samedi 6 avril 2019

Le mythomane décortiqué !

Salut à tous,

Du site La Presse+ :Bienvenue chez les mythos ! 

   ¨ Opérer des patients sans la moindre formation en chirurgie, berner sa famille tous les matins en partant « travailler » dans un emploi fictif, s’inventer un cancer... Pour la moyenne des ours, l’idée d’entretenir un aussi grand tissu de mensonges donne des sueurs froides. C’est pourtant ce que font les mythomanes. On les voit souvent comme des manipulateurs sans cœur, mais ils seraient en fait des grands blessés qui tentent de panser leurs plaies et de fuir leur réalité. Incursion chez ces menteurs et leurs victimes.
   
   Difficile à cerner, la mythomanie est aussi mystérieuse que ses sujets sont insaisissables. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une maladie à part entière, elle constitue un vrai problème pour les personnes qui en sont atteintes... et leurs victimes. Portrait-robot du menteur pathologique avec la Dre Christine Grou, neuropsychologue et présidente de l’Ordre des psychologues du Québec.  

Âge

On s’invente tous une vie de princesse ou un lien de parenté avec le père Noël lorsqu’on est en bas âge. « Le mensonge est normal chez le jeune enfant, explique la Dre Christine Grou. On ment pour se valoriser, pour obtenir une faveur ou pour éviter une punition, par exemple. Ça fait partie des étapes d’un développement normal. Mais vers 6 ou 7 ans, habituellement, ça se dissipe. » Le mythomane, lui, persiste et signe : son arrière-grand-père était bel et bien le roi Dagobert.

Prévalence

Il est compliqué d’estimer à quel point la mythomanie est répandue. « Comme les mythomanes ne s’affichent pas, il est difficile de les trouver, et donc de les étudier. Les informations que nous détenons sur la mythomanie sont basées essentiellement sur des études de cas », explique la Dre Grou.

Diagnostic

Ce qui distingue le mythomane du menteur léger, c’est la fréquence et la motivation. « Le mythomane recourt de manière permanente au mensonge, explique la Dre Grou. Son objectif n’est pas de tromper l’autre, mais de fuir une réalité qui n’est pas à son goût. » Le menteur compulsif s’invente donc une vie extraordinaire pour échapper à sa vie de « marde ».

   Même les thérapeutes les plus malins peinent à les déceler. Et une fois le pot aux roses découvert, il faut une bonne paire de gants blancs pour le déterrer complètement. « Le mythomane ment pour ne pas souffrir. Si on le confronte et qu’on pète sa ¨balloune¨, il risque d’inventer d’autres mensonges pour se justifier, ou, pire, de nous filer entre les doigts », indique Christine Grou¨...
( Voir l'article au complet )

http://mi.lapresse.ca/screens/b701cdda-ddef-4616-8a3f-0396eb1295ec__7C___0.html 

Pégé  

 Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 / Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17 MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire