dimanche 29 mars 2020

Afghanistan. La guerre perdue contre le « totalitarisme islamique »

Salut à tous,

Du site Orient XXI :  Au-delà de l’Afghanistan, l’accord signé entre Washington et les talibans marque l’échec de la « guerre contre le terrorisme », lancée au lendemain du 11 septembre 2001 et à laquelle la France a activement participé.   

¨  L’information a été rapidement mentionnée, parfois avec étonnement, puis reléguée au second plan avant de disparaître des écrans radars des médias. Pourtant, l’accord signé le 29 février 2020 entre les talibans et le gouvernement américain — le premier dans l’histoire contemporaine négocié directement entre un État et un mouvement de guérilla étranger, ou plutôt une « organisation terroriste » — devrait mettre fin à la plus longue guerre menée par les États-Unis depuis leur création. S’il est encore trop tôt pour savoir s’il sera appliqué, ce texte aurait dû provoquer des débats passionnés et quelques autocritiques contrites, aussi bien aux États-Unis que dans les pays européens qui ont participé, deux décennies durant, à cette triste équipée, notamment parmi tous les intellectuels et cette poignée d’orientalistes qui l’ont justifiée.

    D’abord parce que l’accord confirme la stupidité de la formule, ressassée ad nauseam : « on ne négocie jamais avec les terroristes ». Le gouvernement israélien, si prompt à dénoncer le laxisme des autres, est lui-même en tractation depuis des années avec le Hamas sur Gaza. Ensuite parce que, selon toute probabilité, le retrait américain livrera le pays aux talibans — ce que vient de reconnaître le président Donald Trump —, c’est-à-dire qu’il nous ramènera à la situation d’avant la guerre déclenchée par les États-Unis au lendemain du 11-Septembre, personne ne pouvant croire que le pouvoir de Kaboul, dont la corruption et les divisions sont patentes, dont le président n’est chaque fois élu que grâce à des fraudes massives (deux candidats se sont autoproclamés vainqueurs lundi 9 mars) pourra tenir bien longtemps. Tout ça pour ça ?
     
   Ainsi, dix-huit ans après le déclenchement de « la guerre contre le terrorisme », cette croisade qui a mobilisé plus d’une quarantaine de pays sous la houlette de Washington, les résultats sont désastreux et d’abord pour l’Afghanistan1 : poursuite de la destruction du pays que l’intervention soviétique avait déjà entamée ; des dizaines de milliers de victimes que nous voulions « libérer », des millions de réfugiés et de personnes déplacées, sans parler des crimes de guerre et contre l’humanité de Washington (et des talibans) sur lesquels la Cour pénale internationale (CPI) a décidé en mars 2020 d’ouvrir une enquête ; l’installation et le renforcement dans ce pays de l’organisation de l’État islamique (OEI).

   Cette guerre n’a été soutenable tout au long de ces années que par les mensonges persistants, confirmés par le Washington Post en décembre 2019, des gouvernements américains successifs qui ont volontairement caché la situation à leur opinion,, tout en se vantant de progrès imaginaires dans la guerre.  ( Voir l'article au complet )

 https://orientxxi.info/magazine/afghanistan-la-guerre-perdue-contre-le-totalitarisme-islamique,3693

 Pégé

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samedi 21 mars 2020

Covid-19 : pourquoi n’arrivons nous pas à agir de même pour les autres menaces sanitaires ?

Salut à tous,

Du site Basta :  Des mesures radicales sont en train d’être prises par plusieurs pays pour protéger les populations contre le COVID-19. « Ces mêmes mesures dont on nous dit pourtant depuis une décennie qu’elles sont impossibles » lorsqu’il s’agit de réchauffement climatique, de pesticides ou de perturbateurs endocriniens, souligne le Collectif Malgré Tout, investi sur les pratiques de résistance et de contre-pouvoir.  

