, ou malheureusement trop souvent, pour d'autres raisons !

   * Pourquoi certains conflits semblent ne jamais cesser ?

¨Pourquoi certaines des guerres les plus sanglantes et brutales du continent africain semblent-elles ne jamais vouloir se terminer? La raison est simple: ce ne sont pas vraiment des guerres. Du moins pas au sens commun du terme. Les combattants n'ont ni idéologie ni objectifs clairement définis. Prendre le pouvoir dans les capitales ou les grandes villes? Ce n'est pas ce qui les intéresse.

  Ils préfèrent en fait la brousse, les crimes y sont plus faciles à perpétrer. Les rebelles d'aujourd'hui ne cherchent pas particulièrement à rallier des partisans: ils volent plutôt les enfants des autres, leur collent une Kalachnikov ou une hache entre les mains et les laissent tuer pour eux. C'est ainsi que se déroulent certains des conflits les plus inextricables du continent, depuis les criques pleines de rebelles du delta du Niger au brasier de la République démocratique du Congo.

* Prédateurs et sadiques !

   J'ai assisté — souvent de bien trop près — à la transformation des combats de soldat contre soldat (désormais rares en Afrique) à soldat contre civil. La plupart des combattants africains d'aujourd'hui ne sont pas des rebelles attachés à une cause; ce sont des prédateurs. Ce qui explique pourquoi on en arrive à des atrocités comme cette épidémie de viols dans l'Est du Congo. Ces dernières années, des groupes armés ont sexuellement agressé des centaines de milliers de femmes, souvent de façon si sadique que les victimes sont incontinentes à vie¨... (Lire la suite)

http://www.slate.fr/story/19101/lafrique-et-ses-guerres-qui-nen-finissent-pas

Pégé

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lundi 7 mai 2012

Géopolitique : Vivre la fin des temps !

Salut à tous,  

   Je  viens de commencer à lire un livre qui m'incite à le parcourir avec intérêt et curiosité, livre d'un philosophe et docteur en psychanalyse, Slavoj Zizek.

   En voici d'ailleurs quelques titres de chapitres :

- L'utopie libérale.
- L'apocalypse aux portes
- La cause reconquise.

Ainsi qu'un résumé de ce livre :

   ¨Aucun doute n'est plus permis : le système capitaliste global entre à toute vitesse dans sa phase terminale. Crise écologique, révolution biogénétique, marchandisation effrénée et croissance explosive des divisions sociales sont, d'après Zizek, les quatre cavaliers de l'apocalypse à venir.

   Mais la mort du capitalisme doit-elle entraîner, comme le croient beaucoup, la fin du monde ? Non. Il y a un espoir. Nos réponses collectives à la catastrophe correspondent précisément aux étapes du deuil décrites par la psychologue Elisabeth Kübler-Ross : déni, explosion de colère, tentatives de marchandage, puis dépression et, enfin, acceptation. C'est après avoir atteint le point zéro, après avoir traversé le traumatisme absolu que l'individu, devenu sujet, pourra discerner dans la crise l'occasion d'un nouveau commencement. Mais la vérité traumatique doit faire l'objet d'une acceptation et se vivre pleinement pour qu'ait lieu ce tournant émancipateur.

   Notre salut viendra d'une réaction à l'idéologie multiculturaliste hégémonique qui entrave notre prise de conscience politique, mais aussi par la lutte. La lute contre l'autorité de ceux qui sont au pouvoir, contre l'ordre global et la mystification qui l'étaye, contre nos propres mécanismes d'évitement et d'aveuglement qui nous conduisent à inventer des remèdes ne faisant qu'aggraver la crise.

   Dans une analyse magistrale, où la géopolitique tient une place de choix, Zizek nous engage, au vu de l'inéluctable prolétarisation qui entraîne la subjectivité contemporaine vers le chaos. à repenser radicalement le concept d'exploitation.

   Et il détecte en même temps les indices d'une culture communiste possible dans des utopiques  comme le <<peuple des souris>>, de Kafka, ou dans celles que suggère le collectif des surdoués déjantés des Plus qu'Humains de Théodore Sturgeon ou le groupe de rock Rammstein¨.

* Vivre la fin des temps, par Slavoj Zizek, (2010), édition Flammarion.

Pégé
  
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vendredi 4 mai 2012

Deux gigantesques "continents" de déchets se forment dans le Pacifique Nord et l'Atlantique !

