¨Rester à la maison ou déménager dans une fermette au fond d`un rang, une maison au bord de l`eau, un ¨bungalow¨ au soleil de Costa-Rica, un mas en Provence ou bien une villa en Toscane ?
Chacun rêve d`un nid bien douillet pour vivre sa retraite. Une fois libéré des chaînes du marché du travail, il peut être tentant de vouloir tout bousculer et de repartir à neuf, ailleurs. Il importe avant tout de bien y penser, de peser le pour et le contre.
Ainsi il peut-être fort tentant de vivre toute l`année sur le bord d`un lac, mais il faut se demander, par exemple, si on supportera bien ce grand espace glacé lorsque l`hiver s`installera et chassera la plupart des voisins.
Les salopettes du ¨gentleman farmer¨ semblent confortables, mais il faut apprendre à planifier ses sorties quand on habite loin des services. Autrement, le litre de lait manquant, un soir de pluie ou de verglas, peut rapidement faire surir le goût de la vie campagnarde.
S' installer sous des cieux plus cléments, à l`étranger, apporte beaucoup d`exotisme à son quotidien, mais aussi un isolement culturel et familial qui peut vite devenir pesant.
La Floride exerce un attrait particulier sur les retraités québécois qui veulent éviter les rigueurs de l`hiver nordique. De plus, il faut bien s`informer sur le climat. Un paradis tropical peut également comporter des saison où l`humidité est difficilement supportable pour un nordique, les saisons propices aux ouragans, les vaccins nécessaires contre les maladies tropicales, etc...
La règle du 183 jours !
Pour être couvert par le régime d`assurance maladie du Québec durant un séjour à l`étranger et, même, une fois revenue à la maison, une personne doit totaliser moins de 183 jours d`absence au cours d`une même année civile (de janvier à décembre).
Au fin du calcul, il faut additionner toutes les absences qui dépassent 21 jours d`affilée.
La personne qui ne respecte pas cette condition, lit-on sur le site de la Régie de l`assurance maladie du Québec, cesse d`être couverte par le régime pour toutes les années civiles où elle s`absente du Québec 183 jours ou plus. La Régie lui demandera même de rembourser le coût des services de santé reçus pendant cette période.
Quand on séjourne à l`étranger, il faut également se rappeler que la Régie ne couvre pas tous les fais des services de santé reçus en dehors du Québec. Il faut donc se prémunir d`une assurance complémentaire. Cette assurance ne couvre que les problèmes de santé imprévue et de courte durée. La plupart du temps, elle prévoit le rapatriement en cas d`urgence et ce rapatriment est souvent obligatoire en cas de problème grave.
La retraite à l`étranger ne soulève pas seulement que des problèmes d`assurance. Il faut tenir compte d`une foule de détails¨... Voir le guide explicatif sur le site :
http://www.voyage.gc.ca/publications/retirement_retraite-fra.asp .
http://www.voyage.gc.ca/publications/retirement_retraite-fra.asp .
* Tiré du journal La Tribune, de Sherbrooke, par le journaliste Gilles Fisette, et parue dans le journal local Le Quotidien.
Pégé
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