¨ Disons-le clairement, nous n’avons strictement aucune idée de ce que nous sommes en train de vivre. Et si une seule chose nous paraît aujourd’hui certaine, c’est que nous n’avons pas fini de compter nos morts et de constater les dégâts sanitaires, humains et économiques causés par la diffusion mondiale du coronavirus.

   Nous savons aussi qu’au bout du compte, c’est la tristesse et la misère qui nous attendent. Et comme toujours, elles toucheront plus durement les plus fragiles d’entre nous. Pour le reste, on ne sait rien. On doute, on se noie, heure après heure, dans les informations pour en arriver à la conclusion que les ministres et les puissants de ce monde n’en savent guère plus que nous.

« Il est possible de prendre des mesures radicales pour protéger les populations »

    Et pourtant, si l’on ouvre bien grand nos yeux et nos oreilles, on sera surpris d’apprendre qu’il est possible au niveau d’un pays, et même d’un continent, de prendre des mesures radicales pour protéger les populations. Ces mêmes mesures dont on nous dit pourtant depuis une décennie qu’elles sont impossibles lorsqu’il s’agit de lutter contre le réchauffement climatique, de mettre un terme à la pollution aux pesticides ou encore d’interdire purement et simplement les perturbateurs endocriniens.

   Jugées nécessaires et appliquées aujourd’hui sans hésitations, ces mesures visant à renforcer nos systèmes sanitaires étaient pourtant hier encore sacrifiées au nom d’un réalisme économique qui nous prévenait catégoriquement qu’elles n’étaient pas viables. Celles et ceux qui s’opposaient à la destruction de notre structure sociale, qui appelaient une utilisation différente de nos ressources économiques, ont été trop souvent traités d’idéalistes, de populistes ou de rêveurs naïfs.

   Malheureusement, on constate aujourd’hui le prix que le « réalisme » nous fait payer face à une crise sanitaire majeure, face à une situation bien « réelle ». On aurait donc presque du mal à y croire. En quelques jours, les responsables politiques ont su miraculeusement trouver le volontarisme et les ressources (éthiques et financières) qui leur faisaient défaut quand il était question de réguler l’industrie automobile, d’accueillir dignement réfugiés et migrants ou de renforcer la structure sociale de nos pays.

 Les dictats du Fonds monétaire international peuvent sauter !

    Voilà donc au moins ce que nous aurons appris : le fatalisme économique, la destruction de nos écosystèmes au nom de logiques industrielles, la boulimie anthropophagique des banques, les dictats du FMI (et la conséquente destruction de nos services publics), toutes ces réalités que les gauchistes œdipiens n’acceptaient pas, peuvent sauter. ( voir l'article au complet )

 https://www.bastamag.net/covid19-cornavirus-mesures-radicales-inaction-changement-climatique-pesticides-pertubateurs-endocriniens

Pégé

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samedi 14 mars 2020

COVID-19...Chine... Animaux sauvages !

Salut à tous,

Du site LaPresse : Ce qui se passe en Chine est aussi une crise environnementale qui nécessite des réponses bien plus globales que médicales. Quand cette catastrophique et triste épidémie autour du coronavirus de Wuhan, désormais appelé le COVID-19, sera derrière la Chine, il faudra que ce pays se pose des questions autour du commerce d’animaux sauvages sur ses marchés.   

¨   Au cœur du problème, il y a aussi la destruction de l’habitat qui favorise le contact avec les animaux sauvages porteurs de microbes, dont des bactéries, des virus et des parasites capables de nous refiler ces maladies appelées des zoonoses. Le virus Ebola, le sida, le SRAS et probablement le COVID-19 appartiennent tous à ce groupe de maladies humaines d’origine animale.

   Les spécialistes de la question s’accordent désormais pour dire que les solutions durables à ces problèmes comme celui que traverse actuellement la Chine passent par des approches intégrant à la fois la santé animale et humaine, mais aussi la santé environnementale, notamment la protection de la biodiversité et de son habitat. Cette approche, mise de l’avant au début des années 2000 et dénommée One World, One Health, est certainement la médecine préventive la plus efficace que la Chine devra adopter.

