jeudi 30 octobre 2014

GÉOPOLITIQUE : L'impossible "État palestinien" !

Salut à tous,

Du site Jeune Afrique : 

   ¨ C'est le Moyen-Orient qui sollicite, une fois de plus, notre attention cette semaine. Non pas parce qu'il est le théâtre de conflits armés d'un nouveau genre ou d'atroces guerres civiles.

   Ni à cause de ses États qui se liquéfient ou de ses frontières qui disparaissent. Mais en raison de cet État palestinien qui cherche obstinément à naître ou à renaître, et dont on se demande s'il a encore une chance de voir le jour.

1- D`abord Gaza !

    Les armes s'y sont tues le 26 août, il y a près de deux mois, et le problème, pour l'heure, est de reconstruire ce qui y a été détruit par une guerre de cinquante jours entre Israël et le Hamas qui aura fait, côté palestinien, plus de quarante morts par jour.

   Plus de 60 000 habitations et une partie des services publics ont été dévastés, et l'on a évalué les dégâts matériels à 4 milliards de dollars. Réunis au Caire le 12 octobre, cinquante pays donateurs ont promis de prendre en charge le coût élevé de la reconstruction et vont sans doute le faire.

   Mais ce sera pour la deuxième fois en cinq ans. La précédente guerre entre le même Hamas et ce même Israël s'est en effet achevée en janvier 2009. Israël avait envahi Gaza en décembre 2008, les destructions avaient été de la même ampleur, évaluées au même montant de 4 milliards de dollars, et les mêmes donateurs avaient payé une première fois pour "reconstruire Gaza".

2- Un État palestinien ?

   Stefan Löfven, Premier ministre (social-démocrate) suédois fraîchement intronisé, a suscité de vives réactions en annonçant, le 3 octobre, que son pays allait reconnaître l'État de Palestine pour peser en faveur de la solution de deux États indépendants vivant côte à côte : Israël et la Palestine.

   Plus de cent dix pays l'ont déjà fait depuis que, en novembre 2012, à l'issue d'un vote, les Nations unies ont accordé à la Palestine le statut d'État observateur (pas encore celui de membre). Mais la Suède jouit d'un grand prestige, et son nouveau Premier ministre est un ami d'Israël, de sorte que les dirigeants de l'État hébreu n'ont pu que déplorer sa prise de position sans aller jusqu'à l'attaquer. Et avant la Suède, aucun pays membre de l'Union européenne n'avait franchi ce pas.

   Aussi désirable soit-elle, la solution des deux États, l'un palestinien, l'autre israélien, vivant côte à côte dans des frontières sûres et reconnues, ne peut, dans l'état actuel des choses, émaner des intéressés : les Palestiniens la voudraient, mais ne peuvent ni l'obtenir par la négociation ni l'imposer par la force. Quant aux Israéliens, la majorité d'entre eux ne la veut pas suffisamment.
Elle ne pourra donc résulter que d'un changement improbable du rapport des forces ou de pressions extérieures. Mais les Américains se sont révélés incapables d'imposer quoi que ce soit à leur allié israélien et, en dehors d'eux, aucune puissance n'a le pouvoir - ni d'ailleurs la volonté - de forcer Israël à accepter un État palestinien¨...  ( Lire au complet ) 

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2806p003-004.xml0/gaza-palestine-bechir-ben-yahmed-ce-que-je-crois-ce-que-je-crois-l-impossible-tat-palestinien.html

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Dernière heure... Du site Le Figaro.fr : La Suède reconnaît l`État palestinien !

http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/30/01003-20141030ARTFIG00116-la-suede-reconnait-l-etat-palestinien.php

Pégé 

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vendredi 17 octobre 2014

RELIGIONS : Lettre ouverte au monde musulman !

Salut à tous,  

   Un long mais très réaliste commentaire sur le monde musulman, et que tous les imams du monde devraient lire, et relire dans les mosquées, et même plus, en discuter librement avec leurs fidèles...

Du site The Huffington Post Québec :

   ¨ Cher monde musulman, je suis un de tes fils éloignés qui te regarde du dehors et de loin - de ce pays de France où tant de tes enfants vivent aujourd'hui. Je te regarde avec mes yeux sévères de philosophe nourri depuis son enfance par le taçawwuf (soufisme) et par la pensée occidentale. Je te regarde donc à partir de ma position de barzakh, d'isthme entre les deux mers de l'Orient et de l'Occident!

