dimanche 26 avril 2015

Les dents de sagesse ont-elles de l'avenir ?


                                                                                
Salut à tous, 

Du site La Presse- le Soleil :

   ¨ «La plupart des gens croient que l'homme continue d'évoluer. On peut parfois entendre que le petit orteil, les dents de sagesse et d'autres appendices à l'utilité douteuse sont appelés à disparaître. Mais, les mécanismes de l'évolution étant ce qu'ils sont et l'homme étant essentiellement hors d'atteinte de la sélection naturelle, je ne vois pas comment cela peut survenir. Qu'en est-il vraiment?»

   La réponse «classique» à cette question a toujours été : non, l'espèce humaine n'évolue plus, ou alors le fait-elle seulement de manière insignifiante, parce que son cerveau surdimensionné lui permet d'apprendre à vivre dans différents environnements, ce qui lui évite d'avoir à s'adapter génétiquement.

   Dans cette vision des choses, la culture, soit le savoir collectif accumulé et transmis de génération en génération, nous épargnerait d'avoir à subir ce pénible jeu de massacre nommé sélection naturelle, par lequel les individus les moins bien adaptés à un milieu meurent, et leurs gènes avec eux.

   La théorie n'est certainement pas dénuée de vérité. Quand on songe aux dizaines de millions d'années d'évolution qu'il faudrait, en principe, pour que des primates d'origine tropicale comme nous finissent par avoir la fourrure et les couches de graisse qu'il faut pour vivre autour du cercle polaire, la présence plusieurs fois millénaire de l'espèce humaine en Arctique semble être une belle preuve de la supériorité de la culture - nous sommes sortis d'Afrique il y a seulement de 50 000 à 60 000 ans.

   Et de toute manière, il est aussi vrai que, en grande partie grâce à l'agriculture et à la médecine modernes, nous ne subissons presque plus des «pressions de sélection» qui, autrefois, éliminaient ceux de nos ancêtres qui avaient les gènes les moins adaptés.

   Et pourtant, et pourtant... «Il y a des mutations qui apparaissent à chaque génération, il y a des changements aléatoires, des individus qui ont plus d'enfants que d'autres... Alors, on n'a pas vraiment de raison de penser que l'espèce humaine a arrêté d'évoluer», dit le chercheur de McGill Simon Gravel, titulaire de la Chaire en génétique statistique des populations¨... (Lire l`article au complet)

http://www.lapresse.ca/le-soleil/vivre-ici/la-science-au-quotidien/201504/04/01-4858390-les-dents-de-sagesse-ont-elles-de-lavenir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_en-vedette_91290_section_ECRAN1POS1

Pégé

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lundi 13 avril 2015

Après les pigeons, les pigeonnés de l'auto-entreprenariat !

Salut à tous,  

Du site L`Express L`Expansion :

   ¨ Ni salariés, ni patrons, ils sont de plus en plus nombreux à dénoncer les effets pervers du statut d'auto-entrepreneur, qui leur est imposé par des employeurs peu scrupuleux, sur fond de crise et de chômage de masse.
  
   Pour l'économiste américain Jeremy Rifkin, le travail deviendra bientôt "une denrée rare". Le monde de demain sonnera la fin du salariat. Mais pour certains auto-entrepreneurs, dans la France de 2015, ce monde se vit déjà au quotidien.
 
¨Mon patron m`a suggéré de passer auto-entrepreneur ¨ !
  Pour Alexandre*, l'auto-entreprise aura été synonyme d'entrée dans le vie active. Alors que 25% de sa tranche d'âge est au chômage, il n'a eu aucun mal à trouver un emploi. Contrat rempli, donc, pour ce statut notamment créé à des fins d'insertion par Hervé Novelli en 2009. A sa sortie d'une école de commerce, Alexandre enchaîne les stages. Au début de l'année 2014, alors que le dernier touche à sa fin dans le service marketing d'une start-up parisienne, son employeur lui fait part de son envie de le conserver. Hélas, "il n'a pas les moyens de s'acquitter des charges" d'un nouveau salaire et lui suggère "de passer auto-entrepreneur". "J'aurais préféré un CDI", explique Alexandre.
     
   Mais le jeune homme a envie de rester, nettement moins de chercher un autre emploi. Une demi-heure lui suffit pour enregistrer son auto-entreprise sur internet. Dans les faits, son travail n'a pas changé: horaires fixes, employeur unique et lien étroit de subordination. Il est désormais un salarié... déguisé en auto-entrepreneur. Son revenu net est intéressant même s'il est plafonné à 35 000 euros par an, mais il ne cotise ni pour le chômage, ni pour sa retraite. Son employeur non plus. C'est tout l'intérêt de l'opération: ce dernier vient d'externaliser ses charges.

¨ C`est la crise... vous n`avez pas le choix ¨ !
   Marie* vit la même situation dans le secteur de l'événementiel. Dépendante financièrement d'un unique "client" qui accapare son temps, elle estime qu'avec la crise, "le rapport de force entre l'employeur et l'employé est devenu inéquitable". Après une longue période de chômage, elle n'était "pas en position de refuser la proposition malhonnête" qui lui a été formulée¨... ( Lire au complet )
 
 
Pégé 
 
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