   Pour cela, il faut que le pays de Xi Jinping donne un solide un coup de barre dans ces marchés où on vend des animaux sauvages pour la consommation humaine. 

   Sinon, à la fin de cette bataille qu’elle livre contre le COVID-19, il faudra que la Chine se prépare pour une autre offensive microbienne dans un avenir pas lointain.
  
   Tant qu’à attaquer le problème de front, la Chine devrait aussi faire un sérieux ménage dans les départements de sa médecine traditionnelle, surtout ceux consacrés aux aphrodisiaques qui font aussi certainement partie du problème. Les pannes de libido de ce populeux pays semblent être un problème sérieux qui coûte très cher à la biodiversité planétaire. Pensez ici à la corne de rhinocéros qui, une fois réduite en poudre, agrémente des soupes ou est encapsulée et vendue à fort prix à des hommes convaincus que toute la force du pachyderme sera miraculeusement transposée dans leur zigounette ¨ ... ( Voir l'article au complet )

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/202002/14/01-5261031-covid-19-et-libido-anxiete.php?fbclid=IwAR16FaipQNLFpaV6SUKWQ0PwN1NV4oSUHODwJSVXnMPlgHDt6EEgElC_Qoo
 
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Voir aussi : Du site Le Monde : « Une fois le coronavirus oublié, l’appétit des Chinois remettra le pangolin sur les tables ».

¨  Le pangolin va-t-il enfin quitter les marchés et les assiettes des Chinois ? Pékin a décidé, lundi 24 février, d’interdire la vente et la consommation d’animaux sauvages, des pratiques suspectées d’être à l’origine de l’épidémie du nouveau coronavirus. Une décision qui pourrait influer sur le destin de ce petit animal aux formes aussi étranges que les vertus qui lui sont prêtées. Et dont certains scientifiques estiment aujourd’hui qu’il pourrait avoir servi de vecteur de transmission du Covid-19¨...  ( Voir l'article au complet )

 https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/02/25/une-fois-le-coronavirus-oublie-l-appetit-des-chinois-remettra-le-pangolin-sur-les-tables_6030812_3212.html

Pégé

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vendredi 6 mars 2020

Géopolitique...migrations... conflits !

Salut à tous,

Du site Basta : Réfugiés en Grèce : l’île de Lesbos au bord de l’explosion. 

¨ Pris en étau entre le régime autoritaire Turc et la gouvernement de droite grec, les réfugiés coincés dans le camp de Moria sur l’île de Lesbos sont totalement abandonnés par les pays de l’Union européenne. 21 000 personnes s’y entassent, sans nourriture et sans chauffage.

   Des « check points » sont improvisés sur les routes par des militants d’extrême droite, des étrangers sont attaqués, les voitures de location visées. Depuis quelques jours, l’île grecque de Lesbos (86 000 habitants), à quelques encablures des côtes turques et « hotspot » d’arrivée de réfugiés par la Turquie, connait une tension et des violences inédites. Que les annonces d’Erdogan sur l’ouverture des frontières turques ne devraient pas contribuer à calmer. Le gouvernement grec vient d’annoncer qu’il suspendait toutes les procédures de demande d’asile.

Sur-concentration de 21 000 personnes dans le camp de Moria !

   Depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement conservateur en juillet dernier, les transferts de migrants et réfugiés vers Athènes ont subi un coup d’arrêt. Dans le même temps, les arrivées ont recommencé à augmenter en 2019. Elles risquent de s’accélérer avec la fuite des populations civiles coincées dans la poche d’Idlib, en Syrie, prises en étau entre l’armée de Bachar al-Assad soutenue par la Russie, les factions rebelles et l’armée turque. Résultat : plus de 21 000 personnes s’entassent aujourd’hui dans le camp de Moria, conçu à l’origine pour accueillir 3000 réfugiés maximum !

Un gouvernement conservateur qui ferme les routes de l’asile et veut construire un camp fermé !

