mercredi 17 mai 2017

Bricolage : Des abeilles dans ma fenêtre ! ( 3 de 3 )

Salut à tous,

   Je vous racontais donc que mon récent essaimage d'abeilles avait pris une bonne heure a entrer tranquillement dans leur nouvelle ruche... leur habitat pour les mois a venir ! 

    Comme elles sont arrivées gavées de miel, elles pouvaient se nourrir quelques heures, le temps que les butineuses se mettent à nouveau à la tâche pour remplir graduellement leur garde-manger.    

    Pour suppléer à cet épuisement rapide de nourriture, je leurs prépare donc un sirop de sucre, plutôt clair, que je verse dans un cadre spécialement adapté à cet effet... et la vie recommence dans la ruche...                       

   Sorties continuelles des butineuses dès les premières chaleurs du matin jusqu'à la ''brûnante'' de fin de journée... Un ballet de haut voltige dont je ne me lasserai pas à observer de ma fenêtre durant ces sept merveilleuses années de la vie de la ruche !  

 
  Ma première ouverture de la ruche se fit au bout de cinq jours seulement car il fallait ne pas perturber ce jeune essaim, lui laisser le temps de s'acclimater, de bien s'occuper de leur nouvelle reine en toute tranquillité. Quelle sensation, mêlée d'un peu de crainte et d'émerveillement tout à la fois, de pouvoir assister au spectacle qui s'offre à mes yeux... ces milliers d'abeilles au travail sur plusieurs cadres déjà, quelques centaines qui tournent autour de moi, curieuses de vérifier si je suis un intrus ou un ami. Et ce murmure, ce bourdonnement incroyable qui vous enveloppe littéralement, qui vous transporte presque dans un monde irréel... Je referme la ruche, tout s'apaise... Je suis heureux de cette première rencontre avec mes amies, les abeilles !
    Et les années passent, variables tant qu'à la santé de la ruche que de la production irrégulière du miel, près de 70 kilos dès l'année suivante... mes voisins en profitent ! Puis, perte complète des essaims à deux reprises et, ô miracle, deux autres essaimages. Des hauts et des bas imprévisibles mais qu'à cela ne tienne, j'avais toujours ce grand plaisir et ce privilège de les voir évoluer sous mes yeux... toujours fasciné par leurs va et vient interminables.

   Dans la photo ci-haut, un petit assemblage très simple permettant de coller efficacement sur un cadre la plaque de cire alvéolée. Une faible résistance produite par la mise en série d`une petite plaque chauffante ou d`un grille-pains avec le fils métalliques d`un cadre crée une douce chaleur permettant à la cire de fondre légèrement et d`adhérer ainsi aux fils de fer, et tenir fermement par la suite après refroidissement.
    Des maladies déciment de plus en plus les ruches de par le monde. Depuis dix ans, les apiculteurs ont connu des pertes de 50 à 90 %, selon les endroits de la planète ! Le varroa, un parasite, et qui a été mon problème personnel, la loque européenne et un puceron venu d'Afrique s'attaquent aux larves. Le syndrome d'effondrement des colonies est un phénomène encore inexpliqué - les abeilles partent butiner et ne reviennent jamais dans la ruche et l'on ne trouve aucun cadavre ? Et il peut y avoir perte d'une colonie en une seule nuit !

   Les OGM, les produits toxiques, les pesticides, la pollution sont certainement des réponses à ce mystère de pertes d'abeilles.
  Et le drame planétaire est que 80 % des plantes ont besoin des abeilles pour être fécondées ! Albert Einstein disait que si l'abeille disparaissait complètement un jour, l'espèce humaine disparaîtrait, elle aussi, en 4 ans !

Pégé

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vendredi 12 mai 2017

Bricolage : Des abeilles dans ma fenêtre ! ( 2 de 3 )

Salut à tous, 

  Et le printemps s'étire, avec ses soubresauts atmosphériques, typiques du climat variable de ma région, et moi, toujours impatient de pouvoir apprécier les premières chaleurs du début de l'été, avec l'éclosion totale de la Nature et surtout, de l'arrivée de mes premières abeilles !

  Quoi de mieux, pour contrer cette attente fébrile que d'essayer d'en connaître davantage sur la vie, les moeurs et les habitudes toutes particulières des abeilles, cette charmante bestiole, quelque peu domestiquée mais ayant toutefois gardée son côté un peu sauvage !

   Et je m'implique patiemment dans la littérature qui heureusement, est abondante et également imagée à souhait...  

  Dans cette recherche soutenue de connaissances, ce qui m'a énormément surpris, est de savoir que l'abeille a une vie très courte, sauf pour certaines d'entre elles et évidemment, la reine. En effet, à peine 50 jours s'écoulent entre sa sortie de la métamorphose de la larve et de son dernier vol... En voici les diverses étapes immuables car l'abeille, avec la fourmi, est un modèle de structure sociale, unique dans le monde animal, chacun des sujets ayant un travail très précis a exécuter : 

   - Nourrices : Dès sa sortie de la larve, comme abeille, son travail consiste, durant les 10 premiers jours, à préparer les cellules afin que la reine puisse y venir pondre les larves ou bien que les butineuses y déposent le produit de leur récolte - pollen, propolis, nectar et, dernier travail, nourrir les larves.     

