Salut à tous,
Du site FuturaSciences : L'Homme
est un animal, et en cela il est infiniment petit ; mais il est le seul
animal à avoir accès à la connaissance. Seul parmi les êtres vivants,
il s'interroge sur sa nature et la valeur de ses actes, et cette faculté
le rend infiniment grand.
¨ Nous sommes, en tant qu'Homo sapiens, d'une affligeante banalité biologique et génétique. Sur le plan génétique, notre proximité avec les grands singes est considérable ; elle atteint 98,7 % avec le chimpanzé et est encore de 80 % avec la souris et de 50 % avec la levure.
Les caractéristiques génétiques de l'Homme sont ainsi proches de celles d'une grande diversité d'êtres vivants. De plus, les primates catarhiniens du genre Homo et de l'espèce sapiens - nous, en d'autres termes - ne comptent pas même parmi les mammifères qui ont évolué le plus vite.
D'où nous vient cette aptitude à nous intéresser sur notre origine ?
D'où nous vient cette aptitude à nous intéresser sur notre origine ?
Pourtant,
nous sommes sans aucun doute les seuls à nous étonner de cette
étrangeté, à connaître cette proximité et cette différence génétique, à
nous interroger sur sa signification et à tenter d'analyser les
mécanismes de notre spécificité et de nos capacités mentales. D'où nous
vient cette aptitude à nous poser la question de notre origine, de notre
nature, de nos pouvoirs, de notre responsabilité ? En bref, comment
peut-on expliquer l'émergence évolutive du roseau pensant dont parle Blaise Pascal (Pensées, fragments 339,346, 347 et 348) ?
«
Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n'est
que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que
les pieds). Mais je ne puis concevoir l'homme sans pensée : ce serait
une pierre ou une brute.
L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte
d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme
serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt,
et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute
notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous
relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
Roseau
pensant - ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité,
mais c'est du règlement de ma pensée. Je n'aurai pas davantage en
possédant des terres : par l'espace, l'univers me comprend et m'engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends. »
La question du « propre de l'homme » est posée depuis des millénaires !
On sait aujourd'hui qu'elle est sans doute biaisée car elle implique
que nous serions d'une essence particulière nous différenciant de façon
radicale du monde animal auquel nous aurions cessé d'appartenir, selon
une conception évolutionniste, voire n'aurions jamais appartenu, selon
une conception créationniste¨... ( Voir le long et instructif document au complet )
Pégé
Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 /
Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17
MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.
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