mercredi 26 février 2020

GÉOPOLITIQUE : Le grand retour des crétins !

Salut à tous,

Du site France Culture.fr :  N'assiste-t-on pas à une nouvelle chute des élites avec la même logique qui a plongé l'Europe dans les heures les plus sombres de son histoire ? Avec au fond la même logique : essayons les imbéciles puisque les élites ont échoué. 

¨  La guerre de 14/18, puis la crise de 1929, avaient profondément délégitimé les élites des différents pays d'Europe. Car enfin, des élites menant leurs peuples à la guerre, à la mort, puis dans la misère, sont-elles vraiment compétentes ? Et l'on vécut alors, dans presque  toute l'Europe, la montée vers le pouvoir de gens peu diplômés, peu éduqués, qui avaient des visions simples et dures de la gestion des sociétés.

   Et ce qui était vrai au niveau des leaders l'était aussi au niveau des organisations politiques qui devinrent des forces paramilitaires plus que des intellectuels collectifs. Fascisme et nazisme, vichysme, découlèrent de ce refus des élites, voire parfois de leur extermination. Malheureusement, cela fut vrai aussi de certains mouvements communistes. Ne pensons qu'au massacre des élites polonaises à Katyn...

   Le processus ne se répète-t-il pas aujourd'hui, bien sûr suivant d'autres modalités, avec les fausses nouvelles, les leaders autoproclamés sans formation, les réseaux Facebook fermés, la violence de Twitter, Matteo Salvini, Boris Johnson, Donald Trump...
  
   Une conférence enregistrée en octobre 2019, dans le cadre de la 4e édition du forum d’idées "Une époque formidable", organisé par "La Tribune" au Théâtre des Célestins de Lyon.

   Pascal Perrineau, politologue, ancien directeur du CEVIPOF, professeur des Universités à l'Institut d'études politiques de Paris, Jean Viard, sociologue et éditeur.

   Retrouvez l'intégralité des conférences ici¨ ...

 https://www.franceculture.fr/conferences/acteurs-de-leconomie-la-tribune/le-grand-retour-des-cretins?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1574853218

Pégé

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jeudi 20 février 2020

5 raisons pour lesquelles les enfants d’aujourd’hui s’ennuient à l’école !

Salut à tous,

 Du site Sain et Naturel :5 raisons qui pourraient expliquer que les enfants d’aujourd’hui s’ennuient à l’école, n’ont pas de patience et ont peu de vrais amis. 

¨  Victoria Prooday, constate que les enfants d’aujourd’hui arrivent à l’école émotionnellement indisponibles pour apprendre. De nombreux facteurs dans notre style de vie y contribuent.
 
   Comme nous le savons, le cerveau est malléable. Grâce à l’environnement, nous pouvons rendre le cerveau plus fort, ou le rendre plus faible. Je crois sincèrement que, malgré toutes nos meilleures intentions, nous entraînons malheureusement le cerveau de nos enfants dans la mauvaise direction.

1. L ‘AMUSEMENT SANS FIN

  Nous avons créé un monde amusant artificiel pour nos enfants. Il n’y a aucun moment ennuyeux. Au moment où l’environnement devient calme, nous nous empressons de les divertir à nouveau, parce que sinon, nous sentons que nous ne faisons pas notre devoir parental. Nous vivons dans deux mondes séparés. Ils ont leur monde « amusant », et nous avons notre monde « de travail ». Pourquoi les enfants ne nous aident-ils pas dans la cuisine ou avec la lessive?

2. L’INTERACTION SOCIALE LIMITÉE

   Dans notre société actuelle, nous sommes tous occupés, donc nous donnons des gadgets numériques à nos enfants pour qu’ils soient aussi « occupés ». Les enfants avaient l’habitude de jouer dehors, où, dans des environnements naturels non structurés, ils apprenaient et pratiquaient leurs compétences sociales.  Malheureusement, la technologie a remplacé le temps en plein air.

3. LES ENFANTS OBTIENNENT TOUT AU MOMENT OÙ ILS LE VEULENT
   La possibilité de retarder la gratification est l’un des facteurs essentiels pour le succès futur de nos enfants. Nous avons les meilleures intentions, pour rendre nos enfants heureux, mais malheureusement, nous les rendons heureux sur le moment mais malheureux à long terme.

4. LA TECHNOLOGIE
    L’utilisation de la technologie en tant que «baby-sitting gratuit» n’est en réalité, pas gratuite du tout. Le paiement vous attend juste au coin de la rue. Nous payons avec le système nerveux de nos enfants, avec leur attention, et avec leur capacité de gratification différée. À côté de la réalité virtuelle, la vie quotidienne semble ennuyeuse. Lorsque les enfants viennent en classe, ils sont exposés à des voix humaines et à une stimulation visuelle adéquate, au lieu d’être bombardés par les explosions graphiques et les effets spéciaux qu’ils ont l’habitude de voir sur les écrans.

