lundi 16 avril 2012

Psychologie : Les croyances : une question d’interactions sociales !

Salut à tous,   

   Du site Science... et pseudo-sciences : 

¨L’Homo sapiens est génétiquement prédisposé à croire ce que lui disent ses congénères. Certes, avec l’expérience, il apprend que ses semblables peuvent se tromper et peuvent lui mentir, mais fondamentalement il ne raisonne guère selon l’épistémologique cartésienne : recevoir des informations, les mettre méthodiquement en doute et, finalement, juger de leur vérité en toute indépendance. La crédulité n’a rien d’étrange. C’est le premier mode de connaissance. Ce qui est bien plus étonnant, c’est que certains individus deviennent résolument sceptiques ou rejettent des croyances solidement ancrées dans leur communauté d’appartenance.

  Nous croyons ce que d'autres croient !

Nous avons souvent intérêt à croire que ce que nous entendons est réel, par exemple si quelqu’un nous crie « Attention ! Un serpent ! ». La propension à croire est une question de survie, pas seulement durant l’enfance et en cas de danger imminent. Ce n’est que lentement, avec l’âge, que nous pouvons apprendre à douter de ce que racontent nos semblables et refuser de croire ce qu’ils affirment. L’enfant qui remettrait toujours en question tout ce qu’enseignent les adultes serait lent à apprendre et irait tout droit au devant de graves dangers.

   Une très grande partie de nos connaissances ou convictions sont acquises non pas à la faveur d’expériences directes, mais seulement par l’écoute ou la lecture d’informations fournies par d’autres personnes : que le Groenland existe, que la Terre tourne autour du Soleil, que la tuberculose est provoquée par le bacille de Koch, que tous les troubles mentaux sont causés par le refoulement de souvenirs d’expériences sexuelles de l’enfance ou par la répression de pulsions libidinales, que certains peuvent tordre une barre de métal par la seule force de la pensée.

  La plupart du temps, ces connaissances s’acquièrent non par expérience de « seconde main », mais de « ixième main ». Elles ne suscitent guère de remises en question, ni quelques interrogations sur leurs sources. Une formule de William James, qui fut le premier professeur de psychologie des États-Unis, résume bien ce processus : « Notre foi est foi dans la foi de quelqu’un d’autre.1 »¨... (Lire la suite)

http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1116

Pégé



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