Salut à tous,
Du rapport Meadows en 1972, exposant les conséquences d’une exploitation exponentielle de nos ressources, jusqu’au prochain rapport du GIEC prévu pour 2022, en passant par la présentation de James Hansen en 1988, tous les avertissements des scientifiques vont dans la même direction : nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis.
Dans
ce contexte, comment expliquer le comportement de nos leaders, sinon
qu’ils se sentent tellement impuissants devant le mur qui se dresse
devant eux qu’ils préfèrent l’ignorer? Ils et elles ne bougent pas,
paralysé.e.s, tétanisé.e.s, comme des chevreuils éclairés, la nuit, par
les phares des véhicules.
Cet immobilisme a été provoqué et alimenté par les pétrolières, comme le décrit bien le documentaire Climat: tous manipulés?. Ces multinationales ont utilisé les mêmes stratégies de désinformation que l’industrie du tabac. À la différence qu’ici, les effets ne seront ni individuels ni modifiables: ils seront globaux, irréversibles et mortels, autant pour l’Homme que pour de nombreuses espèces. Et ces multinationales en sont les principales responsables.
Dans la vie de tous les jours, on peut gérer le risque en calculant que le pire ne se produira pas; ou que s’il se produit, on agira en conséquence. Mais en matière de climat, c’est tout le contraire qui doit guider notre raisonnement: parce que si le pire se produit, on ne pourra pas se rattraper et le pire arrive déjà trop souvent...
La récente campagne publicitaire du gouvernement du Québec pousse dans la même direction que les pétrolières et autres multinationales. On nous fait coudre une jolie courtepointe pendant que la maison est en feu; on nous rassure au lieu de nous alerter; on nous anesthésie plutôt que de nous mobiliser: tout le contraire de ce qu’il faut à l’aube d’une catastrophe climatique risquant de rendre notre Terre inhabitable.
L’aveuglement, la quasi-imbécillité heureuse, doit cesser¨... ( Lire l'article au complet )Pégé
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