  Et qu'est-ce que je vois ? Qu'est-ce que je vois mieux que d'autres sans doute parce que justement je te regarde de loin, avec le recul de la distance ? Je te vois toi, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d'enfanter un monstre qui prétend se nommer État islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre - perdre ton temps et ton honneur - dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement interminable entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

   Ce problème est celui des racines du mal. D'où viennent les crimes de ce soi-disant « État islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c'est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd'hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre, le cancer est dans ton propre corps. Et de ton ventre malade, il sortira dans le futur autant de nouveaux monstres - pires encore que celui-ci - aussi longtemps que tu refuseras de regarder cette vérité en face, aussi longtemps que tu tarderas à l'admettre et à attaquer enfin cette racine du mal !

   Qu'as-tu d'admirable aujourd'hui, mon ami ? Qu'est-ce qui en toi reste digne de susciter le respect et l'admiration des autres peuples et civilisations de la Terre ? Où sont tes sages, et as-tu encore une sagesse à proposer au monde ? Où sont tes grands hommes, qui sont tes Mandela, qui sont tes Gandhi, qui sont tes Aung San Suu Kyi ? Où sont tes grands penseurs, tes intellectuels dont les livres devraient être lus dans le monde entier comme au temps où les mathématiciens et les philosophes arabes ou persans faisaient référence de l'Inde à l'Espagne ?

   Cher monde musulman... Je ne suis qu'un philosophe, et comme d'habitude certains diront que le philosophe est un hérétique. Je ne cherche pourtant qu'à faire resplendir à nouveau la lumière - c'est le nom que tu m'as donné qui me le commande, Abdennour, « Serviteur de la Lumière »¨...
( Lire l`article au complet )
http://quebec.huffingtonpost.ca/abdennour-bidar/lettre-au-monde-musulman_b_5991640.html

Pégé


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mercredi 8 octobre 2014

Du bon usage des monstres en géopolitique !

   
Salut à tous,
   Voici un commentaire intéressant à lire, tranquillement, et à analyser, pour ceux qui suivent la situation géopolitique en se basant uniquement ce que l`on rapporte brièvement dans les médias parlés et écrits.
Du site Le Huffington Post Québec:

   ¨ Dans le discours médiatico-politique les tyrans, despotes, autocrates ou dictateurs sont souvent présentés comme des monstres ou des êtres anormaux. On insiste alors sur leurs supposés déséquilibres psychologiques et cette monstruosité construite sert à légitimer les interventions contre leurs régimes ou leurs pays.

   Saddam Hussein, Khadafi, Assad, Kim Jong-il, Ahmadinejad, Poutine sont présentés comme de nouveaux Hitler ou de nouveaux Staline. Il y a des différences appréciables entre tous ces dirigeants dont aucun n'est, bien évidemment, un gentil démocrate. Dans le discours médiatique, ils sont présentés comme déséquilibrés, voire fous et diaboliques. Il est bien sûr impossible d'éprouver une quelconque sympathie pour eux ou leurs régimes, mais là n'est pas l'essentiel. L'Occident, c'est à dire surtout les États-Unis, ne met en marche la machine à dénoncer les monstres que dans certaines circonstances.
  À d'autres moments, l'Occident coopère avec ces monstres qui sont alors présentés uniquement comme des leaders autoritaires. Jeane Kirkpatrick avait même fait de la distinction entre régimes autoritaires d'Amérique latine et régimes dictatoriaux de l'Europe communiste un élément de sa réflexion. Les autoritaires étaient les dictateurs soutenus par les États-Unis. La sémantique venait masquer les similitudes entre dirigeants et régimes tyranniques.

  L'Occident a ainsi soutenu Saddam Hussein pendant longtemps, notamment lors de l'agression irakienne visant l'Iran, puis ce dernier est devenu un monstre lorsqu'il a eu la mauvaise idée d'envahir le Koweït riche en hydrocarbures. Assad et Khadafi ont été reçus dans certaines capitales occidentales dont Paris alors qu'ils étaient tout aussi monstrueux qu'au moment de leur bannissement ou élimination.

    Le monstre est donc une figure de l'ennemi qui est mobilisée pour des raisons géopolitiques et pour façonner l'opinion. Le Shah d'Iran, dictateur sanguinaire, était l'ami et l'allié de l'Occident (donc pas monstrueux) tandis que les mollahs tyranniques étaient les ennemis des États-Unis¨...
( Lire l`article au complet )

http://quebec.huffingtonpost.ca/pierre-guerlain/geopolitique-dictateurs_b_5358176.html

Pégé

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