Salut à tous,   

   Du site Notre-Planète.Info, deux excellents et révélateurs dossiers sur un état de fait certainement inconnu de la plupart d'entre-nous, et pourtant, une situation écologique sans précédent qui nous affecte, de près ou de loin, aujourd'hui ou demain...

   Accompagné de 2 vidéos, d'une fenêtre animée et des vignettes, nous démontrant ces gigantesques vortex, ainsi que de nombreux liens à la fin de ces deux dossiers, liens que je vous invite à ouvrir, à lire et surtout, à méditer :

* Un gigantesque "continent" de déchets se forme dans le Pacifique Nord !

¨Dans le Nord-est du pacifique, entre la Californie et Hawaï, les déchets produits par les activités humaines et déversés dans les océans sont acheminés par les courants marins vers un nouveau "continent"[1] boulimique dont la taille atteint près de 3,5 millions de km² !

   Selon des observations et un suivi effectués depuis plus de 10 ans par l'Algalita Marine Research Foundation, sous l'effet des courants marins, les déchets provenant des littoraux et des navires, flottent pendant des années avant de s'accumuler dans deux larges zones connues sous les noms de "Plaque de déchets du Pacifique est" (Eastern Pacific Garbage Patches) et "Plaque de déchets du Pacifique ouest" (Western Pacific Garbage Patches).

   Ces deux plaques forment la "Grande plaque de déchets du Pacifique" (Great Pacific Garbage Patch), un monstre dont la taille aurait déjà triplé depuis les années 90 et qui s'étendrait maintenant sur 3,43 millions de km², soit un tiers de la superficie de l'Europe ! Il est estimé que ce "continent" de déchets totalise un poids de 3,5 millions de tonnes et jusqu'à 750 000 débris par km² ; Greenpeace évoquait fin 2006 près d'un million de déchets par km² dans son rapport sur les débris plastiques et la pollution des océans.

* Le plastique : principal constituant du "continent" de déchets !

  Jusqu'alors les débris flottants étaient détruits par les micro-organismes mais cela n'est plus le cas avec l'arrivée du fameux plastique. En effet, les plastiques constituent 90 % des déchets flottant sur les océans. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement mentionnait en juin 2006 qu'on trouve en moyenne 46 000 morceaux de plastique par 2,5 km² d'océan sur une profondeur d'environ 30 mètres !

* Un "continent" mortel !

  Ce qui pose problème c'est le temps nécessaire à la dégradation de ces plastiques (estimé entre 500 et 1000 ans) et la toxicité des éléments qui les composent.

  L'exemple le plus classique étant la tortue qui s'étouffe avec des sacs plastiques assimilés à des méduses.

* Que pouvons- nous faire ?

 Malheureusement, le nettoyage de cet océan de déchets semble insurmontable, la superficie à couvrir est trop importante et les coûts seraient colossaux selon Marcus Eriksen, directeur de recherche et d'éducation à la Algalita Marine Research Foundation : "il n'y a rien que nous puissions faire maintenant, à l'exception de ne pas faire plus de mal." De plus, cela serait dommageable aux organismes vivant tant bien que mal sur ce nouvel "eldorado"... (Lire la suite)

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1471_continent_dechets_pacifique_nord.php

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* Un nouveau "continent" de déchets a été découvert dans l'océan Atlantique Nord ! 

¨ On la croyait spécifique au nord-est de l'océan Pacifique, la célèbre "grande plaque de déchets du Pacifique" a finalement son équivalent dans l'Atlantique Nord : un nouveau continent de déchets déjà plus grand que la France a été découvert ! 

   En 1997, le capitaine Charles Moore, fondateur de l'Algalita Marine Research Foundation, découvrit la "grande plaque de déchets du Pacifique" (Great Pacific Garbage Patch), une zone océanique dans l'océan Pacifique qui, avec les courants marins, concentre les déchets que nous rejettons directement en mer mais surtout ceux issus de nos activités terrestres.
   En 2007, de nouvelles observations avaient montré que cette zone s'accroissait constamment et atteignait déjà 3,43 millions de km², soit une surface plus importante qu'un géant comme l'Inde !

   Or, des scientifiques viennent de révèler que cette plaque a son équivalent dans l'océan Atlantique !

   D'une profondeur estimée à environ 10 mètres et d'une superficie équivalente à la France, la Belgique et la Grèce réunies, cette décharge flottante s'est formée à moins de 1000 kilomètres des côtes américaines. Elle est située à environ 930 km des côtes américaines, et son centre se trouve à la latitude d'Atlanta¨... (Lire la suite)

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2306_continent_dechets_ocean_Atlantique.php

Pégé

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