   Forts du succès de la grève générale, les mouvements d’extrême droite continuent depuis les attaques sporadiques, visant les migrants et ceux qui les aident. En parallèle, les réfugiés tentent également de s’organiser. Afghans ou Syriens, ils demandent des solutions pour arrêter de s’entasser sur l’ile. Problème : depuis janvier, une nouvelle loi sur l’asile rend pratiquement impossible leur régularisation. Le gouvernement de Kyriakos Mitsotakis (Nouvelle démocratie, droite) entend appliquer strictement l’accord entre l’Europe et Ankara. Il refuse de laisser les demandeurs d’asile rejoindre le continent, et déporte tous ceux dont la demande est rejetée.

Des bateaux empêchés d’accoster !

L’alliance entre les deux camps n’aura évidemment pas duré. Certains habitants empêchent les bateaux de migrants d’accoster. Des Syriens venus aider les naufragés se seraient fait attaquer. La route entre le nord de l’île et le camp de Moria a été bloquée. Des tentes d’un camp temporaire ont été détruites. La police n’interviendrait que très peu pour stopper ces violences¨...
( Voir l,article au complet )

 https://www.bastamag.net/Grece-Turquie-refugies-Lesbos-extreme-droite-Idlib-Syrie

 Pégé

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dimanche 1 mars 2020

Les Églises évangéliques, alliées du populisme aux quatre coins de la planète !

Salut à tous,

Du site Slate.fr : En pleine croissance, les mouvements évangéliques ont gagné dans un certain nombre de démocraties un poids politique majeur. 

¨   On n’entend plus qu’eux: les mouvements chrétiens évangéliques font et défont les majorités, sont à l’origine des mutations conservatrices et populistes de la planète.
   
   Ils impriment leur marque au Brésil, où ils ont largement contribué au succès du président d’extrême droite Jair Bolsonaro; dans l’Amérique de Trump, qu’ils ont porté au pouvoir en 2016 et dont ils sont à nouveau les soutiens actifs dans l’actuelle campagne des midterms; en Israël, où ils justifient par des arguments tirés de la Bible –dont ils font un cadastre sacré– la politique de colonisation juive menée en Cisjordanie par le gouvernement Netanyahou. Et jusqu’en France, où ils représentent déjà plus du tiers d’un protestantisme historique pourtant orienté à gauche.

Un protestantisme radical !
 
   Qui sont donc ces évangéliques qui ne cessent d’étendre leur toile et seraient déjà 640 millions dans le monde, dont 208 en Asie, 93 aux États-Unis et 127 en Amérique latine? Une mouvance, une nébuleuse, dit-on, difficile à cerner malgré son poids politique depuis les années 1980 (36% de l'électorat en 2014) dans cette droite religieuse américaine qui a conduit George Bush et Donald Trump à la Maison-Blanche.

   Une nébuleuse, parce que les évangéliques appartiennent à des Églises indépendantes peu structurées et reliées entre elles, inspirées par un protestantisme radical exalté par des pasteurs autoproclamés empruntant à la Bible les motifs de leur combat acharné contre l'homosexualité, l'avortement, la sexualité hors mariage, la recherche sur les cellules souches d’embryons ou l’euthanasie.

   Les évangéliques récusent tout travail d’interprétation et de contextualisation des Écritures, contestent le darwinisme (pour les créationnistes), abusent de la crédulité de populations précarisées par la mondialisation à coup de promesses intenables de «guérison», de «conversion», de nouvelle «prospérité».

   Prosélytes actifs, luttant contre toute forme de permissivité morale et contre une modernité jugée étrangère à Dieu, ces courants évangéliques s'exportent en Amérique et dans les grandes mégapoles d’Asie et d’Afrique grâce aux ressources d’un religieux émotionnel, guère dogmatique, simple et de libre accès, entretenu par de puissants circuits de financement et par des remèdes pratiques et pragmatiques proposés aux frustrations individuelles et collectives¨... ( Voir l'article au complet )

http://www.slate.fr/story/169434/religion-eglises-evangeliques-populisme-etats-unis-bresil-france-israel

Pégé

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