  - Bâtisseuses : Pendant de 10 à 20 jours elles vont agrandir les rayons, car la population augmente continuellement. De plus, elles doivent transformer le miel, voir au nettoyage et à la régulation thermique de la ruche, de la protection contre les prédateurs possibles (guêpes, frelons) et aussi contre les voleuses de miel (abeilles étrangères).
  
- Butineuses : A partir du 20 ième jour jusqu'à la 5 ième ou 6 ième semaines de sa vie, l'abeille parcourt la campagne, dans un rayon de deux kilomètres, à la recherche de nectar, miellat, pollen, propolis ou en eau. Puis, elle meurt...

-  Il y a également les ouvrières d'hiver : Celles qui vont naître à la fin de l'été et au début de l'automne vont vivre de 5 à 6 mois, leur corps étant plus riche en acide gras. Elles auront comme travail de protéger la reine placée au milieu des abeilles regroupées en boule, de maintenir la cohérence compacte de l'essaim qui passera l'hiver en maintenant une température moyenne de 30 degrés C grâce à leurs battements d'ailes...et enfin, elles préparent l'arrivée des nouvelles générations , le printemps venu !
 
 
 


- Faux-bourdons : Des mâles. Plus gros que les ouvrières, peu nombreux, aucun dard et ils ont comme unique tâche de féconder la reine lors de sa première et seule entrée dans la ruche, ne travaillent pas (!), sauf à maintenir la température et à répartir la nourriture dans la ruche. Et ils se font systématiquement trucider par les ouvrières à l'approche de l'hiver !

- Enfin, la reine : De plus grande taille - passe tout son temps à pondre, soit de plus de 2,000 oeufs par jour - ne sort jamais de la ruche sauf au début, pour se faire féconder. Elle peut vivre de 4 à 5 ans.
 
 Les abeilles possèdent un langage d'une extrême précision, celui de la danse - dans l'obscurité de la ruche, par l'éclaireuse, qui renseigne les autres où se trouve la nourriture !  

* Dans la photo du haut, la ruche installée dans ma petite remise-tour, et rattaché, le long couloir remontant jusqu`à la sortie du toit.

** Dans la photo du milieu, un petit centrifuge manuel, à 4 supports de cadres, ainsi qu`un bassin servant à nettoyer les cadres.

Suite et fin très bientôt,

Pégé

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dimanche 7 mai 2017

Bricolage : Des abeilles dans ma fenêtre ! (1 de 3 )


Salut à tous, 

 
   Bzzz...Bzzz...Bzzz...

   Un murmure qui s'en va en grossissant. Cela m'intrigue, je jette un coup d'oeil à la grande fenêtre de la cuisine et... quel spectacle s'offrant à mes yeux ! Le toit pointu d'une petite remise en forme de tour est littéralement couvert d'une épaisse couche d'abeilles... certainement de 10 à 15,000 qui , lentement, s'engouffrent dans l'ouverture du toit qui mène à une ruche placée à l'intérieur... leur foyer pour les mois a venir et pour moi, commence une merveilleuse aventure qui va durer 7 ans, avec mes amies, les abeilles !

   L'idée avait germée dans ma tête, une année auparavant. Dans une revue, un reportage avec photos qui me plaisait beaucoup avait suscité ma curiosité. Le concierge d'un hôtel de Paris avait aménagé deux ruches sur le toit plat de l'édifice de quatre étages et , bon an, mal an, disait récolter annuellement près de 200 kilos de miel, favorisé par un environnement ayant de nombreux arbres.

  Alors, comme j'adore expérimenter, je me suis dit: '' Pourquoi ne pas tenter la même expérience dans ma petite remise située à deux mètres de la maison et possédant déjà une ouverture sur le toit ''.
  
  Et pendant les mois qui suivirent, j'entre en contact avec deux apiculteurs locaux, les aide à l'occasion dans leurs travaux d'entretien de leurs ruchers, pose quantité de questions pertinentes sur le sujet et assiste même à une réunion annuelle des apiculteurs régionaux. De plus, je me documente en littérature de base sur ces petites bestioles...

  Au printemps suivant, mon installation est déjà en place. Ruche dans la remise, un couloir la reliant à la sortie du toit et y incluant même une petite fenêtre en ''plexiglass'' me permettant de pouvoir observer le va-et-vient des abeilles butineuses le moment venu; un petit centrifuge manuel de quatre cadres pour en extraire le miel accumulé et enfin, un accoutrement de protection contre les ''piqures'' éventuelles ! Je suis prêt pour mon nouveau ''métier'' d'apiculteur...

 A suivre très bientôt,

Pégé

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