5. LES ENFANTS DIRIGENT LE MONDE

    «Mon fils n’aime pas les légumes.» «Elle n’aime pas aller se coucher tôt.» «Il n’aime pas prendre le petit déjeuner.» «Elle n’aime pas les jouets, mais elle est très bonne avec son iPad» «Il ne veut pas s’habiller tout seul.» «Elle est trop paresseuse pour manger toute seule.» C’est ce que les parents me disent tout le temps. Depuis quand les enfants nous dictent-ils comment les éduquer?
( Voir l'article au complet )

 https://www.sain-et-naturel.com/enfants-daujourdhui-sennuient-a-lecole.html?fbclid=IwAR1U4B9wsrS3NC-JJ3SH127lp-BnN-6EdfCr8Zw_6aXAYc8gNRhmFPhC8lUhttps://www.sain-et-naturel.com/enfants-daujourdhui-sennuient-a-lecole.html?fbclid=IwAR1U4B9wsrS3NC-JJ3SH127lp-BnN-6EdfCr8Zw_6aXAYc8gNRhmFPhC8lU

Pégé

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samedi 15 février 2020

En Russie, Poutine prépare l’avenir !

Salut à tous,

Du site BoulevardExtérieur : Vladimir Poutine vient d’annoncer une révision de la Constitution qui pourrait lui permettre de se maintenir au pouvoir après la fin de son quatrième mandat présidentiel en 2024.   

¨  Dans cette hypothèse il continuerait d’exercer son contrôle sur le pays en occupant une fonction nouvelle créée à son intention. Mais au-delà de sa situation personnelle, le président russe se soucie aussi de l’avenir du système qu’il a mis en place et qui montre des signes de faiblesse. Il tente de relancer en Russie une dynamique politique pour sauver le « poutinisme » alors que monte le mécontentement populaire.

   L’annonce d’une prochaine réforme constitutionnelle en Russie, accompagnée d’un changement de gouvernement, nourrit les spéculations sur l’avenir de Vladimir Poutine après 2024, date de l’expiration de son quatrième - et, en principe, dernier - mandat présidentiel. Après avoir exercé le pouvoir pendant vingt-cinq ans, acceptera-t-il, à 72 ans, de s’effacer pour prendre une retraite bien méritée et laisser la place à ses successeurs ? Ou tentera-t-il de conserver, sous une forme ou sous une autre, un rôle prépondérant, soit en se maintenant à la présidence, au mépris de la loi, soit en s’attribuant au sommet de l’Etat une autre fonction éminente, qui lui permettrait de conserver le leadership sur les affaires du pays dans une nouvelle architecture du pouvoir.

L’exemple de Deng Xiaoping !
    Il existe des précédents. Au Kazakhstan, l’ancien président Noursultan Nazarbaïev est devenu « chef de la nation » et président du Conseil de sécurité nationale. En Chine, Deng Xiaoping a exercé le pouvoir suprême en se contentant de sa fonction de président de la commission militaire centrale. En Iran, Ali Khamenei a abandonné son titre de président de la République pour celui de Guide suprême de la révolution islamique. En Pologne, Jaroslaw Kaczynski dirige le pays comme simple chef du parti majoritaire. On soupçonne Vladimir Poutine de préparer, sans le dire, un coup comparable. « Les commentateurs de la vie politique russe s’accordent sur le fait que Vladimir Poutine compte dans tous les cas conserver une fonction prédominante dans la verticale du pouvoir qu’il a construit et remodèle à sa guise », souligne, parmi d’autres, le quotidien suisse Le Temps.

Renouveler le personnel politique

    Si, d’une façon ou d’une autre, Vladimir Poutine se maintient au pouvoir, la nature de ce pouvoir changera. Comme le note la chercheuse Kadri Liik dans un article de l’European Council on Foreign Relations (ECFR), le rôle d’un « leader suprême » ou d’un ancien leader continuant d’exercer son influence d’une manière informelle n’a jamais existé en Russie. Jusqu’à présent, les hommes au pouvoir mouraient dans l’exercice de leurs fonctions, comme Leonid Brejnev, Iouri Andropov ou Konstantin Tchernenko dans les années 80 ou, au mieux, disparaissaient de la scène publique, comme Nikita Khrouchtchev jadis, Boris Eltsine plus près de nous ou même Mikhaïl Gorbatchev, le dernier survivant, qui a cessé d’intervenir dans les débats de son pays. Vladimir Poutine s’apprête à rompre avec cette tradition « non pas tellement parce qu’il veut s’accrocher au pouvoir, écrit-elle, mais parce que le système a encore besoin de lui ». Le paysage politique russe, faute de mécanismes qui organisent le partage du pouvoir, est « un désert », selon la chercheuse. Il requiert une figure telle que Vladimir Poutine, au moins au début de la transition, pour imposer ses arbitrages entre les différents groupes d’influence. ( Voir l'article au complet )

https://www.boulevard-exterieur.com/En-Russie-Poutine-prepare-l-avenir.html

 Pégé

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dimanche 9 février 2020

Le courage politique !

