samedi 28 avril 2018

Fanatiques d’hier et d’aujourd’hui !

Salut à tous, 

Du site Books : « Fanatique : héros qui, pour le triomphe de ses préjugés, est prêt à faire le sacrifice de votre vie ».

   ¨ Peu connu en France, l’humoriste québécois Albert Brie consigna cette formule définitive en 1978 dans sa chronique « Le mot du silencieux » fournie au quotidien Le Devoir. Il est mort il y a trois semaines, sans avoir assisté aux tragiques attentats de Beyrouth et Paris (n’oublions pas Beyrouth, ni Bagdad, ni le meurtre de libres penseurs au Bangladesh). En 1978, Daech n’existait pas encore, ni même les talibans. Le fanatisme auquel pensait Albert Brie était celui de la Faction armée rouge, auteur de la sanglante prise d’otages à l’ambassade d’Allemagne à Stockholm en 1975, et celui des terroristes palestiniens, contre Israël et entre factions rivales (175 morts à Beyrouth en août 1978).

    « On entend aujourd’hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle, écrivait Voltaire dans son Dictionnaire philosophique, publié en 1764 à Genève. […] Celui qui soutient sa folie par le meurtre est un fanatique […]. Le plus détestable exemple de fanatisme est celui des bourgeois de Paris qui coururent assassiner, égorger, jeter par les fenêtres, mettre en pièces, la nuit de la Saint-Barthélémy, leurs concitoyens qui n’allaient pas à la messe ». Nous l’avons appris depuis, l’adjectif « religieux » doit s’entendre au sens large, très large même. Voltaire écrivait avant le communisme, la foi nazie, la Révolution culturelle, Pol Pot et le Rwanda. De ce point de vue, le fanatisme islamiste est un retour aux sources.
   
   Le mot vient du mot latin fanum, temple. Le fanaticus était le serviteur du temple. Le sens figuré semble a être apparu pour désigner, à Rome, les prêtres du culte voué à Bellone, déesse de la guerre. Ils défilaient en se tailladant bras et cuisses, recueillant le sang dans la paume de la main pour en faire des libations à la déesse. Le mot apparaît chez Rabelais (Bacchus « est de cerveau phanatique ») et à la même époque en Angleterre, avant même que n’éclatent les guerres de religion. Plus tard Bossuet décrit les Quakers, « les trembleurs, gens fanatiques qui croient que toutes leurs rêveries leur sont inspirées ».

   Dans L’Encyclopédie éditée par Diderot, Alexandre Deleyre rédige le long article « Fanatisme », « zèle aveugle et passionné, qui naît des opinions superstitieuses, et fait commettre des actions ridicules, injustes et cruelles ; non seulement sans honte et sans remords, mais avec une sorte de joie et de consolation ». Ironie de l’histoire, Deleyre, devenu député de la Constituante, votera la mort de Louis XVI en l’accusant de « fanatisme » et en déclamant : « Marchons donc […], nous à la guerre et Louis à la mort » ; après quoi il soutint la Terreur.

   Laquelle Terreur apporta un démenti saignant à l’une des rares professions de foi optimistes de Voltaire, qui écrivait en 1768 à Mme du Deffand : « Heureusement le fanatisme est sur son déclin d’un bout à l’autre de l’Europe ». Venait alors de paraître un livre bien oublié aujourd’hui, Le fanatisme des philosophes, du journaliste iconoclaste Simon-Nicolas Linguet. Publié à Londres en 1764, ce pamphlet s’en prend aux philosophes qui prétendent nous débarrasser du fanatisme religieux mais en véhiculent un autre, de nature intellectuelle : « Le fanatisme religieux ensanglante la Terre […]Le fanatisme philosophique, moins destructeur en apparence, est-il moins funeste ? Parce qu’il est plus tranquille, faut-il croire qu’il soit moins nuisible ? […] Il n’égorge pas les hommes au nom de Dieu, mais il les empoisonne ». Le politiquement incorrect Linguet tombera sous le couperet de la « sainte » guillotine en 1794¨...  ( Voir l`article au complet )

https://www.books.fr/fanatiques-dhier-et-daujourdhui/

Pégé

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jeudi 19 avril 2018

Climat : Le Gulf Stream peut-il s'arrêter ?

 Salut à tous,   

Du site Futura Planète : Le Gulf Stream est le principal système de courants de l'Atlantique occidental. Formé à l'Est de la Floride par plusieurs masses d'eaux issues du Golfe du Mexique, il se divise en segments, aux tracés sinueux, dirigés vers l'Est et le Nord-Est. 

