Salut à tous,
Du site : Slate.fr :Des travailleuses domestiques sont vendues comme des marchandises pour quelques milliers d'euros pour aller travailler dans des familles loin de leur pays d'origine.
¨ Sur l'écran du téléphone intelligent, les photos défilent par milliers: des portraits de femmes, la plupart originaires de pays d'Afrique (Guinée, Ghana, Éthiopie, Soudan…) ou d'Asie (Philippines, Népal, Inde…), répertoriées par ethnies, avec un prix affiché: elles sont disponibles à l'achat, pour quelques milliers d'euros.
Le commerce illégal de travailleuses domestiques, qui fonctionne comme un réseau de trafic d'êtres humains, prospère tranquillement sur les applications mobiles. Sur Instagram par exemple, propriété de Facebook, on peut trouver des publications boostées par certains hashtags, proposant d'acheter une femme et ses services domestiques –la négociation aura tout simplement lieu par message privé.
Travailleuses précaires et exploitées !
Dans la majeure partie des cas, cela se traduit par une exploitation de ces travailleur·euses, privé·es de leur passeport comme de leurs droits dans le pays d'accueil. Au Koweït, neuf foyers sur dix possèdent au moins une employée de maison. Les conditions dans lesquelles ces femmes rejoignent les familles et travaillent pour elles sont le plus souvent à la limite de la légalité, si ce n'est tout à fait illégales.
Des journalistes de BBC Arabic se sont fait passer pour un couple à la recherche d'une domestique au Koweït, et ont contacté via l'application populaire 4Sale cinquante-sept personnes proposant de vendre des femmes. Presque toutes leur ont recommandé de confisquer le passeport de leur future domestique, de la confiner à la maison, de lui refuser tout congé et de limiter drastiquement son accès à un téléphone.
«Croyez-moi, elle est très gentille, elle rit et a un visage souriant. Même si vous la gardez éveillée jusqu'à cinq heures du matin, elle ne se plaindra pas», argumentait un vendeur, policier de son état¨...
( Voir l'article au complet )
http://www.slate.fr//story/183654/marches-aux-esclaves-instagram-applications-travailleuses-domestiques-kafala
Du site : Slate.fr :Des travailleuses domestiques sont vendues comme des marchandises pour quelques milliers d'euros pour aller travailler dans des familles loin de leur pays d'origine.
¨ Sur l'écran du téléphone intelligent, les photos défilent par milliers: des portraits de femmes, la plupart originaires de pays d'Afrique (Guinée, Ghana, Éthiopie, Soudan…) ou d'Asie (Philippines, Népal, Inde…), répertoriées par ethnies, avec un prix affiché: elles sont disponibles à l'achat, pour quelques milliers d'euros.
Le commerce illégal de travailleuses domestiques, qui fonctionne comme un réseau de trafic d'êtres humains, prospère tranquillement sur les applications mobiles. Sur Instagram par exemple, propriété de Facebook, on peut trouver des publications boostées par certains hashtags, proposant d'acheter une femme et ses services domestiques –la négociation aura tout simplement lieu par message privé.
Marché aux esclaves !
«Ce qu'ils font, c'est promouvoir un marché aux esclaves en ligne», alerte Urmila Bhoola, rapporteuse spéciale de l'ONU sur les formes contemporaines d'esclavage. «Si Google, Apple, Facebook ou toute autre société héberge des applications comme celles-ci, elles doivent être tenues pour responsables», ajoute-t-elle.
De fait, les ventes illégales, de quelque nature qu'elles soient, constituent une violation des règles qui s'appliquent aux entreprises de technologie, aussi bien du côté des développeur·euses que des utilisateur·ices des applications concernées.Travailleuses précaires et exploitées !
Dans la majeure partie des cas, cela se traduit par une exploitation de ces travailleur·euses, privé·es de leur passeport comme de leurs droits dans le pays d'accueil. Au Koweït, neuf foyers sur dix possèdent au moins une employée de maison. Les conditions dans lesquelles ces femmes rejoignent les familles et travaillent pour elles sont le plus souvent à la limite de la légalité, si ce n'est tout à fait illégales.
Des journalistes de BBC Arabic se sont fait passer pour un couple à la recherche d'une domestique au Koweït, et ont contacté via l'application populaire 4Sale cinquante-sept personnes proposant de vendre des femmes. Presque toutes leur ont recommandé de confisquer le passeport de leur future domestique, de la confiner à la maison, de lui refuser tout congé et de limiter drastiquement son accès à un téléphone.
«Croyez-moi, elle est très gentille, elle rit et a un visage souriant. Même si vous la gardez éveillée jusqu'à cinq heures du matin, elle ne se plaindra pas», argumentait un vendeur, policier de son état¨...
( Voir l'article au complet )
http://www.slate.fr//story/183654/marches-aux-esclaves-instagram-applications-travailleuses-domestiques-kafala
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