Salut à tous,

Du site LaPresse.ca :  Ce ne sont pas les gens intelligents qui manquent, ce sont les gens courageux, disait Françoise Giroud.  

¨  Quand on observe la politique américaine, on a l’impression qu’il en manque des deux, vous me direz.

   Mais je voudrais plutôt parler du courage…

   Au procès de Donald Trump, un seul homme s’est levé du côté républicain pour voter en faveur de sa destitution. Mitt Romney, homme d’affaires élu en Utah, État « rouge » où Trump a la majorité des appuis dans les sondages.

   Ce geste presque extravagant nous interpelle tous. C’est quoi, le courage politique, ou le courage tout court ?
    
   On peut imputer toutes sortes de sombres motifs à Romney. Vengeance ? C’est plutôt Trump qui n’arrête pas de se venger de lui, depuis qu’il s’est opposé à sa candidature, en 2016. Ils étaient pourtant nombreux chez les républicains à mépriser Trump, en 2016. Mais ils sont tous rentrés dans le rang. Y compris ceux qu’il a ridiculisés et traités d’incapables. 

   Il fallait les voir, mardi, quand Trump est entré au Congrès pour son discours sur l’état de l’Union. Bras tendus, corps inclinés, comme pour lui lécher les bottes, pendant que le « grand homme » marchait triomphalement dans l’allée. Ils le touchaient comme on touche un saint.

   En privé, nombre de ceux-là confient leur dégoût face à Trump, sa façon de dégrader les institutions, de pourrir la discussion publique, de gérer ses relations internationales, y compris l’affaire ukrainienne. Mais aucun, jamais, ne l’affronte. Il livre la marchandise fiscale et les nominations.

   Pas Romney.

   On pourrait dire qu’à bientôt 73 ans, Romney n’a plus rien à perdre, ni ne court de risque, puisque son mandat est valide jusqu’en 2024. Son geste n’en est pas moins l’exemple même du courage politique, denrée rare sous toutes les latitudes.

    Le courage politique, c’est quand on agit selon sa conscience en sachant qu’on en paiera le prix. C’est mettre ses convictions profondes au-dessus de ses gains politiques¨...  
( Voir l'article au complet )


 Pégé
 
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lundi 3 février 2020

Les universités doivent se retirer de l'industrie pétrolière, disent 246 profs !

Salut à tous,

 Du site Huffpost Québec : Ces professeurs ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils affirment qu’ils refusent de rester passifs face aux changements climatiques causés par l’activité humaine.    

¨Près de 250 professeurs demandent aux universités canadiennes non seulement de ne plus investir dans l’industrie pétrolière, mais de retirer leurs investissements qui y sont déjà.

   Ces 246 professeurs ont signé une lettre ouverte, dans laquelle ils affirment qu’ils refusent de rester passifs face aux changements climatiques causés par l’activité humaine. Et ils croient que les universités doivent donner l’exemple par leurs investissements.

   Ils proviennent d’universités canadiennes: Laval, UQAM et McGill, au Québec, d’Ottawa, de Toronto, de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, du Nouveau-Brunswick, de Waterloo, de Victoria, York, Wilfrid Laurier, Western Ontario, St. Thomas, Dalhousie, Calgary, Queen’s et Moncton.

   Ils proviennent des sciences plus directement concernées, comme la géographie, la biologie, l’écologie forestière, les sciences de l’environnement, mais aussi d’autres disciplines: psychologie, histoire, musique, linguistique, sciences politiques.

   «Nous formons les gens qui vont être à la première ligne, qui vont être obligés d’affronter ce défi dans le futur, nos jeunes», a justifié en entrevue avec La Presse canadienne le professeur Adrian L. Burke, l’un des signataires, professeur d’anthropologie à l’Université de Montréal.
       
   M. Burke repousse les critiques des détracteurs des élites et des artistes qui se prononcent sur les changements climatiques sans provenir des sciences de la vie, des sciences naturelles. Cela concerne aussi la science politique, par exemple, puisque des décisions politiques doivent être prises pour contrer les effets de ces bouleversements climatiques, justifie M. Burke.
   Les investissements des universités dans les énergies fossiles proviennent de leurs fonds de dotation et des régimes de retraite de leurs employés, explique-t-il.

«Nous ne disposons que de quelques courtes années avant d’éviter la catastrophe irréversible», écrivent ces professeurs dans la lettre, en appui au groupe écologiste revendicateur Extinction Rebellion¨...               ( Voir l'article au complet )

 https://quebec.huffingtonpost.ca/entry/universites-doivent-retirer-industrie-petroliere-disent-profs_qc_5e37263cc5b611ac94d6ad50?ncid=tweetlnkcahpmg00000011&utm_campaign=share_twitter

Pégé

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