Salut à tous,
Du site Usbek & Rica : Plus on creuse les questions environnementales, plus on réalise que l'ampleur de la catastrophe est pire qu'on ne l'imaginait. Et que les solutions sont elles aussi plus exigeantes et radicales que prévu.
¨ Longtemps, j'ai cru que l'on pourrait changer le capitalisme. Car il nous a permis d'allonger l'espérance de vie, a été accompagné par une longue période de paix, a réduit fortement la pauvreté, la pénibilité, a révolutionné l'éducation, la culture, la recherche scientifique... La liste est longue.
Il se trouve que j’ai eu la chance de travailler dans une grande banque, ce qui m’a permis de comprendre les tenants et les aboutissants des mécanismes du capitalisme et de la création de valeur : le cœur du fonctionnement réel de notre système contemporain.
J’ai toujours été attirée par ce qui est transversal, raison primaire qui m’a conduite vers la finance, et j’ai, dans le même temps, toujours été sensible à l’environnement.
De déceptions en déceptions !
Cela faisait des années que je me disais qu’il fallait changer de vision de la performance : tant pour les indicateurs nationaux comme le PIB, que pour les entreprises : taxer le capital naturel et non pas le capital humain, intégrer la notion d’émissions de CO2 dans le calcul de l’impôt sur les sociétés, corréler les exigences de fonds propres des banques à leur intensité carbone, créer des impôts intégrant la notion d’utilité marginale, rendre les tarifs de l’énergie progressifs, eux aussi en rapport avec l’utilité marginale, etc.
Il m’a vraiment fallu du temps pour accepter que la croissance « verte » ne peut exister !
Je voyais bien et je sentais bien, au plus profond de moi, que, malgré tout ce qu’on me racontait — la croissance « verte », les énergies « renouvelables », etc. — les chiffres et la réalité parlaient et infirmaient, constamment, de façon écrasante, lesdites stratégies « vertes », les emissions de CO2 continuant d’augmenter, l'exploitation des ressources explosant littéralement, enfin, la sixième extinction de masse poursuivant son achèvement.
Il m’a vraiment fallu du temps pour accepter que la croissance « verte » ne peut exister et qu’il s’agit même d’un contresens, que cela n’est pas seulement une question d’énergies « renouvelables », de changer d’indicateurs économiques, de consommer mieux, etc., mais que la croissance est bien la cause de ces contraintes physiques extrêmement fortes et de cette temporalité infiniment restreinte et que l’analytique, ou simplement changer ou corriger le capitalisme, n’y suffiraient pas.
Décroître, très fortement |
Cela signifiait qu’il n’y a qu’une seule solution : décroître et ce, très fortement. Et que nous avons beaucoup moins besoin d’argent que de sobriété. Cela ne doit pas être trop compliqué, compte tenu du niveau de gaspillage de nos sociétés occidentales.
Malheureusement, rien dans le système que nous avons bâti ne permet cela. Notre système repose sur la croissance. Logique, puisque nous sommes une espèce pandémique : nous nous reproduisons et nous accroissons naturellement. La croissance y paraît donc absolument normale…¨...
( Voir l`article au complet )
https://usbeketrica.com/article/il-n-y-a-qu-une-solution-decroitre-tres-fortement
Pégé
Windows 7 / Windows 10 / Windows 10 / Ubuntu 18.04 LTS / Linux Mint 19
Du site Usbek & Rica : Plus on creuse les questions environnementales, plus on réalise que l'ampleur de la catastrophe est pire qu'on ne l'imaginait. Et que les solutions sont elles aussi plus exigeantes et radicales que prévu.
¨ Longtemps, j'ai cru que l'on pourrait changer le capitalisme. Car il nous a permis d'allonger l'espérance de vie, a été accompagné par une longue période de paix, a réduit fortement la pauvreté, la pénibilité, a révolutionné l'éducation, la culture, la recherche scientifique... La liste est longue.
Il se trouve que j’ai eu la chance de travailler dans une grande banque, ce qui m’a permis de comprendre les tenants et les aboutissants des mécanismes du capitalisme et de la création de valeur : le cœur du fonctionnement réel de notre système contemporain.
J’ai toujours été attirée par ce qui est transversal, raison primaire qui m’a conduite vers la finance, et j’ai, dans le même temps, toujours été sensible à l’environnement.
De déceptions en déceptions !
Cela faisait des années que je me disais qu’il fallait changer de vision de la performance : tant pour les indicateurs nationaux comme le PIB, que pour les entreprises : taxer le capital naturel et non pas le capital humain, intégrer la notion d’émissions de CO2 dans le calcul de l’impôt sur les sociétés, corréler les exigences de fonds propres des banques à leur intensité carbone, créer des impôts intégrant la notion d’utilité marginale, rendre les tarifs de l’énergie progressifs, eux aussi en rapport avec l’utilité marginale, etc.
Il m’a vraiment fallu du temps pour accepter que la croissance « verte » ne peut exister !
Je voyais bien et je sentais bien, au plus profond de moi, que, malgré tout ce qu’on me racontait — la croissance « verte », les énergies « renouvelables », etc. — les chiffres et la réalité parlaient et infirmaient, constamment, de façon écrasante, lesdites stratégies « vertes », les emissions de CO2 continuant d’augmenter, l'exploitation des ressources explosant littéralement, enfin, la sixième extinction de masse poursuivant son achèvement.
Il m’a vraiment fallu du temps pour accepter que la croissance « verte » ne peut exister et qu’il s’agit même d’un contresens, que cela n’est pas seulement une question d’énergies « renouvelables », de changer d’indicateurs économiques, de consommer mieux, etc., mais que la croissance est bien la cause de ces contraintes physiques extrêmement fortes et de cette temporalité infiniment restreinte et que l’analytique, ou simplement changer ou corriger le capitalisme, n’y suffiraient pas.
Décroître, très fortement |
Cela signifiait qu’il n’y a qu’une seule solution : décroître et ce, très fortement. Et que nous avons beaucoup moins besoin d’argent que de sobriété. Cela ne doit pas être trop compliqué, compte tenu du niveau de gaspillage de nos sociétés occidentales.
Malheureusement, rien dans le système que nous avons bâti ne permet cela. Notre système repose sur la croissance. Logique, puisque nous sommes une espèce pandémique : nous nous reproduisons et nous accroissons naturellement. La croissance y paraît donc absolument normale…¨...
( Voir l`article au complet )
https://usbeketrica.com/article/il-n-y-a-qu-une-solution-decroitre-tres-fortement
Pégé
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