  Le système climatique est une machine à convertir et à distribuer l'énergie que la terre reçoit du soleil. C'est un système complexe aux acteurs multiples. Outre le soleil, source exclusive d'énergie pour le système, les différents compartiments terrestres jouent chacun leur partition. Les continents qui absorbent une part de l'énergie solaire et la restituent à l'atmosphère avec une intensité qui dépend des propriétés de leur surface et de la végétation qu'ils portent. La cryosphère (calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique, banquises) qui renvoie, par réflexion, vers l'espace une quantité d'énergie perdue pour le système climatique qui dépend de l'état de la glace mais surtout de la surface englacée. L'océan et l'atmosphère qui sont les deux fluides de transfert de chaleur des régions équatoriales vers les hautes latitudes.

   Tous ces éléments du système climatique, soleil compris, évoluent en permanence avec des vitesses qui leur sont propres et qui sont très différentes. Toute variation, toute perturbation de l'un d'entre eux retentit sur les autres qui réagissent à leur propre rythme. Le système climatique court après un équilibre qu'il ne peut jamais atteindre. Il varie sans cesse à toutes les échelles de temps. L'essentiel est pour nous qu'il soit suffisamment stable pour rester dans des amplitudes et vitesses de variation supportables.

   Assurant le transport et la distribution de l'énergie thermique l'atmosphère et l'océan sont les agents dynamiques du système. En permanence en contact l'un avec l'autre ils ne cessent d'échanger de l'énergie entre eux et sont indissociables. C'est le couple qu'ils forment qui gère le climat de la planète aux échelles de temps qui nous concernent. Toute la difficulté de traduire ce couplage vient de ce qu'ils ont des propriétés et des vitesses d'évolution très différentes.

   L'atmosphère n'a guère de mémoire. Il a un temps de réponse très court aux perturbations dont il est l'objet et il évolue très rapidement (photo 1). C'est toute la difficulté de la prévision météorologique. Actuellement, les services météorologiques avancent une prévision à sept jours. En dépit des progrès de la modélisation de l'atmosphère il semble qu'il y ait une limite, un horizon, au-delà duquel il sera toujours impossible de faire une prévision météorologique c'est à dire un temps au bout duquel l'état de l'atmosphère sera complètement indépendant de ce qu'il était à l'instant initial. Cet horizon est vraisemblablement d'une quinzaine de jours¨...  ( Voir l`article au complet )

https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/climatologie-gulf-stream-peut-il-arreter-637/

Pégé

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mercredi 11 avril 2018

Géopolitique : Le diable est aux vaches ! (*)

Salut à tous, 

Du site Huffpost Québec : Les exemples actuels de dérives autoritaires sont trop nombreux de par le monde pour les ignorer !

   ¨ (*) Cette vieille expression française, synonyme de confusion, de chaos et de désordre, traduit bien l'état du monde actuel.

   Lorsque le leader du monde libre, les États-Unis d'Amérique, cesse d'être un phare dans la nuit des peuples, lorsque la plus grande démocratie implose sous le poids de ses propres faiblesses érigées en dogmes constitutionnels intouchables (comme le droit de porter des armes), lorsque le président de ce pays-là en vient à se conduire comme un bully de cour d'école, alors les repères moraux disparaissent et l'on se retrouve dans un monde où règne la loi du plus fort.

Loin de la Déclaration d'Indépendance et des nobles principes démocratiques qui l'inspirèrent, au lieu de servir d'étoile polaire politique, le compas moral américain, depuis la Guerre d'Irak et en particulier sous l'administration actuelle, cède la place à une girouette qui désoriente les nations du monde qui étaient pourtant prêtes à s'orienter sur l'idéal démocratique.
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La loi et l'ordre

   La « loi du plus fort » est généralement accompagnée d'un complément : l'ordre. On revient donc à l'idée ultraconservatrice de la loi et l'ordre, couple « enfanteur » des pires dérives autoritaires et populistes.

   Et comme un refrain incantatoire, on nous répète qu'il faut maintenir la loi et l'ordre, la loi et l'ordre, la loi et l'ordre...

   Mais de quelle loi et de quel ordre parle-t-on? Un ordre constitutionnel, imposé au plus faible par le plus fort, pour enfermer des peuples, aujourd'hui les Catalans et qui sait demain les Québécois, dans des prisons juridiques? Un ordre économique qui se traduit le plus souvent par l'esclavage des peuples et des individus et leur soumission aux diktats et aux intérêts des entreprises multinationales, sans nom et, surtout, sans conscience?

    <<Quiconque remet en cause le bien-fondé de la logique économique, même si elle mène à la surconsommation, au gaspillage, au dépeuplement des régions agricoles et, on le voit trop bien, à un saignement à blanc des ressources de la planète, se fait taxer de gauchisme>>¨...
( Voir le blogue au complet) 

https://quebec.huffingtonpost.ca/patrice-dallaire/le-diable-est-aux-vaches-1_a_23318604/?ncid=tweetlnkcahpmg00000011

Pégé

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