dimanche 3 octobre 2021

«Monter à Paris», ou les revers de l'installation de la jeunesse rurale dans la capitale !

Salut à tous,

Du site Slate.fr : Quand on débarque de son village natal, l'excitation de la découverte de la métropole se mêle instantanément à des déconvenues ponctuées de désarroi.  

¨ Ligne 13. Son visage collé au dos d'un inconnu, le sac plaqué contre son ventre, le dos contorsionné tant elle essaye de se dégager de l'oppression de la rame bondée. «Voilà pourquoi je préfère rester toute seule chez moi!», peste Juliette, qui regrette déjà d'avoir entamé ce qu'elle considère être «une épopée» à Paris, ce samedi après-midi d'hiver.

   Réfléchir à son itinéraire, au coût de sa sortie, au temps qu'elle va passer dans les transports, se frayer un chemin entre tous ces gens: Juliette n'en peut plus de Paris. 

Un changement brutal d'environnement !

   Fraîchement débarquée de sa campagne franc-comtoise natale, l'étudiante de 18 ans subit de plein fouet le fossé entre son mode de vie dans son village de 750 âmes et celui au cœur d'une métropole de sept millions d'habitant·es.

 Faire évoluer son mode de vie, son attitude, ses relations, c'est ce qu'induit inévitablement un changement d'environnement aussi brutal.

Attraction universitaire, répulsion financière !

   Propulsé hors de son village coincé entre l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique pour suivre, comme Juliette, un cursus n'existant que dans peu d'universités, Maël, étudiant en master danse à Paris 8, a succombé à la «principale raison» du départ de la jeunesse rurale vers le monde urbain.

Entre flâneries solitaires et déracinement douloureux !

   Coincé·es dans un monde à leurs yeux étranger, ces néo-Parisien·nes peinent à trouver leur place dans un fourmillement qu'ils abordent en solitaire. «Je suis beaucoup en observation. Je ne me sens pas trop dans [le] monde [des Parisiens]», déclare Célia, qui navigue d'un lieu artistique à l'autre, happée par l'offre culturelle, mais souvent seule, n'ayant pas de connaissances dans les environs.

   «C'est difficile de rester présent dans la vie de ceux qui restent lorsqu'on est soi-même parti en ville. Le groupe est très présent dans la socialisation. En ville, tout est plus formalisé», constate Benoît Coquard ¨...         ( Lire l'article au complet )    

http://www.slate.fr/story/187290/sociologie-jeunesse-rurale-monter-a-paris-demenagement-etudes-cout-vie-deracinement-solitude?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1582539824 

Pégé               

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