vendredi 13 juillet 2012

L'altruisme, une affaire de matière grise ?

Salut à tous,  

   Un sujet que l'on entend rarement discuté mais combien important dans une société... soit que l'on ne se sent pas concerné par les autres, soit que l'on s'y implique discrètement ou tout simplement que le mot altruitisme n'entre pas dans notre vocabulaire personnel !

   Du site de Radio-Canada,  une recherche qui demeure toutefois une opinion, une expression détaillé du sujet mais qu'en est-il de la vôtre ?

''La disposition à s'intéresser à autrui, à manifester de la générosité et du désintéressement serait liée à la quantité de matière grise dans le cerveau, affirment des chercheurs suisses.

   Selon Ernst Fehr et ses collègues de l'Université de Zurich, ces travaux laissent à penser qu'il existe un lien entre l'anatomie du cerveau, son activité et un comportement altruiste.

   Ainsi, plus une personne dispose de matière grise, qui est située dans le système nerveux central, moins elle aura tendance à se comporter de manière égoïste, révèle l'étude.
   Pour arriver à ce constat, l'équipe de recherche a demandé à des participants de partager un montant d'argent entre eux et un autre joueur anonyme. Ils avaient ainsi la possibilité de se priver volontairement d'une certaine part du montant qui leur revenait en faveur d'une autre personne.

   Les auteurs de ces travaux affirment qu'il s'agit d'un comportement altruiste, puisque la personne peut en aider une autre à ses propres dépens¨... (Lire la suite)

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2012/07/12/003-altruisme-matiere-grise.shtml

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Du site Magg philo : Être altruiste, est-ce capituler devant l'égoïsme de l'autre ?

  ¨En quoi consiste l'altruisme ? S'il est vrai qu'un concept se définit notamment par ce à quoi il s'oppose, alors, de manière presque spontanée, surgit le clivage altruisme/égoïsme. Vivre pour autrui, pour rependre la formule de Comte1, ce n'est pas poursuivre ses objectifs personnels, ou, du moins, une telle poursuite ne peut être entreprise que dans la mesure où ils s'accordent avec ceux de l'autre, et, plus encore, où ils les servent.

   L'utile propre devient ainsi second. L'altruisme consiste donc à se décentrer en se déprenant de soi, en acceptant de faire passer autrui avant soi-même. Faisant prévaloir l'amour de l'autre sur l'amour de soi, l'altruiste apparaît comme en lutte contre son propre égoïsme. Par contraste avec ce dernier, synonyme de fermeture, de cécité affective et de faillite morale, il est ouverture, don de soi.'

  Il est une vertu, au même titre que l'égoïsme, au moins quand il devient excessif, est un vice. Mais si la lutte contre ses propres démons intérieurs, y compris dans sa difficulté, est cause acquise ici, sauf à considérer que l'altruisme est impossible, qu'en est-il de l'égoïsme de l'autre ? Autrement dit, si nous parvenons, au moins par éclipses, à vaincre notre égoïsme, comment affrontons-nous celui d'autrui ? Est-il acceptable ? Tient-il l'altruisme en échec ?¨... (Lire la suite)

 http://www2.cndp.fr/magphilo/philo11/altruiste.htm

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Du même site Magg Philo : Altruitisme et égoïsme !  

   ¨Le tort en général dans la réflexion sur l'altruisme est de le penser en rapport à une règle : c'est la règle morale, le devoir, qui me demande de respecter l'autre, de le considérer comme une fin ; ou bien, dans une version plus moderne, ce serait le fait de la morale lui-même que de m'ordonner à autrui, que de placer autrui en premier, et de faire de moi son otage.

   Dans ces deux lectures, bizarrement, l'altruisme fait l'économie de l'autre déterminé, voire l'ignore, car l'autre est dans ce cas tout autre, n'importe quel autre, sans qu'il importe de savoir qui il est, sans qu'il soit question de conditionner le comportement altruiste aux qualités ou aux défauts de cet autre. Quid de l'altruisme si l'autre est méchant ? Et surtout, quid de l'altruisme si l'autre n'est ni moral ni altruiste ? De telle sorte que sortir la question de l'altruisme d'une certaine perspective morale, déontologique par exemple, ce serait se demander si, au nom de la morale, l'altruiste n'est pas justement celui qui se met au service d'un autre égoïste, qui de son côté aime d'autant plus la morale que l'altruiste s'y soumet, et que lui s'en excepte, s'assurant ainsi une domination légitime sur l'autre¨... (Lire la suite )

http://www2.cndp.fr/magphilo/philo11/edito.htm

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* ¨Le comble de l'altruitisme, c'est de laisser les autres s'occuper d'autrui !¨
    ( Georges Elgozy )

Pégé
  
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